Le juge dans l’affaire du PRODAC qui oppose Mame Mbaye Niang à Ousmane Sonko a renvoyé au 30 mars prochain, c’est-à-dire dans 15 jours. Ce n’était pas un secret de polichinelle. La tournure de la journée d’audience du procès Mame Mbaye Niang Ousmane Sonko n’a surpris personne. De chez lui au tribunal, tout a été mouvementé, passionnant et riche en rebondissements.
L’acte 3 du Gatsa gatsa appelé par le leader du Pastef a eu lieu. Ousmane Sonko est allé au combat qu’il dit pour ne pas être l’agneau du sacrifice.
Il a quitté son domicile à la Cité Keur Gorgui à 09h du matin accompagné d’un long cortège de véhicules et de ses sympathisants. Histoire de répondre au « ndigueul » qu’il a donné et confirmé lors du giga meeting des Parcelles Assainies de Dakar.
Sauf que la quiétude du cortège a été dérangée pour la première fois lorsqu'il est arrivé au rond point de la Cité Keur Gorgui sur la VDN. Les forces de l’ordre avaient déjà mis un impressionnant dispositif sécuritaire avec des gendarmes armés jusqu’aux dents.
La stratégie était de bloquer les militants et de ne laisser passer que le cortège et la presse. Mais c'était sans compter avec la détermination des « Patriotes » venus nombreux lui porter main forte. Malheureusement au rond-point de Fenêtre de Mermoz, commence le Mortal Kombat comme en mars 2021. Ousmane Sonko a été encore et pour la deuxième fois, exfiltré par la BIP malgré la résistance farouche et déterminée du député Guy Marius Sagna qui a été gazé. C’est ainsi qu’Ousmane Sonko est mis dans la fourgonnette des agents de la BIP de force pour être acheminé au tribunal où l’attendait le plaignant.
Durant plusieurs heures, les forces de l’ordre et les « Patriotes » ont ouvert les hostilités. La fumée des lacrymogènes a envahi Dakar.
Un membre de sa garde rapprochée a été grièvement blessé à la jambe gauche.
C’est partant de cet épisode que Dakar est transformée en un champ de bataille. La guérilla est déclenchée partout : La Médina, Les Parcelles Assainies, dans les Sicap, …
Mais les champs les plus chauds étaient sur la VDN, aux alentours du tribunal. Les partisans de Sonko est longtemps perturbé la circulation et imposé leur diktat. Ousmane Sonko est arrivé au tribunal après avoir été bien gazé. Une fois dans la salle, comme à ses habitudes et devant le président de séance, il déclare : « Les dernières 48 heures ont été très difficiles pour moi-même, mes enfants ont été empêchés de sortir. Il n'y a aucun arrêté et aucune décision qui justifient la présence de la police dans mon domicile. Personne ne m'imposera un itinéraire à prendre. Au nom de quoi, la gendarmerie m'impose de passer par leur chemin. En quoi un dossier aussi simple, les gendarmes et les policiers veulent m'imposer un itinéraire à suivre. J'ai été tabassé et brutalisé mais ce n'est pas grave. Mais, avec un régime poltron et de petits politiciens qui sont là. Il n'y a pas d'institution dans ce pays. Monsieur le juge, est-ce que vous pensez que Macky Sall est une institution ? » Des propos qui ont indisposé le juge qui rétorqua, « dites le Président Macky Sall est une institution » rétorque le juge.
Au même titre qu’Ousmane Sonko, son avocat, Ciré Clédor Ly a inhalé la fumée des lacrymogènes jetées à Mermoz. Un fait qui lui a valu un malaise. Il a été évacué en urgence par une ambulance de Samu Assistance. Il est au soin au même titre que son client qui a quitté la salle d’audience avant lui. Ainsi, après moult échanges sur la demande de renvoi introduite par ses conseillers, le juge a décidé de renvoyer l’affaire en audience spéciale pour le 30 mars prochain.
Il faut signaler que plusieurs suspensions ont été notées pour faire régner le calme et l’ordre dans la salle. Après le renvoi, des militants et un avocat se sont donnés en spectacle. Ils ont poussé les forces de l’ordre à user encore des lacrymogènes dans le tribunal pour disperser la foule. Ce fût le sauve qui peut.
L’acte 3 du Gatsa gatsa appelé par le leader du Pastef a eu lieu. Ousmane Sonko est allé au combat qu’il dit pour ne pas être l’agneau du sacrifice.
Il a quitté son domicile à la Cité Keur Gorgui à 09h du matin accompagné d’un long cortège de véhicules et de ses sympathisants. Histoire de répondre au « ndigueul » qu’il a donné et confirmé lors du giga meeting des Parcelles Assainies de Dakar.
Sauf que la quiétude du cortège a été dérangée pour la première fois lorsqu'il est arrivé au rond point de la Cité Keur Gorgui sur la VDN. Les forces de l’ordre avaient déjà mis un impressionnant dispositif sécuritaire avec des gendarmes armés jusqu’aux dents.
La stratégie était de bloquer les militants et de ne laisser passer que le cortège et la presse. Mais c'était sans compter avec la détermination des « Patriotes » venus nombreux lui porter main forte. Malheureusement au rond-point de Fenêtre de Mermoz, commence le Mortal Kombat comme en mars 2021. Ousmane Sonko a été encore et pour la deuxième fois, exfiltré par la BIP malgré la résistance farouche et déterminée du député Guy Marius Sagna qui a été gazé. C’est ainsi qu’Ousmane Sonko est mis dans la fourgonnette des agents de la BIP de force pour être acheminé au tribunal où l’attendait le plaignant.
Durant plusieurs heures, les forces de l’ordre et les « Patriotes » ont ouvert les hostilités. La fumée des lacrymogènes a envahi Dakar.
Un membre de sa garde rapprochée a été grièvement blessé à la jambe gauche.
C’est partant de cet épisode que Dakar est transformée en un champ de bataille. La guérilla est déclenchée partout : La Médina, Les Parcelles Assainies, dans les Sicap, …
Mais les champs les plus chauds étaient sur la VDN, aux alentours du tribunal. Les partisans de Sonko est longtemps perturbé la circulation et imposé leur diktat. Ousmane Sonko est arrivé au tribunal après avoir été bien gazé. Une fois dans la salle, comme à ses habitudes et devant le président de séance, il déclare : « Les dernières 48 heures ont été très difficiles pour moi-même, mes enfants ont été empêchés de sortir. Il n'y a aucun arrêté et aucune décision qui justifient la présence de la police dans mon domicile. Personne ne m'imposera un itinéraire à prendre. Au nom de quoi, la gendarmerie m'impose de passer par leur chemin. En quoi un dossier aussi simple, les gendarmes et les policiers veulent m'imposer un itinéraire à suivre. J'ai été tabassé et brutalisé mais ce n'est pas grave. Mais, avec un régime poltron et de petits politiciens qui sont là. Il n'y a pas d'institution dans ce pays. Monsieur le juge, est-ce que vous pensez que Macky Sall est une institution ? » Des propos qui ont indisposé le juge qui rétorqua, « dites le Président Macky Sall est une institution » rétorque le juge.
Au même titre qu’Ousmane Sonko, son avocat, Ciré Clédor Ly a inhalé la fumée des lacrymogènes jetées à Mermoz. Un fait qui lui a valu un malaise. Il a été évacué en urgence par une ambulance de Samu Assistance. Il est au soin au même titre que son client qui a quitté la salle d’audience avant lui. Ainsi, après moult échanges sur la demande de renvoi introduite par ses conseillers, le juge a décidé de renvoyer l’affaire en audience spéciale pour le 30 mars prochain.
Il faut signaler que plusieurs suspensions ont été notées pour faire régner le calme et l’ordre dans la salle. Après le renvoi, des militants et un avocat se sont donnés en spectacle. Ils ont poussé les forces de l’ordre à user encore des lacrymogènes dans le tribunal pour disperser la foule. Ce fût le sauve qui peut.
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