Procès des thiantacounes : Les scellés à la barre, le procureur a mis bon ordre dans la gestion des pièces de justice.

Les scellés constituent les charges les plus sérieuses contre les thiantacounes, accusés d'avoir assassiné Bara Sow et Ababacar Diagne, tués le 22 avril 2012 à Médinatoul Salam.


Le gourou de l'expertise scientifique s'appelle professeur V. Mendès. Nombre d'énigmes fameuses ont subi l'épreuve de son microscope à balayage électronique. Lorsque Bara Sow et Ababacar Diagne sont tués, le 22 avril 2012 à Médinatoul Salam, il avait réalisé plusieurs prélèvements, notamment sur les habits des présumés meurtriers. Ces pièces à conviction ont été conservées dans le cadre de cette affaire criminelle sensible.

Les cartons sont soigneusement étiquetés. À coup d'instructions écrites, le procureur de la République a mis bon ordre dans la gestion de toutes ces pièces de justice. Un grand ménage qui a démarré il y a sept ans. Par précaution, les éléments de la gendarmerie de Mbour avaient pris la judicieuse décision de «saisir large», de prendre dans leurs filets nombre de pièces nécessaires à l'enquête. Parmi le bric-à-brac de la Chambre d’accusation : des armes, des pelles, des outils, des habits, des gourdins et des coussins pour voiture.

Les accusés ont dû faire face à des photos des cadavres sur le lieu d’exhumation. Les quelques traces de sang qui recouvraient la malle et les portières arrière de la voiture du guide religieux, ont révélé de graves indices dans les premières heures de l'enquête.
Mercredi s'est révélé être une journée des plus difficiles pour les accusés du double meurtre de Médinatoul Salam.
Le procureur de la République près de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance (TGI) a longuement détaillé sur procès-verbal (PV) les circonstances de la mort des deux thiantacounes.

 
Jeudi 25 Avril 2019




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