
DAKARACTU.COM Malick Noël Seck, leader de Convergence socialiste, une structure de cadres du parti éponyme, a passé la nuit du 11 au 12 octobre en garde-à-vue. Convoqué le 10 octobre à 20h 30, il s'est rendu dans les locaux de la Division des investigations criminelles (Dic) le 11 à 9h. Après un très long interrogatoire de plusieurs heures, il s'est vu signifier la décision de le placer en garde-à-vue. Dakaractu est en mesure de révéler que, de source policière, il va être déféré au parquet à l'issue de sa garde-à-vue. Et risque d'être inculpé et placé en détention provisoire.
Son tort ? Il lui est reproché d'avoir "proféré des menaces contre le président du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Diakhaté, et les juges de cette institution." Le 10 octobre, en effet, le jeune responsable socialiste s'est rendu, à la tête de ses troupes, au domicile de Diakhaté puis au siège de la cour, porteur d'un courrier dans lequel il invite les juges à déclarer irrecevable la candidature d'Abdoulaye Wade à un troisième mandat. Non sans les mettre en garde contre ce qu'il perçoit comme étant "les signes avant-coureurs d'une forfaiture annoncée."
Mais au-delà de "la provocation" alléguée par Diakhaté, Malick Noël Seck va être inquiété surtout en raison des propos qu'il a tenus au sujet de l'affaire Me Babacar Sèye. Il a déclaré, sous l'oeil des caméras, qu'il croit en la responsabilité du chef de l'Etat dans le meurtre de cet ancien vice-président du Conseil constitutionnel et appelé les cinq juges actuels de cette juridiction à ne pas craindre le sort du défunt, vu qu'ils seront protégés par le peuple. L'assassinat de Me Sèye, l'un des crimes politiques les plus odieux de notre histoire, a été amnistiée par une loi votée par une majorité favorable à Wade qui interdit d'en faire publiquement état. Mais sans réussir à bâillonner les Sénégalais sur cette très sombre page de notre vie politique.
Son tort ? Il lui est reproché d'avoir "proféré des menaces contre le président du Conseil constitutionnel, Cheikh Tidiane Diakhaté, et les juges de cette institution." Le 10 octobre, en effet, le jeune responsable socialiste s'est rendu, à la tête de ses troupes, au domicile de Diakhaté puis au siège de la cour, porteur d'un courrier dans lequel il invite les juges à déclarer irrecevable la candidature d'Abdoulaye Wade à un troisième mandat. Non sans les mettre en garde contre ce qu'il perçoit comme étant "les signes avant-coureurs d'une forfaiture annoncée."
Mais au-delà de "la provocation" alléguée par Diakhaté, Malick Noël Seck va être inquiété surtout en raison des propos qu'il a tenus au sujet de l'affaire Me Babacar Sèye. Il a déclaré, sous l'oeil des caméras, qu'il croit en la responsabilité du chef de l'Etat dans le meurtre de cet ancien vice-président du Conseil constitutionnel et appelé les cinq juges actuels de cette juridiction à ne pas craindre le sort du défunt, vu qu'ils seront protégés par le peuple. L'assassinat de Me Sèye, l'un des crimes politiques les plus odieux de notre histoire, a été amnistiée par une loi votée par une majorité favorable à Wade qui interdit d'en faire publiquement état. Mais sans réussir à bâillonner les Sénégalais sur cette très sombre page de notre vie politique.
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