Pourquoi le M23 va-t-il survivre au pouvoir d'Abdoulaye Wade ?


Pourquoi le M23 va-t-il survivre au pouvoir d'Abdoulaye Wade ?
DAKARACTU.COM  Censé disparaître si le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, renonce à faire acte de candidature à la présidentielle de février 2012 et à toucher à la Constitution, le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) est parti pour continuer à exister après la réalisation de tels objectifs.
Certains de ses membres, qui sont traumatisés par le précédent Abdoulaye Wade, estiment que celui qui va le remplacer peut sombrer dans les dérives du pouvoir personnel. Pour l'en dissuader ou pour faire face, le cas échéant, il faut un organisme du type du M23. Voilà pourquoi sont de plus en plus nombreux ceux qui pensent que cette organisation doit continuer à exister pour assurer une sorte de veille démocratique, garantir l'inviolabilité de la Constitution, faire respecter le jeu démocratique...
C'est connu : beaucoup de candidats, y compris ceux de l'opposition actuelle, peuvent avoir le meilleur discours qui soit et, une fois aux commandes du pays, profiter de la position de pouvoir pour tenter de se maintenir par tous les moyens.
Les organisations de la société civile au sein du M23 font très peu confiance aux politiques avec lesquels elles partagent le mouvement. Et, sans crier gare, s'organisent pour se prémunir au cas où... L'expérience a prouvé en Afrique qu'on n'est pas la même personne selon qu'on cherche ou qu'on a accédé au pouvoir.
Le M23 veut s'ériger en sentinelle de la démocratie pour traduire en réalité le slogan "Plus jamais ça...".  
Dimanche 28 Août 2011




1.Posté par YOUSS le 28/08/2011 11:38
la continuite de ce mouvement jusqu'apres la fin de wade importe peu pour le moment, le debat actuel porte sur wade, comment le faire reculer? le reste, on verra, chaque chose a son temps...

2.Posté par KANDJI MOMAR le 28/08/2011 17:03
danjik
Entièrement d'accord avec vous quand vous dites que certains membres du M23, traumatiés par son Excellence le Président Abdoulaye WADE, estiment que celui qui va le remplacer, peut sombrer dans les dérives du pouvoir personnel. J'y ajouterais seulement que ce serait le cas,SI ET SEULEMENT SI,C'EST UN POLITICIEN QUI LE REMPLACERAIT, et ce dont je suis sûr, à mom âme et conscience, et certainement une trés grande partie du peuple Sénégalais,CEST QUE CET ACCIDENT ne risque pas de nous arriver AU FINISH DES ELECTIONS DE 2012, parce ce que maintenant, nous sommes conscients du fait que depuis 1948 ce sont des POLITICIENS qui nous ont toujours dirigés, sans résultats aucuns satisfaisants, allant directement à la POPULATION LABORIEUSE NOUS SOMMES.
Entièrement d'accord aussi avec vous quand vous dites que le M23 veut (je dirai pluôt DOIT) s'ériger en sentinelle de la démocratie pour traduire le Slogan"Plus jamais ça..."
Par contre je m'inscris en faux quand vous dites, je vous cite: C'est connu: beaucoup de candidats, y compris ceux de l'opposition actuelle, peuvent avoir le meilleur discours qui soit et, une fois aux commandes du pays, profiter de la position du pouvoir pour tenter de se maintenir par tous les moyens.
A mon humble avis, nous pouvons soustraire, ou extraire si vous préférer Le Professeur Ibrahima FALL de ce LOT DE CANDIDATS,pourquoi: parce ce que tout simplement, voilà un homme que le pouvoir n'a pas pu, n'est pas parvenu à changer d'un iota et pour preuve,il a commencer à y gouter à patir des FONCTIONS UNIVERSITAIRES qu'il a eu à occuper,
- De 1969 à 1972 Assistant de Droit Public à l'Université d'Amiens en France
- De 1972 à 1974 Chargé d'Enseignement à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- De 1975 à 1978 Maitr de Conférence agrégé à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar
- De 1978 à 2007 Professeur agrégé titulaire à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar
Parallèlement à ces fonctions précitées, il a eu à occuper des FONCTIONS ADMINISTRATIVES ET GOUVERNEMENTALES QUI SONT:
- De 1975 à 1981 Doyen de la faculté des Sciences Juridiques et Economiques de l'Université Cheikh Andta Diop
- De 1983 à 1984 Ministre de l'Enseignement Supérieur et,
- De 1984 à 1990, il a gérer la DIPLOMATIE SENEGALAISE AVEC BEAUCOP DE TALENT, ET SURTOUT D'ETHIQUE ET DE SERIEUX en tant que Ministre des Affaires Etrangères.
Comme FONCTIONS PUBLIQUES INTERNALES, ont peut noter sans risque de snous tromper, les postes suivant;
- De 1992 à 1997 Sous-secrétaire général aux droits de l'homme de l'ONU et Directeur général adjoint de l'Office des Nations Unis à Genève (Suisse)
- De 1997 à 2002 Sous-secrétaire général aux affaires politiques de l'ONU (New-York _ Etats Unis)
- De 2002 à 2007 Sous-secrétaire gégéral et Représentant spécial du Secrétaire Général de l'ONU pour la Région des Grands Lacs (NaÏrobi)
- De 2008 à 2010 Envoyé spécial du Président de la commution de l'Unité Africaine pour la Guinée.
Vous permettrez aussi de citer quelques EXTAITS DE SES PUPLICATIONS SCIENTIFIQUES à savoir:
A) En DROIT CONTITUTIONNEL ET SCIENCE POLITIQUE
. la réforme constitutionnelle du 22 Février 1970 au S2négal
. Droit constitutionnel et authenticité: Le sement du Président de la République
. Sous-développement et démocratie multipartisane: l'expérience du Sénégal
. Le rôle des partis politiques dans l'éléboration et la diffusion du droit en Afrique
B) En DROIT INTERNATIONAL PUBLIC ET RELATIONS INTERNATIONALES
. Contribution à l'Etude du Droit des Peuples à disposer d'eux mêmes en Afrique
. La reconnaissance de la Guinée Bissau et le Droit International
. Des Strutures Nationales de Mise en Oeuvre du Processus d'Intégration en Afrique
. L'Intégration en Afrique de l'Ouest : Défits et perspectives
. des Principes et Moralités Pratiques d'une Mise en oeuvre coordonnée de l'Action des Organisation Internationales en matières de Préventions des Conflits
. Démocratie et développement dans la politique Africaine de François Mitterrand et,
DES DISTINCTIONS ACADEMIQUES HONORIQUES telles que:
. Docteur Honoris Causa de l'Université de Picardie en France
. Docteur honoris Causa de l'Université de Fort Hare en afrique du Sud
Nous pouvons aussi énumérer ce qu'on peut appeler les DIVERS et qui aussi importants dans le cursus du Professeur Ibrahima FALL
. Co-rédacteur du projet de Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples
. Co-auteur de l'Hymne de l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA)
. Coordonnateur et Porte Parole de l'Afrique à la Session Spéciale de l'ONU consacrée à la situation économique critique de l'Afrique (1986)
. Coordonnateur du Projet de rapport du Secrétaire Général de l'ONU sur les causes des conflits et la promotion d'une paix et d'un développement durable en Afrique
. Secrétaire général de la conférence mondiale sur les Droits de l'Homme (Vienne 1993)
. Président honoraire de l'Académie Internationale de Droit Constitutionnel.
En conclusion,je vous demande,peuple laborieux du Sénégal, qui a eu à subir depuis 1948 une politique de politiciens et qui ne vous ont jamais renvoyé l'ascenseur, DE FAIRE COMME LE PEULPLE BENINOIS PANDANTLEURS ELECTIONS PRESIDENTIELLES DE MARS 2011.
En effet ce peuple que l'on a toujours assimilé au peuple sénégalais (parce ayant eu les premiers agrégés de l'Afrique de l'Ouest), a élu YAYI BONI ( candidat indépendant et fonctionnaire international ) LE 15 MARS 2011, et tenez vous bien, AU PREMIER TOUR et AVEC 53% DES VOIX CONTRE 35% DU CANDIDAT ADRIEN HOUNGBEDJI, pourtant candidat unique de l'opposition la plus représentative, formée à partir d'une Alliance politique de l'opposition dénommée l'Union fait la Nation, (UN en abrégé), comme BENNO, chez nous.
Abrégez vos souffrances actuelles et futures mes chers compatriotes, choissant le Professeur Ibrahima FALL.
CROYEZ, IL REPRESENTE ET IL EST LE MEILLEUR PROFIL pour remplacer son Excellence le Président Abdoulaye WADE.



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