Processus de délocalisation de l’Ancienne piste(Mermoz): Les précisions du préfet du département de Dakar


Après la « cité Imbécile », le carting à la zone de captage où au moins 1500 personnes ont été déguerpies, c’est au tour de l’ancienne piste de subir le processus de délocalisation enclenchée par l’autorité préfectorale. Hier, au niveau du site, les forces de l’ordre se sont massivement déployées pour le début de l’opération de deguerpissement qui pour rappel, se poursuit présentement. 

Au préalable , rappelons que les habitants de Batrain, de la cité avion ou encore de Mamelles, ont souvent brandi des plaintes car, étant confrontés à une pollution sonore olfactive qui ne disait pas son nom, mais également des malfaiteurs dictaient en permanence leur loi dans ces zones qui souvent sont marquées par un calme plat. Au delà des cas d’agression et de vols à l’arraché, il y’avait également dans ces zones des batailles rangées dans ces quartiers environnants. Une situation qui exige notamment une réaction de la part de l’autorité. Il faudra bien une action pour « lutter contre l’insécurité ».

Pour ce cas précis, notamment, le site de l’ancienne piste sis à Mermoz dont il est question, des précisions ne seront pas de trop pour éclairer la lanterne de ceux qui se posent des questions sur la prise en charge des déguerpis( les mécaniciens), les sommations, le nouveau site aménagé pour les accueillir etc. 

Au bout du fil de Dakaractu, le préfet de Dakar, interpellé sur le sujet, a apporté des éléments d’éclairage. 

D’abord, une réflexion devrait alors être menée pour donner une opportunité de recasement aux mécaniciens qui se trouvent dans ce site faisant état d’une insécurité galopante. Dans ce processus de deguerpissement, qui a été déclenchée ce dimanche, l’importance estime le préfet, a été question de « sensibiliser les gens sur la nécessité et l’impératif de démanteler cette cité ». C’est ainsi qu’une sommation de 20 jours a été donné aux cibles pour préparer à libérer le site. 

l’objectif « c’est de lutter contre l’insécurité et la dégradation du cadre de vie » 

Ces mécaniciens qui sont environ 400, ont été même organisés pour que les démarches qu’ils doivent faire pour disposer de leur bail, soient accélérées. C’est d’ailleurs pourquoi « le bureau des domaines de Rufisque a reçu instruction du directeur des domaines pour que ces démarches soient facilitées. Également, du côté du ministère de l’artisanat, des engagements ont été pris pour les accompagner en termes d’équipements et de formation. Ils ont reçu un document montrant qu’il sont attributaires d’une parcelles au niveau du site de recasement, mais aussi, ils ont reçu, 200 mille francs chacun » ajoute l’autorité qui souligne un processus réfléchi.

Selon l’autorité, les cibles, notamment les mécaniciens peuvent aller rejoindre le site de recasement au niveau de Sebikotane qui a été aménagé pour les accueillir. Aussi, note l’autorité, « le processus de délocalisation de la cité a été trouvé en cours à Dakar ». Autrement dit, « le processus a été  entamé il y’a plus de deux ans ». 


En définitive , l’objectif qui a abouti à cette délocalisation, « c’est de lutter contre l’insécurité et la dégradation du cadre de vie » précise le préfet.
Lundi 2 Octobre 2023
Dakaractu



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