![Que veut faire Abdoulaye Wade ? Confidences contrastées du chef de l'Etat à ses proches (Par Cheikh Yérim Seck) Que veut faire Abdoulaye Wade ? Confidences contrastées du chef de l'Etat à ses proches (Par Cheikh Yérim Seck)](https://www.dakaractu.com/photo/art/default/3539158-5098783.jpg?v=1323676703)
DAKARACTU.COM "Il signale à gauche et tourne à droite." C'est par cette formule qu'un opposant a décrit la propension du chef de l'Etat à tromper son monde. On ne peut pas mieux décoder le comportement d'Abdoulaye Wade par les temps qui courent. En ce moment où toutes les attentions sont braquées sur sa candidature ou non à la présidentielle de février 2012, il ne cesse d'intriguer. Il y a un peu plus d'un mois, il a confié à un membre du comité directeur du PDS: "Je comprends que vous veuillez savoir. Mais on ne peut pas tout dire lorsqu'on gére un Etat. Tout ce que je peux affirmer, c'est que je suis en train de prendre mes dispositions pour assurer la victoire de notre camp même si je ne me présente pas." Il y a moins de dix jours, Wade a lancé à un autre de ses proches: "Je peux ne pas partir à l'élection. Mais le pouvoir ne se balance pas. J'ai besoin de m'organiser pour le transmettre à un élément sûr pour nous tous." Et à un grand marabout de Touba: "Au cas où je ne me présente pas, ce qui est plausible, je m'assurerai de mettre à la tête du pays quelqu'un capable de le diriger."
Le lendemain, résultats d'un sondage en main, il confiait à des responsables des Fal 2012: "Voila la preuve de ce que j'ai toujours dit. Je vais les battre dès le premier tour avec au moins 53% des suffrages. C'est la raison pour laquelle ils ne veulent pas que j'y aille. Je vais y aller et je vais gagner." Les confidences de Wade sont pour le moins contrastées. Un jour, il requinque ses troupes sur le thème "on va gagner". Un autre, il laisse entendre qu'il se retire ou menace de démissionner. De sorte qu'un flou artistique règne chez ses confidents. L'un d'entre eux a vu juste, qui a fini par faire ce commentaire: "Il faut attendre le discours du 31 décembre pour savoir si le patron est candidat ou non. Nul ne peut vraiment savoir avant cette heure de vérité."
Le lendemain, résultats d'un sondage en main, il confiait à des responsables des Fal 2012: "Voila la preuve de ce que j'ai toujours dit. Je vais les battre dès le premier tour avec au moins 53% des suffrages. C'est la raison pour laquelle ils ne veulent pas que j'y aille. Je vais y aller et je vais gagner." Les confidences de Wade sont pour le moins contrastées. Un jour, il requinque ses troupes sur le thème "on va gagner". Un autre, il laisse entendre qu'il se retire ou menace de démissionner. De sorte qu'un flou artistique règne chez ses confidents. L'un d'entre eux a vu juste, qui a fini par faire ce commentaire: "Il faut attendre le discours du 31 décembre pour savoir si le patron est candidat ou non. Nul ne peut vraiment savoir avant cette heure de vérité."
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