DAKARACTU.COM Annoncé pour être effectif le 1er septembre dernier, puis reporté au 1er octobre prochain, le retour à une desserte normale en électricité semble renvoyé aux calendes grecques.
Et pour cause, la centrale en location de 50 Mw est à l'arrêt. A peine connectée au réseau pour une puissance de 20 Mw, cette centrale a cessé de tourner, du fait du problème récurrent d'approvisionnement en combustible. Une situation aberrante, explique le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) dans un document de stratégie : «la Senelec a dû payer le produit là où le plan Takkal prévoit une prise en charge par le Fse (Fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie)». Le document ajoute : «Alors que la situation financière de l’entreprise est catastrophique, le Fse qui devrait servir à l’approvisionnement en combustible de Senelec tarde dans sa mise en œuvre, or la tutelle crie sur tous les toits que l’argent est disponible. Il semblerait que les administrateurs du fonds et la Senelec n’arrivent pas à s’accorder sur les obligations des uns et des autres. Les gestionnaires du fonds cherchent à s’immiscer dans la gestion quotidienne de Senelec. Est-ce que tout ce beau monde mesure la gravité de la situation et les souffrances des populations pour se permettre ce débat inutile ?»
Plus grave, APR Energy LLC, qui devait fournir 150 Mw au terme de son contrat avec l'Apix, s'est aujourd'hui détournée du Sénégal pour se consacrer à un engagement plus rentable qui le lie au Japon. A quand la fin du calvaire des délestages ?
Et pour cause, la centrale en location de 50 Mw est à l'arrêt. A peine connectée au réseau pour une puissance de 20 Mw, cette centrale a cessé de tourner, du fait du problème récurrent d'approvisionnement en combustible. Une situation aberrante, explique le Syndicat unique des travailleurs de l'électricité (Sutelec) dans un document de stratégie : «la Senelec a dû payer le produit là où le plan Takkal prévoit une prise en charge par le Fse (Fonds spécial de soutien au secteur de l’énergie)». Le document ajoute : «Alors que la situation financière de l’entreprise est catastrophique, le Fse qui devrait servir à l’approvisionnement en combustible de Senelec tarde dans sa mise en œuvre, or la tutelle crie sur tous les toits que l’argent est disponible. Il semblerait que les administrateurs du fonds et la Senelec n’arrivent pas à s’accorder sur les obligations des uns et des autres. Les gestionnaires du fonds cherchent à s’immiscer dans la gestion quotidienne de Senelec. Est-ce que tout ce beau monde mesure la gravité de la situation et les souffrances des populations pour se permettre ce débat inutile ?»
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