Qu'a promis Abass Jaber à Macky Sall ?


Qu'a promis Abass Jaber à Macky Sall ?
DAKARACTU.COM  Le Franco-Sénégalais d'origine libanaise, repreneur de la Sonacos devenue Suneor, premier producteur d"huile du pays, a promis au président élu, Macky Sall, plus que ce qu'il attendait. Soucieux de faire baisser le prix de l'huile pour la rendre accessible à la bourse des Sénégalais, comme il a décidé au cours de sa campagne électorale d'en faire de même pour tous les produits de première nécessité, le tout nouveau président de la République a fait venir Abass Jaber de France pour négocier avec lui une réduction d'au moins 20% du prix par litre de ce liquide qui entre dans la préparation du thiébou dieun, le plat national usité par nos compatriotes. Il a obtenu plus que ce qu'il espérait. Sans doute sensible à l'argumentation de Macky, Abass Jaber, Sénégalais d'adoption qui parle wolof et a grandi à Thiès, a concédé plus que ce qu'on attendait de lui.
Dakaractu est en mesure d'écrire qu'il a consenti une baisse de près de 40% au cours des six premiers mois de la gouvernance du nouveau président, en attendant qu'une subvention se mette en place. Mieux vaut en effet agréer les voeux du nouvel homme fort du pays plutôt que de s'attirer sa colère... Il ne faut pas insulter l'avenir long d'au moins cinq ans.    
Lundi 2 Avril 2012




1.Posté par fifi le 02/04/2012 09:32
Enfin, nous étions morts. Il faut que tous ces industriels diminuent leurs bénéfices pour le bien des populations moyennes.

2.Posté par fayiz le 02/04/2012 09:34
Naar bi moo muus! Personne n'a oublié les conditions dans lesquelles-si l'on en croit la presse- il avait acquis la Sonacos. Presque au franc symbolique, grâce disait cette même presse à la complicité de Karim WADE. Est-ce une manière, en acceptant la baisse du prix de l'huile de ne pas faire ouvrir le dossier. Ce serait une douce corruption!

3.Posté par moustaf le 02/04/2012 09:37
Suneor n'est rien par rapport au chemin de fer concédé depuis 2003 et jusqu'à présent aucun investissement au contraire depuis il y a eu au moins 3 repreneurs qui se sont succédés et qui ont pillé Transrail.sa nous demandons au président Sall, de casser la privatisation, maitre les hommes qu'il faut le Sénégal dispose de vrai compétence ds ce domaine et faire les investissements nécessaire pour remaître la société définitivement sur les rails du développement

4.Posté par Révolté le 02/04/2012 10:00
FAILLITE DE LA FILIERE ARACHIDIERE ET PILLAGE DE LA SUNEOR (ex SONACOS).
La campagne arachidière de cette année est plus que catastrophique avec une récolte estimée à moins de 500 000 T contrairement aux 1 300 000 T hâtivement annoncées par le Gouvernement.
Il semblerait qu’à la fin février 2012, les achats des usines n’atteignaient pas 40 000 T, une bonne partie de la récolte étant déjà achetée par le marché informel et les étrangers, chinois et européens particulièrement.
Il se pose déjà le problème de la reconstitution du capital semencier pour la prochaine campagne et de survie pour la filière arachidière. D’après nos sources, aucune mesure ne serait prise dans ce sens pour la sauvegarde des semences et les meilleures graines traversent les frontières du pays ou sont stockées dans un but de pure spéculation.
Cette situation met en péril les huileries, notamment les usines de SUNEOR, qui étaient ces dernières années en état de survie, ne travaillant qu’à 25 % de leur capacité.
La responsabilité de cette situation incombe à l’Etat mais surtout à la SUNEOR qui n’a pas assumé son rôle de locomotive de la filière en ne s’intéressant ni à la fourniture des semences de qualité ni à la fixation d’un prix rémunérateur et ni au renouvellement de ses équipements industriels.
Les engagements pris par son repreneur au moment de la privatisation sont restés lettre morte sans réaction aucune du Gouvernement qui détiendrait toujours 20 % du capital de la société.
Il est aujourd’hui établi que la privatisation de SUNEOR a échoué du fait que le repreneur n’avait ni les compétences, ni la volonté et surtout le sérieux pour piloter une filière agricole aussi importante que celle de l’arachide.
C’est le lieu de dresser le bilan très provisoire de cette privatisation en attendant un audit approfondi qui devra tôt ou tard être fait sur la gestion de SUNEOR au cours des six dernières années.
Pour ce faire, nous avons mené des enquêtes dans la profession , en Europe et au Sénégal ainsi que dans les milieux syndicaux et dans l’Administration .Cela nous a permis d’arriver à des conclusions terrifiantes concernant la gestion de cette société.
On se souvient des conditions scandaleuses dans lesquelles cet ancien fleuron de l’économie nationale avait été bradé à quelques six (06) milliards de F au consortium ADVENS qui venait d’être crée pour la circonstance par le négociant abbas jaber et son allié tapi dans les hautes sphères de l’Etat.
Il faut indiquer qu’ADVENS était constituée sur les cendres de la petite affaire familiale » JABER NEGOCE » créée à Paris par jaber et qui faisait du courtage en denrées pour la zone Afrique de l’Ouest.
Il fallait à l’époque trouver véritablement quelqu’un de la trempe de jaber, pour servir de prête nom et piloter dans la discrétion et au mépris des règles de gestion le plan savamment ourdi pour s’accaparer d’une partie des richesses du pays.
Il faut noter que dans l’opération de privatisation menée contre l’avis des experts et des membres de la cellule créée à cet effet, l’Etat du Sénégal a perdu sur toute la ligne.
Non seulement le prix de cession n’était pas bon mais l’Etat a eu par la suite à soutenir, et ce jusqu’à nos jours, la société par des subventions, des exonérations et facilités de toutes sortes qui n’ont pas manqué de heurter plus d’un fonctionnaire des Douanes, des Impôts, du Trésor et du Commerce.
Ces gestes post privatisation ont entrainé pour le Trésor public un manque à gagner estimé par certains fonctionnaires à plus de 20 milliards F CFA sur cinq ans.
Les pressions exercées sur ces responsables pour satisfaire les désirs de jaber viennent toujours du plus haut niveau de l’Etat.
La Cour des Comptes avait dès 2009 attiré l’attention des autorités sur les nombreuses irrégularités liées à la privatisation mais on n’avait enregistré aucune réaction de ces dernières.
Il convient de rappeler qu’après l’avoir vendue à 6 milliards, l’Etat allait verser à SUNEOR entre 2005 et 2008 une subvention de 10 milliards dont 4 milliards pour indemniser les agents en départ volontaire et 6 milliards en subvention sur les huiles importées.
Cette subvention de 6 milliards sur les huiles a été un détournement de deniers publics dans la mesure où les prix subventionnés étaient artificiellement gonflés par ADVENS comme cela va être démontré plus bas.
S’agissant toujours de la privatisation , on a du mal à croire que rien que le patrimoine foncier de la société valait plus de 60 milliards de F sans parler des équipements industriels, des infrastructures ,des stocks de matières de produits et de pièces. Et pourtant cela correspond à la triste réalité.
Selon nos sources, une fois la boite acquise, les premières décisions prises par le nouveau propriétaire montraient déjà ses intentions manifestes de piller au plus vite la société, craignant certainement que le scandale que constituait l’achat à vil prix d’un tel outil ne soit dénoncé et remis en cause.
On nous indique tout d’abord que la SONACOS, en même temps qu’elle voyait son sigle disparaitre au profit de SUNEOR, sortait définitivement du marché mondial.
ADVENS son actionnaire principal venait de mettre en place, directement ou à travers d’autres filiales, un système pour se substituer elle en étant à la fois son client, son fournisseur, son prestataire et son conseiller.
Et c’est dans ce cadre qu’ADVENS créa deux autres sociétés, M2A, pour la fourniture de pièces détachées, et de matières premières et EMYS pour la fourniture d’emballages.
Ce dispositif d’exploitation avait été complété par la mise en place d’une petite compagnie de navigation domiciliée fictivement à Beyrouth pour le transport interne des huiles et tourteaux.
S’y ajoutait enfin le rachat de la société SDHA pour le stockage des huiles au port de Dakar.
Ainsi tout était en place pour l’exploitation éhontée et sans retenue de SUNEOR par le biais de la sous facturation des achats d’huiles d’arachide, et la surfacturation des ventes et des prestations réelles ou fictives.
En plus de cela, SUNEOR devait payer annuellement 1,5 milliard de F au titre d’une supposée assistance technique que les compétences internes de ADVENS ne permettait guère de fournir.
Pour que ce dispositif puisse marcher sans anicroche, Abbas JABER met aussi en place une petite équipe de cadres sénégalais grassement payés et chargés d’appliquer à la lettre les décisions du grand manitou ordonnées depuis Paris.
Il convient aussi de se poser des questions sur la responsabilité des administrateurs représentant l’Etat qui ont laissé prospérer un tel système mafieux.
Ont-ils réellement rendu compte à leur Ministère ou ont-ils fermé les yeux et succombé aux « gestes » et largesses de Jaber? Y a lieu de réfléchir pour les traduire devant les tribunaux eux aussi.
Les trois premiers Directeurs généraux qui ne voulaient pas se faire tordre la main et commettre des fautes de gestion ont été remerciés au bout de quelques mois.
Pour collaborer durablement avec Abbas JABER, il faut accepter de travailler en marge de la loi, prendre des risques et hypothéquer son propre avenir ! Pour avoir des responsabilités aujourd’hui a SUNEOR, il faut savoir faire acte d’allégeance, savoir faire preuve de compromission. C’est vraiment indigne !!
C’est ce qu’a compris le PCA Adjoint qui bat le record de longévité à son poste, dans l’illégalité totale. Il est, selon certains, l’homme de paille de JABER et n’aurait que deux taches principales, à savoir « huiler » les relations avec l’environnement externe et veiller au plan interne au bon fonctionnement du système. Il fait et défait les « Rois » sans se mouiller. Il manque de courage, ne voulant pas que sa signature apparaisse, mais contrôle TOUT et s’assure de la soumission des directeurs.
Quelles responsabilités demain pour ces sénégalais dépourvus de sens patriotique et qui ont rendu ce dispositif de pillage opérationnel ! Ils rendront sans doute compte demain pour leur complicité avec JABER.
Quant aux syndicats, ils rappellent avoir adressé en Mai 2008 un mémorandum au Chef de l’Etat au sujet du système de pillage qui allait irrémédiablement conduire à la faillite de la société.
Mais avouons aussi que ces syndicats n’ont pas mis tout leur poids dans la balance pour infléchir le cours des choses ! Leur complaisance est manifestement coupable.
• ADVENS fournisseur et client EXCLUSIFS de SUNEOR.
Pour ses besoins en huiles végétales destinées au marché sénégalais, SUNEOR pouvait s’approvisionner directement sur le marché international et acheter suivant le cours mondial.
Mais cela lui a été interdit et elle passe obligatoirement par ADVENS qui achète et lui revend en prélevant au passage 80 000 F à 90 000 F sur chaque tonne.
Pour des achats de 50 000 T l’année, et si on se réfère aux cours mondiaux, ADVENS réalise des profits de 4 à 5 milliards de F CFA qui constituent autant de pertes pour SUNEOR.
L’Etat a fermé les yeux sur cette pratique et s’est même permis d’accorder des subventions à SUNEOR comme indiqué plus haut.
Le renchérissement du prix de l’huile noté ces dernières années est principalement dû aux prélèvements opérés par ADVENS.
Comme cela ne lui suffisait pas, ADVENS se positionne également pour les exportations des huiles d’arachide de SUNEOR achetées à 350 000 F à 400 000 F/T en dessous du prix du marché. A ce niveau et pour des ventes annuelles de 60 000 à 70 000 T, ADVENS réalise des super profits de 21 à 25 milliards sur le dos de SUNEOR.
Ces super profits auraient pu rester dans les caisses de SUNEOR et être bénéfiques pour l’Etat (impôts) ou être réinvestis dans la filière
2) M2A et EMYS.
M2A qui a été crée dans le sillage de la privatisation de SONACOS appartient au propre frère de JABER, qui la dirige cumulativement à ses fonctions de Directeur commercial de SUNEOR. Elle constitue un intermédiaire entre celle-ci et ses anciens fournisseurs européens et elle prélève sur chaque commande 5 à 8% de la valeur ce qui lui rapporte 1 à 2 milliards chaque année.
EMYS créée et installée dans l’enceinte de l’usine de Bel Air procède de la même manière, en surfacturant les emballages vendus à SUNEOR de 20 à 30 % par rapport au prix du marché.
3) TAMAYA
Cette société immatriculée a Beyrouth dispose d’un vieux bateau venant du Liban se charge de transporter les produits venant des usines de Kaolack et Ziguinchor que transportaient autrefois les camions sénégalais.
Les prestations de TAMAYA sont facturées annuellement qu’il ait matière à transporter ou pas et ce fret revient désormais 50 à 60 % plus cher pour SUNEOR.
4) SDHA
Le stockage des huiles au Port de Dakar se fait dans ses cuves et elle a doublé ses tarifs pour permettre à son actionnaire ADVENS de pomper davantage les fonds de SUNEOR.
Au total et selon certaines informations, JABER et ADVENS ont pu ainsi récolter plus de 150 milliards dans le pillage de SUNEOR en l’espace de cinq années.
Ce système de vases communiquants avait été dénoncé par le journal la GAZETTE qui le qualifiait déjà en 2009 d’ « immense processus de spoliation des ressources nationales ».
Malheureusement, ce système a prospéré depuis lors et le résultat est qu’aujourd’hui, SUNEOR est en quasi cessation de paiements et la filière arachidière est à terre.
Pour preuve, quatre usines sur cinq de SUNEOR, celles de Diourbel, Louga, de Kaolack et de Dakar ne sont plus en mesure de traiter les récoltes d’arachide. Il ne resterait d’opérationnelle que la toute petite unité de Ziguinchor.
Il suffit de pénétrer dans ces usines pour se rendre compte de la désolation, de la tristesse et de l’inquiétude qui se sont emparé de la plupart des travailleurs. Un pan important de l’économie nationale vient ainsi, à coup sûr, d’âtre détruit progressivement, avec la complicité ouverte des Directeurs en interne et de la Présidence de la République.
La vigilance s’impose encore plus en ce moment pour ne pas laisser JABER brader les actifs qui ont encore de la valeur et surtout le patrimoine foncier.
Il va être tenté de le faire au plus vite, sachant que ses protecteurs ont perdu le pouvoir.
Cette menace est d’autant plus réelle que tout le patrimoine foncier est sous garantie bancaire. SUNEOR est devenue une société très très ENDETTEE.
Le journal LA GAZETTE, dans un élan patriotique, avait vu juste et attiré l’attention de l’opinion sur ce risque et il faut avouer que Latif avait largement raison.
Tout ce que cet hebdomadaire de référence avait dit et redit sur JABER est aujourd’hui confirmé par les faits.
Quelle triste fin pour ce fleuron qu’était SONACOS jeté dans les bras d’un amateur peu scrupuleux et qualifié partout en Europe de véritable brigand financier.
Aujourd’hui, il est incontestable que la privatisation et la gestion de cette société constituent un des gros scandales qui ont jalonné l’alternance au cours des dernières années. L’opinion en sera édifiée et horrifiée sous peu et surtout si des audits sont menés rapidement sur les pratiques et faits énumérés ci-dessus.
Tous les patriotes qui se mobilisent aujourd’hui pour un changement au Sénégal et pour une transparence économique doivent intégrer dans leur lutte l’arrêt immédiat du pillage des ressources nationales à travers SUNEOR et la filière arachidière.
Les populations sénégalaises, urbaines et rurales, ont été durement éprouvées par ce système de pillage pour avoir eu à supporter un doublement des prix de l’huile pour les premières et une forte détérioration du prix réel de la graine pour les secondes.
Dans un excellent article paru sur le net, Souleymane Jules Diop nous avait lui aussi mis en garde sur le danger économique que constituait JABER. Si toute l’étendue des dégâts est connue, JABER mériterait d’être traduit devant un tribunal en France et au Sénégal pour crimes économiques.
Les travailleurs de travailler avec un capitaine d’industrie, mais ont croisé un brigand, un Capitaine en destruction d’industrie
Et, comme le disait aussi la GAZETTE, c’est » une cause nationale et une nécessité absolue » que d’arrêter JABER dans sa course au pillage des ressources nationales et de renationaliser immédiatement cet outil industriel.
Tout ce qui vient d’être dit ici est connu au niveau de l’Etat mais personne n’ose dénoncer ce pillage du fait de la complicité entre Abbas JABER et une haute autorité hyper bien protégée.
Et comme c’est de notoriété, ces deux complices se retrouvent fréquemment dans les grands palaces de Paris, les grands hôtels comme le Saint James pour faire le point de la situation.
Il faut un sursaut national un élan de patriotisme économique pour sauver ce qui reste de l’industrie nationale. En mettant SUNEOR hors du soleil AbbAS JABER va mettre beaucoup de ménages dans la pauvreté totale, pas seulement les travailleurs, mais aussi et surtout, tous les acteurs de la filière arachidière

5.Posté par Révolté le 02/04/2012 10:01
FAILLITE DE LA FILIERE ARACHIDIERE ET PILLAGE DE LA SUNEOR (ex SONACOS).
La campagne arachidière de cette année est plus que catastrophique avec une récolte estimée à moins de 500 000 T contrairement aux 1 300 000 T hâtivement annoncées par le Gouvernement.
Il semblerait qu’à la fin février 2012, les achats des usines n’atteignaient pas 40 000 T, une bonne partie de la récolte étant déjà achetée par le marché informel et les étrangers, chinois et européens particulièrement.
Il se pose déjà le problème de la reconstitution du capital semencier pour la prochaine campagne et de survie pour la filière arachidière. D’après nos sources, aucune mesure ne serait prise dans ce sens pour la sauvegarde des semences et les meilleures graines traversent les frontières du pays ou sont stockées dans un but de pure spéculation.
Cette situation met en péril les huileries, notamment les usines de SUNEOR, qui étaient ces dernières années en état de survie, ne travaillant qu’à 25 % de leur capacité.
La responsabilité de cette situation incombe à l’Etat mais surtout à la SUNEOR qui n’a pas assumé son rôle de locomotive de la filière en ne s’intéressant ni à la fourniture des semences de qualité ni à la fixation d’un prix rémunérateur et ni au renouvellement de ses équipements industriels.
Les engagements pris par son repreneur au moment de la privatisation sont restés lettre morte sans réaction aucune du Gouvernement qui détiendrait toujours 20 % du capital de la société.
Il est aujourd’hui établi que la privatisation de SUNEOR a échoué du fait que le repreneur n’avait ni les compétences, ni la volonté et surtout le sérieux pour piloter une filière agricole aussi importante que celle de l’arachide.
C’est le lieu de dresser le bilan très provisoire de cette privatisation en attendant un audit approfondi qui devra tôt ou tard être fait sur la gestion de SUNEOR au cours des six dernières années.
Pour ce faire, nous avons mené des enquêtes dans la profession , en Europe et au Sénégal ainsi que dans les milieux syndicaux et dans l’Administration .Cela nous a permis d’arriver à des conclusions terrifiantes concernant la gestion de cette société.
On se souvient des conditions scandaleuses dans lesquelles cet ancien fleuron de l’économie nationale avait été bradé à quelques six (06) milliards de F au consortium ADVENS qui venait d’être crée pour la circonstance par le négociant abbas jaber et son allié tapi dans les hautes sphères de l’Etat.
Il faut indiquer qu’ADVENS était constituée sur les cendres de la petite affaire familiale » JABER NEGOCE » créée à Paris par jaber et qui faisait du courtage en denrées pour la zone Afrique de l’Ouest.
Il fallait à l’époque trouver véritablement quelqu’un de la trempe de jaber, pour servir de prête nom et piloter dans la discrétion et au mépris des règles de gestion le plan savamment ourdi pour s’accaparer d’une partie des richesses du pays.
Il faut noter que dans l’opération de privatisation menée contre l’avis des experts et des membres de la cellule créée à cet effet, l’Etat du Sénégal a perdu sur toute la ligne.
Non seulement le prix de cession n’était pas bon mais l’Etat a eu par la suite à soutenir, et ce jusqu’à nos jours, la société par des subventions, des exonérations et facilités de toutes sortes qui n’ont pas manqué de heurter plus d’un fonctionnaire des Douanes, des Impôts, du Trésor et du Commerce.
Ces gestes post privatisation ont entrainé pour le Trésor public un manque à gagner estimé par certains fonctionnaires à plus de 20 milliards F CFA sur cinq ans.
Les pressions exercées sur ces responsables pour satisfaire les désirs de jaber viennent toujours du plus haut niveau de l’Etat.
La Cour des Comptes avait dès 2009 attiré l’attention des autorités sur les nombreuses irrégularités liées à la privatisation mais on n’avait enregistré aucune réaction de ces dernières.
Il convient de rappeler qu’après l’avoir vendue à 6 milliards, l’Etat allait verser à SUNEOR entre 2005 et 2008 une subvention de 10 milliards dont 4 milliards pour indemniser les agents en départ volontaire et 6 milliards en subvention sur les huiles importées.
Cette subvention de 6 milliards sur les huiles a été un détournement de deniers publics dans la mesure où les prix subventionnés étaient artificiellement gonflés par ADVENS comme cela va être démontré plus bas.
S’agissant toujours de la privatisation , on a du mal à croire que rien que le patrimoine foncier de la société valait plus de 60 milliards de F sans parler des équipements industriels, des infrastructures ,des stocks de matières de produits et de pièces. Et pourtant cela correspond à la triste réalité.
Selon nos sources, une fois la boite acquise, les premières décisions prises par le nouveau propriétaire montraient déjà ses intentions manifestes de piller au plus vite la société, craignant certainement que le scandale que constituait l’achat à vil prix d’un tel outil ne soit dénoncé et remis en cause.
On nous indique tout d’abord que la SONACOS, en même temps qu’elle voyait son sigle disparaitre au profit de SUNEOR, sortait définitivement du marché mondial.
ADVENS son actionnaire principal venait de mettre en place, directement ou à travers d’autres filiales, un système pour se substituer elle en étant à la fois son client, son fournisseur, son prestataire et son conseiller.
Et c’est dans ce cadre qu’ADVENS créa deux autres sociétés, M2A, pour la fourniture de pièces détachées, et de matières premières et EMYS pour la fourniture d’emballages.
Ce dispositif d’exploitation avait été complété par la mise en place d’une petite compagnie de navigation domiciliée fictivement à Beyrouth pour le transport interne des huiles et tourteaux.
S’y ajoutait enfin le rachat de la société SDHA pour le stockage des huiles au port de Dakar.
Ainsi tout était en place pour l’exploitation éhontée et sans retenue de SUNEOR par le biais de la sous facturation des achats d’huiles d’arachide, et la surfacturation des ventes et des prestations réelles ou fictives.
En plus de cela, SUNEOR devait payer annuellement 1,5 milliard de F au titre d’une supposée assistance technique que les compétences internes de ADVENS ne permettait guère de fournir.
Pour que ce dispositif puisse marcher sans anicroche, Abbas JABER met aussi en place une petite équipe de cadres sénégalais grassement payés et chargés d’appliquer à la lettre les décisions du grand manitou ordonnées depuis Paris.
Il convient aussi de se poser des questions sur la responsabilité des administrateurs représentant l’Etat qui ont laissé prospérer un tel système mafieux.
Ont-ils réellement rendu compte à leur Ministère ou ont-ils fermé les yeux et succombé aux « gestes » et largesses de Jaber? Y a lieu de réfléchir pour les traduire devant les tribunaux eux aussi.
Les trois premiers Directeurs généraux qui ne voulaient pas se faire tordre la main et commettre des fautes de gestion ont été remerciés au bout de quelques mois.
Pour collaborer durablement avec Abbas JABER, il faut accepter de travailler en marge de la loi, prendre des risques et hypothéquer son propre avenir ! Pour avoir des responsabilités aujourd’hui a SUNEOR, il faut savoir faire acte d’allégeance, savoir faire preuve de compromission. C’est vraiment indigne !!
C’est ce qu’a compris le PCA Adjoint qui bat le record de longévité à son poste, dans l’illégalité totale. Il est, selon certains, l’homme de paille de JABER et n’aurait que deux taches principales, à savoir « huiler » les relations avec l’environnement externe et veiller au plan interne au bon fonctionnement du système. Il fait et défait les « Rois » sans se mouiller. Il manque de courage, ne voulant pas que sa signature apparaisse, mais contrôle TOUT et s’assure de la soumission des directeurs.
Quelles responsabilités demain pour ces sénégalais dépourvus de sens patriotique et qui ont rendu ce dispositif de pillage opérationnel ! Ils rendront sans doute compte demain pour leur complicité avec JABER.
Quant aux syndicats, ils rappellent avoir adressé en Mai 2008 un mémorandum au Chef de l’Etat au sujet du système de pillage qui allait irrémédiablement conduire à la faillite de la société.
Mais avouons aussi que ces syndicats n’ont pas mis tout leur poids dans la balance pour infléchir le cours des choses ! Leur complaisance est manifestement coupable.
• ADVENS fournisseur et client EXCLUSIFS de SUNEOR.
Pour ses besoins en huiles végétales destinées au marché sénégalais, SUNEOR pouvait s’approvisionner directement sur le marché international et acheter suivant le cours mondial.
Mais cela lui a été interdit et elle passe obligatoirement par ADVENS qui achète et lui revend en prélevant au passage 80 000 F à 90 000 F sur chaque tonne.
Pour des achats de 50 000 T l’année, et si on se réfère aux cours mondiaux, ADVENS réalise des profits de 4 à 5 milliards de F CFA qui constituent autant de pertes pour SUNEOR.
L’Etat a fermé les yeux sur cette pratique et s’est même permis d’accorder des subventions à SUNEOR comme indiqué plus haut.
Le renchérissement du prix de l’huile noté ces dernières années est principalement dû aux prélèvements opérés par ADVENS.
Comme cela ne lui suffisait pas, ADVENS se positionne également pour les exportations des huiles d’arachide de SUNEOR achetées à 350 000 F à 400 000 F/T en dessous du prix du marché. A ce niveau et pour des ventes annuelles de 60 000 à 70 000 T, ADVENS réalise des super profits de 21 à 25 milliards sur le dos de SUNEOR.
Ces super profits auraient pu rester dans les caisses de SUNEOR et être bénéfiques pour l’Etat (impôts) ou être réinvestis dans la filière
2) M2A et EMYS.
M2A qui a été crée dans le sillage de la privatisation de SONACOS appartient au propre frère de JABER, qui la dirige cumulativement à ses fonctions de Directeur commercial de SUNEOR. Elle constitue un intermédiaire entre celle-ci et ses anciens fournisseurs européens et elle prélève sur chaque commande 5 à 8% de la valeur ce qui lui rapporte 1 à 2 milliards chaque année.
EMYS créée et installée dans l’enceinte de l’usine de Bel Air procède de la même manière, en surfacturant les emballages vendus à SUNEOR de 20 à 30 % par rapport au prix du marché.
3) TAMAYA
Cette société immatriculée a Beyrouth dispose d’un vieux bateau venant du Liban se charge de transporter les produits venant des usines de Kaolack et Ziguinchor que transportaient autrefois les camions sénégalais.
Les prestations de TAMAYA sont facturées annuellement qu’il ait matière à transporter ou pas et ce fret revient désormais 50 à 60 % plus cher pour SUNEOR.
4) SDHA
Le stockage des huiles au Port de Dakar se fait dans ses cuves et elle a doublé ses tarifs pour permettre à son actionnaire ADVENS de pomper davantage les fonds de SUNEOR.
Au total et selon certaines informations, JABER et ADVENS ont pu ainsi récolter plus de 150 milliards dans le pillage de SUNEOR en l’espace de cinq années.
Ce système de vases communiquants avait été dénoncé par le journal la GAZETTE qui le qualifiait déjà en 2009 d’ « immense processus de spoliation des ressources nationales ».
Malheureusement, ce système a prospéré depuis lors et le résultat est qu’aujourd’hui, SUNEOR est en quasi cessation de paiements et la filière arachidière est à terre.
Pour preuve, quatre usines sur cinq de SUNEOR, celles de Diourbel, Louga, de Kaolack et de Dakar ne sont plus en mesure de traiter les récoltes d’arachide. Il ne resterait d’opérationnelle que la toute petite unité de Ziguinchor.
Il suffit de pénétrer dans ces usines pour se rendre compte de la désolation, de la tristesse et de l’inquiétude qui se sont emparé de la plupart des travailleurs. Un pan important de l’économie nationale vient ainsi, à coup sûr, d’âtre détruit progressivement, avec la complicité ouverte des Directeurs en interne et de la Présidence de la République.
La vigilance s’impose encore plus en ce moment pour ne pas laisser JABER brader les actifs qui ont encore de la valeur et surtout le patrimoine foncier.
Il va être tenté de le faire au plus vite, sachant que ses protecteurs ont perdu le pouvoir.
Cette menace est d’autant plus réelle que tout le patrimoine foncier est sous garantie bancaire. SUNEOR est devenue une société très très ENDETTEE.
Le journal LA GAZETTE, dans un élan patriotique, avait vu juste et attiré l’attention de l’opinion sur ce risque et il faut avouer que Latif avait largement raison.
Tout ce que cet hebdomadaire de référence avait dit et redit sur JABER est aujourd’hui confirmé par les faits.
Quelle triste fin pour ce fleuron qu’était SONACOS jeté dans les bras d’un amateur peu scrupuleux et qualifié partout en Europe de véritable brigand financier.
Aujourd’hui, il est incontestable que la privatisation et la gestion de cette société constituent un des gros scandales qui ont jalonné l’alternance au cours des dernières années. L’opinion en sera édifiée et horrifiée sous peu et surtout si des audits sont menés rapidement sur les pratiques et faits énumérés ci-dessus.
Tous les patriotes qui se mobilisent aujourd’hui pour un changement au Sénégal et pour une transparence économique doivent intégrer dans leur lutte l’arrêt immédiat du pillage des ressources nationales à travers SUNEOR et la filière arachidière.
Les populations sénégalaises, urbaines et rurales, ont été durement éprouvées par ce système de pillage pour avoir eu à supporter un doublement des prix de l’huile pour les premières et une forte détérioration du prix réel de la graine pour les secondes.
Dans un excellent article paru sur le net, Souleymane Jules Diop nous avait lui aussi mis en garde sur le danger économique que constituait JABER. Si toute l’étendue des dégâts est connue, JABER mériterait d’être traduit devant un tribunal en France et au Sénégal pour crimes économiques.
Les travailleurs de travailler avec un capitaine d’industrie, mais ont croisé un brigand, un Capitaine en destruction d’industrie
Et, comme le disait aussi la GAZETTE, c’est » une cause nationale et une nécessité absolue » que d’arrêter JABER dans sa course au pillage des ressources nationales et de renationaliser immédiatement cet outil industriel.
Tout ce qui vient d’être dit ici est connu au niveau de l’Etat mais personne n’ose dénoncer ce pillage du fait de la complicité entre Abbas JABER et une haute autorité hyper bien protégée.
Et comme c’est de notoriété, ces deux complices se retrouvent fréquemment dans les grands palaces de Paris, les grands hôtels comme le Saint James pour faire le point de la situation.
Il faut un sursaut national un élan de patriotisme économique pour sauver ce qui reste de l’industrie nationale. En mettant SUNEOR hors du soleil AbbAS JABER va mettre beaucoup de ménages dans la pauvreté totale, pas seulement les travailleurs, mais aussi et surtout, tous les acteurs de la filière arachidière

6.Posté par saboury le 02/04/2012 10:52
C'est trop facile il faut aussi lui retirer les parts que les wade lui ont gracieusement offert de transrail au détriment de bara tall plus senegalais que lui. En effet ces naar n'affirment leur senegalite que quand il y a des interets. Il faut privilegier les senegalais sur tous les plans.

7.Posté par QAT le 02/04/2012 10:54
Le Président doit faire vérifier tous les contrats des sept derniéres années en vue de leur maintien ou denonciation. Le cas de SUNEOR doit faire partie des premiers dossiers à étudier car mla filière arachidiére a été détuite depuis l'arrivée de Maître WADE.

8.Posté par Maky SALL est impliqué dans SONACOS le 02/04/2012 11:44
LE PRESIDENT MAKY SALL LUI MEME EST IMPIQUE DANS LA PRIVATISATION DE LA SONACOS

IL ETAIT PREMIER MINISTRE A L'EPOQUE

RIEN NE SERT DE JOUER AU PLUS MALIN. MAKY, IL VA FALLOIR REVOIR CETTE PRIVATISATION NEBULEUSE ET L'AFFAIRE DU PATRIMOINE FONCIER DE LA SONACOS. A MOINS QUE MAKY SALL NE SOIT TREMPE DANS CETTE MERDE SANS FOND.

9.Posté par 4444 le 02/04/2012 12:09
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10.Posté par ae le 02/04/2012 13:03
wa mè ou est a vi d expère

11.Posté par SALABIGUE le 02/04/2012 15:57
Voilà un dossier dont la privatisation m'a ulcélé! Abdou Diouf avait refusé 72 millards et aprés, si on vous dit qu'elle a été cédée à 8 milliards dont 5 ont été libérés pour la déflation du personnel. Khadim Gueye n'a pas eu moins d' 1/4 de milliard. Figurez-vous ce prix par rapport à tout le patrimoine immobilier de la SONACOS, aux usines (bel air, Lyndiane, diourbel, Louga , Ziguinchor), par rapport au stock d'arrachides, de tourteaux, de matières premières, matériel de transport, comptes bancaires, recettes d'exportation...Il faut revenir analyser sereinement ces montages mafieux à travers un audit objectif. Il est difficile de comprendre que l'on puisse brader de cette façon le tissu agro-industriel du pays. La SODEFITEC a connu le même sort sinon pire

12.Posté par agriculteur le 03/04/2012 11:28
Le vrai chemin qu'il faudrait imposer ce monsieur est d'augmenter la quantité d'arachide absorbée par son usine. Il a repris la SONACOS pour développer le soja brésilien. L'arachide du petit pays aux dirigeants corrompus ne lui fait pas réfléchir dans son plan stratégique.



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