Alors que les travaux visant à examiner le projet de loi portant révision du code électoral sur les modalités de mise en oeuvre du parrainage sont en cours, le député Me Madické Niang a soulevé une question préalable. Le président du groupe parlementaire Liberté et Démocratie s'émeut de voir une commission ad hoc se substituer aux députés pour une question ayant été pourtant soumise à ces derniers et même votée.
Dans son argumentaire, le député libéral trouve qu'en lieu et place d'une commission ad hoc à qui il a été demandé d'apporter des rectificatifs aux modalité de mise en oeuvre de la loi sur le parrainage, il aurait suffit de retirer tout simplement ladite loi et d'introduire des amendements. “C'est une commission ad hoc qui a siégé de manière illégale (...) c'est un manque de respect vis à vis de l'Assemblée nationale”, déplore Me Madické Niang dont la remarque n'a pas laissé de marbre la majorité. D'abord le président de la Commission des lois a qualifié la question préalable du président du groupe parlementaire LD d'insensée.
Selon Seydou Diouf, le gouvernement et l'Assemblée nationale sont dans leurs prérogatives respectives. A l'en croire, le gouvernement a bien la possibilité de demander le retrait de la loi. Pour lui, l'opposition tente de retarder les travaux.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a d'abord relevé que le gouvernement est dans une dynamique de trouver un consensus en mettant sur pied une commission ad hoc. '”Malheureusement, une partie de l'opposition n'est pas venue à ces concertations”, regrette Aly Ngouille Ndiaye. Le représentant du gouvernement poursuit : “La commission ad hoc a fait des observations qui ont justifié le retrait du projet entre vos mains et d'en déposer une autre. Mais je pense que l'honorable député s'est trompé de bonne foi en parlant des amendements. Les amendements qui ont été déposés par le gouvernement sont intervenus après le deuxième projet de loi, donc ne sauraient être les amendements de la commission ad hoc”.
Dans son argumentaire, le député libéral trouve qu'en lieu et place d'une commission ad hoc à qui il a été demandé d'apporter des rectificatifs aux modalité de mise en oeuvre de la loi sur le parrainage, il aurait suffit de retirer tout simplement ladite loi et d'introduire des amendements. “C'est une commission ad hoc qui a siégé de manière illégale (...) c'est un manque de respect vis à vis de l'Assemblée nationale”, déplore Me Madické Niang dont la remarque n'a pas laissé de marbre la majorité. D'abord le président de la Commission des lois a qualifié la question préalable du président du groupe parlementaire LD d'insensée.
Selon Seydou Diouf, le gouvernement et l'Assemblée nationale sont dans leurs prérogatives respectives. A l'en croire, le gouvernement a bien la possibilité de demander le retrait de la loi. Pour lui, l'opposition tente de retarder les travaux.
De son côté, le ministre de l'Intérieur a d'abord relevé que le gouvernement est dans une dynamique de trouver un consensus en mettant sur pied une commission ad hoc. '”Malheureusement, une partie de l'opposition n'est pas venue à ces concertations”, regrette Aly Ngouille Ndiaye. Le représentant du gouvernement poursuit : “La commission ad hoc a fait des observations qui ont justifié le retrait du projet entre vos mains et d'en déposer une autre. Mais je pense que l'honorable député s'est trompé de bonne foi en parlant des amendements. Les amendements qui ont été déposés par le gouvernement sont intervenus après le deuxième projet de loi, donc ne sauraient être les amendements de la commission ad hoc”.
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