Pourquoi Abdou M’baye doit démissionner ? (Samuel A SARR)

Le bons sens et la morale interpellent la conscience d’un homme d’État


Pourquoi Abdou M’baye doit démissionner ? (Samuel A SARR)
« Corruptio optimi pessima ». (La corruption de ce qu'il y a de meilleur est la pire). Ainsi pensait le vieil adage latin, ainsi penserons à coup sûr tous ceux qui aiment Abdou Mbaye tout en restant fidèle à l’intransigeance et à l’inconditionnalité de la morale. Car le compromis est le pire ennemi de la morale et de la vérité : dans le domaine de la morale, le compromis s’appelle compromission, dans le domaine de la vérité, il s’appelle forfaiture. Voilà un premier ministre d’un gouvernement dont l’axe programmatique principal est la bonne gouvernance, mais dont le passé est souillé par la plus grande opération de pillage d’un pays frère par un ancien dictateur. Voilà un premier ministre qui prétend se poser en « champion de la traque des biens mal acquis » contre des compatriotes et qui, pourtant, a admirablement « blanchi » l’argent volé par un dictateur (argent lui sevrant justement d’effort de guerre pour assurer sa défense dans un procès tenu au pays de ce même Premier ministre) !


Voilà un Premier ministre d’un pays devant juger Hussein Habré dont l’avocat, par ailleurs député à l’Assemblée nationale, est certainement rémunéré par l’argent volé au peuple tchadien ! Voilà un premier ministre qui dirige un gouvernement dans lequel siègent des ministres dont le parti gouvernait à l’époque où Hussein Habré recyclait l’argent puisé dans les caisses du Trésor de l’État tchadien ! Conjoncture et temporalité ne sont pas opposables aux principes fondamentaux de la bonne gouvernance et de la morale. Nous pensons que le fer de lance de la lutte contre la corruption et l’impunité est d’abord l’exemplarité, le leadership en termes de probité morale et de rigueur, or quelle est l’image que renvoie présentement le premier ministre ? Cette image est celle d’un homme qui s’investit dans l’arbitrage d’un combat où il a été lui-même un des principaux protagonistes.


Cette image est celle d’un homme qui combat d’une main ce qu’il avait, il n’y a guère longtemps, béni de l’autre. Abdoul est un homme respectable et même très aimable, mais la justice et le droit ne s’accommodent pas de compromis ; la morale non plus. On ne peut pas, sous peine de violer royalement les principes élémentaires de la logique, poursuivre des gens pour délit de détournement d’argent planqué à l’étranger et, en même temps, rester aux commandes d’un pays chargé de juger un homme ayant lui aussi détourné l’argent de son pays pour le planquer dans le même pays. On nous dira qu’à l’époque le premier ministre du Sénégal n’était pas décideur, qu’il était simplement le directeur d’une banque chargée par les autorités d’alors de sauver de l’argent volé.


Á cela nous répondrons que, ne serait-ce que sur le plan moral, cet acquiescement est suffisamment blâmable pour empêcher le premier ministre de se poser adepte de la bonne gouvernance. Car le symbole même de la mal gouvernance doit aujourd’hui être jugé pour crimes que ce premier ministre a contribué à rendre impunis. L’homme politique français, Saint-Just a dit que « les institutions sont la garantie du gouvernement d'un peuple libre contre la corruption des mœurs, et la garantie du peuple et du citoyen contre la corruption du gouvernement ».


La réflexion qui découle de cet aphorisme de Sain-Just est que devient alors la nation lorsque les institutions chargées de protéger contre la corruption des mœurs sont elles-mêmes corrompues ? Or Abdoul Mbaye est une institution, précisément celle d’un pays qui prétend instaurer la gouvernance vertueuse. Un citoyen lambda aurait aidé Habré à cacher sa fortune, cela ne gênerait pas autant que gêne la présence d’Abdoul Mbaye à la tête du gouvernement. S’il en ainsi c’est parce que la base même de la bonne gouvernance est l’exemplarité et l’irréprochabilité des élites politiques. S’il est ainsi c’est parce que comme le disait Platon, « le plus grand mal, à part l'injustice, serait que l'auteur de l'injustice ne paie pas la peine de sa faute ». Or si l’argent volé au peuple tchadien grâce à la générosité des autorités sénégalaises aidées à l’époque par l’actuel premier ministre n’est pas restitué avec les intérêts, le procès de Hussein Habré sera juste une mascarade. Et tout le monde sait que ce qui a aidé à rendre jusqu’ici impunis les crimes de Habré, c’est grâce, en partie, à la fortune de ce dernier.


Dès lors ces questions se posent avec insistance à M. Abdoul MBaye :


1. - Monsieur le PM avez-vous oui ou non la double nationalité ? Excusez notre curiosité, mais nous pensons que les Sénégalais doivent savoir et que c’est un acte de bonne gouvernance que de jouer la transparence.
2. - Est-il vrai que c’est vous-même qui receviez les relevés bancaires de M. H. Habré sous l’indication « sous couvert de Abdoul M’baye Dg de banque » ?
3. -Est-il vrai que c’est vous qui aviez fait migrer le compte bancaire de M. H Habré à BST lorsque vous quittiez la CBAO ? La réponse à cette question permettrait au peuple de savoir votre degré de responsabilité dans cette affaire.
4. -Avez-vous oui ou non repris la BST avec l’argent de Habré et celui d’autres « amis » ? Le peuple a besoin de savoir la nature et l’étendue de l’expertise de ceux qui le dirigent.
5. -Monsieur le PM pourquoi n’avez-vous pas fait la déclaration de votre patrimoine ? Est-ce pas crainte qu’on découvre votre enrichissement illicite comme simple directeur de banque ?
6. -Monsieur le PM, quelle image alors l’actuel Premier ministre enverra au monde et aux citoyens sénégalais lorsque des interpellations seront dépistées entre les crimes financiers et ceux de sang commis par Habré ?


La corruption est avant tout l’incitation à agir contre le devoir, car elle se définit comme « un acte qu'une personne accomplit dans l'exercice de ses fonctions ou en profitant de celles-ci, et qui est de nature à procurer une facilité juridique ou financière à son auteur ou aux tiers ». Or supposons que l’actuel premier ministre n’ait tiré aucun profit de l’opération de recyclage de l’argent pillé par Habré, qui peut nier que cela a profité à ce dernier ? S’enrichir illicitement ou aider quelqu’un à le faire sont tous deux des actes de corruption : l’État du Sénégal, aidé par l’ancien directeur de la CBAO, a donc été corrompu dans cette affaire Habré car il y a manifestement transaction douteuse et illicite.


Quels bénéfices la banque ayant permis cette transaction en a tirés ? Puisque l’actuel premier ministre était directeur de ladite banque, qui peut nier qu’il en a tiré des avantages ? Que l’acte commis ne fut pas condamnable sur le plan pénal ou pas n’a aucune espèce d’importance ici : le principe est foncièrement le même ; et il est contraire à la morale et à l’éthique de la bonne gouvernance. Car si Abdoul Mbaye n’avait pas été actionné par les autorités de l’époque, on comprendrait que les banques sont avant tout mues par l’intérêt tant que les sommes reçues ne dépassent pas certaines proportions, mais le problème est qu’il a été effectivement actionné. Imaginons que l’actuel premier ministre français ait été mêlé à un problème similaire à celui d’Abdoul Mbaye, serait-il encore à son poste ? Les États-Unis sont prétendument décidés à aider le Sénégal à lutter contre la corruption et la concussion, pourtant ce pays qui semble nous servir de repère ne tolère jamais qu’une personne dont l’itinéraire, même dans le privé, a été ternie par des suspicions, soit promue à des postes de responsabilité.


Mais le problème d’Abdoul Mbaye est encore plus grave dès qu’on envisage la question en rapport avec le procès Habré que notre pays va abriter. Il n’y a aucun doute que les nombreux crimes commis par l’ancien dictateur tchadien ont des connexions avec l’impunité dont il a joui jusqu’ici. Peut-être même que sans cet argent Habré n’aurait trouvé asile nulle part ailleurs en Afrique et que le peuple tchadien aurait depuis lors soldé ses comptes avec le dictateur. C’est peut-être justement tout le sens de la motion de censure intentée contre l’actuel premier ministre par l’opposition parlementaire. En effet, la démission d’Abdoul Mbaye de son poste de premier ministre serait non seulement un signal que le procès ne sera pas un simulacre, mais aussi une preuve de cohérence dans la démarche.


Un signal fort, car nul ne sait ce que la défense de Habré pourrait mijoter en coulisse avec ou contre les autorités politiques ou judiciaires pour éviter au procès d’arpenter certains sentiers périlleux. Une preuve de cohérence, car à moins de circonscrire a priori les limites de ce futur feuilleton judiciaire, on devrait déblayer le terrain pour rendre disponibles toutes les informations pouvant éclairer cette affaire. On ne peut pas prétendre juger un criminel au nom de l’Afrique, avec l’argent des Africains et de la communauté internationale, tout en gardant sur son sol de l’argent spolié par la facilitation d’un ancien directeur de banque aujourd’hui premier ministre. Il n’ya pas de sens à tenir ce procès au nom de la bonne gouvernance, de la justice et de la lutte contre l’impunité et garder à la tête de son gouvernement un homme qui fut partie prenante d’une longue et nébuleuse affaire d’argent ayant permis à un criminel d’acheter sa liberté.


Que serait aujourd’hui le sort d’Hussein Habré sans les relations complexes qu’ils bâties autour de l’argent recyclé par l’entremise de l’actuel PM ? Á la jeunesse du Sénégal on renvoie l’image que le passé n’importe pas tellement dans la promotion politique et sociale. Il faut comprendre l’exigence de la démission d’Abdoul Mbaye, non sous l’angle de l’émotion, mais sous celui des principes. Qu’est ce qu’une exigence de bonne gouvernance qui est sélective ? Qu’est ce qu’une bonne gouvernance qui n’est telle que lorsqu’on l’applique conjoncturellement ? Voici un Tchadien qui, parce que dans les années qui ont suivi la chute du dictateur, n’a pas pu bénéficier du vaccin contre la poliomyélite, est handicapé à vie. Cette victime indirecte apprend que c’est le pays qui a protégé et fructifié l’argent qu’a volé Habré au peuple tchadien qui juge ce dictateur : que pensera-t-il du Sénégal ? Que pensera-t-il de la bonne gouvernance sénégalaise, lui qui voit les premiers bénéficiaires de l’argent spolié à son pays parader et chanter la bonne gouvernance sous tous les toits ?


Voici un autre Tchadien dont le père et la mère ont perdu la vie à cause de Habré, et qui apprend que celui qui a recyclé l’argent sale de ce dernier est actuellement premier ministre du pays où est tenu le procès de ce dictateur. Il se désolera de cette énorme supercherie politico-juridique parce qu’il pourrait s’imaginer que de la même manière que le Sénégal a abrité Habré pour son argent, de la même manière c’est encore l’argent qui motive son activisme dans le procès de ce dernier. Il faut dire que la démission du premier ministre de son poste serait au moins un gage de volonté de transparence et d’un désir d’aller au fond de ce dossier en cernant l’ensemble de ses ramifications. Par contre son maintient aujourd’hui à ce poste pourrait légitimer toutes les supputations et extrapolations des requérants. Au regard de la morale, de la loi et du principe du bon voisinage,


Monsieur Abdoul Mbaye devrait donc rendre le tablier : sa propre personne en sortirait grandie et son gouvernement aurait finalement les coudées franches pour parler au Sénégal et dans le monde, avec autorité et pertinence, de la bonne gouvernance et de la traque des biens mal acquis. Car, en termes de biens mal acquis, c’est difficile d’imaginer pires que ceux que Habré a déposés dans la banque dont M. Abdoul Mbaye fut le directeur à l’époque. « Un seul mauvais exemple, une fois donné, est capable de corrompre toute une nation, et l'habitude devient une tyrannie », disait fort justement Voltaire. L’exemple qu’on est en train de donner aux Sénégalais en tentant non seulement d’absoudre le premier ministre par son maintient à son poste, mais aussi par la négation de sa responsabilité dans l’affaire des biens d’Habré blanchis est pitoyable.


On est donc dans un pays où la nature et la qualification des faits dépendent exclusivement de l’époque et de la position du mis en cause. Pire que la doctrine de la relativité (à ne pas confondre avec le relativisme) des sophistes de l’antiquité grecque, cette arrogance consistant à vouloir à tout prix maintenir Abdoul Mbaye à son poste est un très mauvais exemple pour les citoyens. Dans toutes les démocraties dignes de ce nom, cet honorable monsieur démissionnerait ou serait poussé à le faire, le temps de laver son honneur et de mettre la république à l’aise. L’argument consistant à dire qu’à l’époque, les faits incriminés n’étaient pas prévus et punis par la loi ne nous semble pas pouvoir prospérer dans le contexte actuel.


Il faut juste à ce propos rappeler la profonde thèse de Durkheim selon laquelle : « Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune. Nous ne le réprouvons pas parce qu'il est un crime, mais il est un crime parce que nous le réprouvons ». La conscience commune est universellement et constamment froissée par le recèle, elle est toujours profondément heurtée par l’argent volé et recyclé. La conscience commune ne peut pas accepter qu’un premier ministre, dont le séjour dans le privé est si pavé d’actes réprouvés par elle, ne daigne pas démissionner pour permettre à la justice de faire correctement son travail. Elle ne peut pas comprendre qu’au moment où se prépare le procès d’un des plus grands criminels financiers et de sang, l’une des personnalités ayant servi de parrain à ce criminel soit à la tête du gouvernement.


La dichotomie faite entre la faute prétendument « morale seulement »commise par l’actuel premier ministre et celles contre lesquelles se bat légitimement son gouvernement ne nous semble pas pertinente. Un principe est un principe : combien de fois les Africains se sont plaints auprès de la Suisse et d’autres pays occidentaux sous prétexte qu’ils abritent les fonds détournés par des chefs d’État africains ? Comment peut-on avoir le courage de juger un criminel dont une partie des crimes est commise grâce à celui qui dirige le gouvernement qui collecte des fonds pour que son procès soit tenu ? Sur un plan plus global encore, de quel œil la communauté internationale verrat-elle la campagne de traque des biens mal acquis par un régime à la tête duquel se trouve un premier ministre dont le patrimoine est incontestablement souillé par les biens mal acquis d’un Habré dont l’atrocité et l’ampleur des crimes sont incommensurables à celles des personnes poursuivies dans le cadre de cette traque ?


En persistant à faire la sourde oreille face à toutes ces légitimes récriminations, notre gouvernement et son premier ministre pourront dire ce qu’ils veulent avec les plus belles formules littéraires, mais ils n’empêcheront pas aux citoyens de répéter inlassablement la formule de Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889) : « si Judas vivait, il serait ministre d’État » , et je rajouterai, dans le gouvernement d’abdoul mbaye.


Samuel A SARR
Ancien Ministre d’Etat
Président de l’Institut Libéral
Eternel Wadiste
Vendredi 28 Décembre 2012
Samuel A SARR



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

15.Posté par chico le 28/12/2012 11:53
Samuel SARR ,
**Tu veux nous faire oublier le scandale entre toi et l'entreprise Technimex a propos du projet de renforcement de réseau MT de Dakar pour un montant de 10.000.000.000 F qui n'a jamais été réalisé , et l'entreprise jamais sanctionnée.

**Nous avons encore en mémoire le marche électrification rurale convention 16 que tu as donne a ton ami Pape Ale Gueye qui avait fourni des poteaux bois non traités contre les termites pour un montant de 2.000.000.000 F et qui on fini par tomber au bout de 6 mois et que SENELEC a remplacé en catimini par ses fonds propres.

**Nous avons encore en mémoire la fourniture d’équipement électrique avec toujours ton ami Pape Ale Gueye de Mina technologie pour du matériel non conforme a hauteur de 20% du marché. Matériel qui est toujours visible au niveau de "SENELEC hann".
**La vérité est que vous avez volé toutes nos économies avec la complicité de certains cadres de la SENELEC qui ont réceptionné ces équipements et ses chantiers non conformes ou jamais exécuté à 100%.
Certes Modibo DIOP était un voleur que vous avez fait emprisonner ,mais sachez que vous êtes du même acabit. TOUS DES VOLEURS.

14.Posté par kanko le 28/12/2012 11:51
Absolument d'accord avec MAMADOU GAYE pour citer la jurisprudence MAMADOU SECK qui a eu à démissionner pour laver son honneur et est revenu , une fois blanchi par la Justice. C'est cet acte de grandeur qui est demandé à ABDOUL MBAYE , tout simplement.

13.Posté par penda le 28/12/2012 11:30
Au senegal le ridicule ne tue pas sinon les samuel sarr ousmane ngome oumar sarr et consort mourrons

12.Posté par AL ASSANE SYLLA le 28/12/2012 11:06
terminus de l'arrogance et de la gabegie
Les révélations d'Abdoul Mbaye sur les douze ans de règne de Wade ont laissé beaucoup de sénégalais pantois . Personne n'imaginait que le désastre avait atteint de tels sommets .Des milliards jetés à la fenêtre des futilités pendant que les priorités sont royalement oubliés . Au début de l'alternance , bon nombre de nos compatriotes certainement de bonne foi se transformaient volontiers en boucliers de Wade , demandant à ce qu'on le laissât travailler et que les critiques étaient encore précoces . Mais plus on avançait , plus la certitude se faisait jour que ce monsieur et son entourage n'était pas animé par une volonté de servir mais plutôt de se servir. Sinon comment en douze ans ces messieurs et dames ont pu accumuler de telles fortunes .personne par contre n'a pu imaginer dans ses cauchemars les plus persistants le degré de gabegie tel que indiqué par le premier ministre à l'assemblée nationale . C'est tout simplement un crime .
Alors allumer des contre feux tels qu'une motion de censure pour détourner l'attention du peuple sur les audits est un exercice qui leur vaudra davantage de mépris et de rejet puisque personne n'est dupe dans ce stratagème. Que Samuel Sarr et tous ses comparses ne se ridiculisent pas davantage , qu'ils soient moins arrogants et qu'ils acceptent le jeu démocratique dont l'un de ses éléments est la reddition de compte après avoir géré des deniers publics .

11.Posté par ekoua le 28/12/2012 10:47
TOI AUSSI SAMUAL, TU OSES PARLER AULIEU D'ALLER TE CACHER.
ATTENDS QU'ON OUVRE A NOUVEAU LE DOSSIER SUR L'ASSASSINAT DE MAITRE BABACAR SEYE EN PLUS DES MILLIARDS VOLES QUI VONT L'ACTUALITES.

10.Posté par léral le 28/12/2012 10:37
''Imaginons que l’actuel premier ministre français ait été mêlé à un problème similaire à celui d’Abdoul Mbaye, serait-il encore à son poste ? Les États-Unis sont prétendument décidés à aider le Sénégal à lutter contre la corruption et la concussion, pourtant ce pays qui semble nous servir de repère ne tolère jamais qu’une personne dont l’itinéraire, même dans le privé, a été ternie par des suspicions, soit promue à des postes de responsabilité.'' regardes toi dans ce passage M Sarr. Est-ce que tu devrais exercer des fonctions de hautes responsabilités dans ce pays? es-tu exclusivement de nationnalité sénégalaise ou tu es encore gambien? as-tu participé à l'assassinant de Me Seye? avez-vous blanchit de l'argent pour être aussi immensément riche? As-tu volé l'argent de la SENELEC avec tes magouilles sur la location des machines offertes au Sénégal et dont bizarement on trouve des traces de leur location dans des lignes budgétaires? L'ensemble de ces question feront éclirare la vérité au lieu de saouler avec tes articles de merde. Crier à hue et à dia, le peuple souhaite disposer de 1000 abdoul Mbaye qu'un seul parmi vous. Nous comprennons votre acharnement. Aprés vous avoir refusé l'ouverture d'un compte pour servir de tremplin à tes exercices de blanchiment d'argent et aprés avoir montrer à l'assemblée nationale vos limites qui s'opposent à son expertise et sa probité, tu veux jouer les temps morts. Désolé, le match est terminé, la sentence est dite. vous allez regagner la citadelle du silence pour que l'effort de bonne gouvernance se matérialise sans bruit.

9.Posté par mamadou gaye le 28/12/2012 10:26
l'important ici n'est pas l'auteur, mais la pertinence des idées avancées. Et j'avoue qu'elles sont conformes aus exigences et principes de l'Ethique, de la Morale, de la bonne Gouvernance et de la République dont se réclament du reste l'APR et le Gouvernement de M.Abdou MBAYE. Par conséquent Abdou MBAYE doit démissionner ou etre démis dans l'intéret du Sénégal. Et si à l'issue du procés, il est prouvé qu'il n'est en rien concerné,il pourra reprendre des responsabilités publiques comme le veut la jurisprudence Mamadou SECK. Ce n'est ni une querelle politicienne, ni une opposition crypto-personnelle, mais la préservation de l'image du Sénégal qui ,au delà d'etre le champion de la Démocratie,se doit aussi d'etre au peleton de tete de la bonne gouvernance.

8.Posté par aviseur le 28/12/2012 10:09
Tres pertinent j'avoue. C'est vrai ça laisse des doutes apres ces questions.

7.Posté par bosse le 28/12/2012 10:08
Un voleur qui crie au voleur , Toi c'est l'affaire maitre seye qui t'attends

6.Posté par Diagne le 28/12/2012 10:02
Je ne comprends pas certains de nos compatriotes. Ils ne prennent même pas le temps de lire l'article pour ensuite balancer des commentaires dépourvus de logique.
Le texte est bien fait et limpide !!

5.Posté par net le 28/12/2012 09:49
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4.Posté par Maestro Diallo le 28/12/2012 09:44
A juste titre, M. Sarr vous avez parfaitement raison. Le texte est très limpide et pensée très juste. la démission de Abdoul Mbaye n'est pas une exigence politique comme le pense certains sénégalais (Majorité présidentielle) mais plutôt d'ordre éthique et de moral et plus encore un geste diplomatique fort qui hissera les institution de notre pays haut dans le sphères de la grande démocratie. On ne peut juger un criminel alors que celui qui doit organiser ce jugement est un complice. Ce n'est même pas logique. M. Mbaye vous êtes honorable et même aimable comme le dis bien M. Sarr mais c'est l'honorabilité du SÉNÉGAL qui est en jeu. Les députés libéraux et les non inscrit qui ont déposés cette motion n'ont rien contre votre personne, car vous n’êtes pas un homme politique, mais vous pouvez être un homme d 'État en démissionnant pour rendre la démocratie sénégalaise forte et la justice digne.
Mais en persistant à rester à ce poste, vous foncer droit vers le mur de la honte et avec vous le senegal. Imaginer seulement que la défense vous attrait devant la barre à titre de témoin alors que vous êtes PM. Qui va répondre le P.M ou l'ex D.G? Comme ex D.G, vous pouvez aider la justice de votre pays à triompher et comme PM, vous serez sous huminité,vous pourrez pas répondre. Résultat le procée est suspendu. Alors vous serez responsable de la honte de la justice du SÉNÉGAL. Qu'en penserez votre Honorable Père, Imminent homme de justice et d’éthique?

3.Posté par Leuz le 28/12/2012 09:32
Toi samuel sarr (ton nom ne mérite même pas d'être écrit en majuscule) va te faire foutre! tu n'as de leçon a donner à qui que ce soit ordure, voleur, assassin de Maître Babacar Sèye.

2.Posté par elpistolero le 28/12/2012 09:18
Comme disait l'autre, le ridicule ne tu plus dans ce pays et dommage de voir des gens qui n'ont pas honte d'avoir honte sinon comment comprendre que Samuel Wade Sarr qui à un moment disait avoir renoncé à la nationalité sénégalaise pour s'installer en Gambie poser la question de la double nationalité? Samuel range ta queue entre tes fesse et disparait de notre champs de vision c'est ce que tu as de mieux à faire

1.Posté par Mouride le 28/12/2012 08:53
Tu es un voleur Samuel, J'espere que tu rendras des contessssssssssssss.

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