
DAKARACTU.COM L'argument servi par le ministre de la Fonction publique au Premier ministre, pour ne pas intégrer dans la police les gardes du corps du président de la République, c'est que ces derniers sont âgés de plus de 50 ans. Alassane Ka et Baye Moussé Ba alias Bro, qui ont vu le jour respectivement en août 1961 et en juillet 1958, ont certes atteint cet âge-limite. Mais ceci n'est qu'une excuse diplomatique. Soumeymane Guèye, Bocar Niang et Lamine Faye, nés en août 1963, en février 1965 et en mars 1969 ne sont pas quinquagénaires mais n'ont pas pour autant été recrutés. La véritable raison en est qu'ils ne remplissent pas les conditions relatives au niveau d'études. Si aucun d'entre eux n'a fourni le moindre diplôme dans le dossier soumis au ministre de la Fonction publique, leurs CV le laissent voir.
Lamine Faye est titulaire d'un certificat d'études obtenu en 1981. S'il dit qu'il a fait la classe de seconde en 1986 au lycée Blaise Diagne, son cv n'indique pas où et quand il a obtenu le Bfem. Pourtant, il a été commissionné inspecteur de police de classe exceptionnelle et a bénéficié à ce titre d'un contrat spécial avec l'administration.
Quant à Souleymane Guèye, il a eu, comme tout parcours scolaire, un passage à l'école élémentaire de Médina 5 du CI au CM2 et ne peut témoigner de l'obtention du certificat d'études. Alassane Ka affiche sous la rubrique "Etudes" la mention "Elémentaires jusqu'en 6ème secondaire". Baye Moussé Ba alias Bro fut élève à l'école primaire Clémenceau de Thiès puis soldat de 1ère classe contingent 75/2. Il a pourtant été commissionné inspecteur de police, un poste qui requiert le niveau minimum du Bfem, et est lié à l'administration par un contrat spécial sur cette base.
Les bodyguards de Wade sont en définitive d'anciens calots bleus à la formation scolaire sommaire, commissionnés à des postes au-dessus de leur niveau, et dénués de diplômes qui puissent leur ouvrir les portes de la Fonction publique. Leurs contrats spéciaux vont s'arrêter en même temps que leur collaboration avec Wade. Que faire d'eux qui ont été pendant plus de dix ans au coeur de l'Etat ?
Il y a pire. Parmi les 7 proposés à la régularisation, 2 ne font pas partie de la garde rapprochée du président de la République. Latyr Dione, 52 ans, garde du corps d'Ousmane Ngom depuis 1988, et Souleymane Cissokho, né en janvier 1966, "pilote de sécurité du ministre de l'Intérieur", ont été glissés dans la liste sans en faire partie. Ousmane Ngom a voulu profiter de la vague pour caser "ses" éléments. Le coup a foiré.
Lamine Faye est titulaire d'un certificat d'études obtenu en 1981. S'il dit qu'il a fait la classe de seconde en 1986 au lycée Blaise Diagne, son cv n'indique pas où et quand il a obtenu le Bfem. Pourtant, il a été commissionné inspecteur de police de classe exceptionnelle et a bénéficié à ce titre d'un contrat spécial avec l'administration.
Quant à Souleymane Guèye, il a eu, comme tout parcours scolaire, un passage à l'école élémentaire de Médina 5 du CI au CM2 et ne peut témoigner de l'obtention du certificat d'études. Alassane Ka affiche sous la rubrique "Etudes" la mention "Elémentaires jusqu'en 6ème secondaire". Baye Moussé Ba alias Bro fut élève à l'école primaire Clémenceau de Thiès puis soldat de 1ère classe contingent 75/2. Il a pourtant été commissionné inspecteur de police, un poste qui requiert le niveau minimum du Bfem, et est lié à l'administration par un contrat spécial sur cette base.
Les bodyguards de Wade sont en définitive d'anciens calots bleus à la formation scolaire sommaire, commissionnés à des postes au-dessus de leur niveau, et dénués de diplômes qui puissent leur ouvrir les portes de la Fonction publique. Leurs contrats spéciaux vont s'arrêter en même temps que leur collaboration avec Wade. Que faire d'eux qui ont été pendant plus de dix ans au coeur de l'Etat ?
Il y a pire. Parmi les 7 proposés à la régularisation, 2 ne font pas partie de la garde rapprochée du président de la République. Latyr Dione, 52 ans, garde du corps d'Ousmane Ngom depuis 1988, et Souleymane Cissokho, né en janvier 1966, "pilote de sécurité du ministre de l'Intérieur", ont été glissés dans la liste sans en faire partie. Ousmane Ngom a voulu profiter de la vague pour caser "ses" éléments. Le coup a foiré.
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