À la barre, il a déclaré que son jeune cousin lui devait 53.000 francs Cfa. "Cet agent était destiné à payer une facture, mais il m'a dit qu'il l'a égaré. Il y'a une dispute par la suite, je l'ai bousculé et il a cogné le comptoir. Je n'ai pas remarqué de blessure. Je lui ai même fait un pansement. Ensuite, il a commencé à somnoler vers les coups de 23 heures. J'ai essayé de le réveiller en vain. Le défunt est mon cousin, il a 13 ans", se dédouane-t-il.
Le président du tribunal lui rappelle que son acte est très grave. Vous deviez le conduire à l'hôpital à la vue du sang. Il rétorque : "je n'avais pas vu la blessure".
À son tour, le frère Mamadou Mactar Diallo a fait savoir que la victime l'a appelé vers 23 heures en lui disant qu'il souffrait de maux de tête. Je l'ai conduit à l'hôpital, il n'a voulu rien me dire. Et c'est après l'interrogation du médecin, qu'il a avoué s'être cogné la tête.
Invité à faire son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale. Quant à la défense, c'est une tragédie qu'on peut comprendre, car le prévenu ne fait que pleurer.
"À la vue du sang, il croyait que c'était un petit bobo. C'est pourquoi, il lui a mis un sparadrap. Cette affaire a été minimisée au point que la victime est décédée. C'est le destin", a plaidé la robe noire. Ainsi, elle sollicite une application douce de la loi, car le mise en cause est déjà marqué par cette mort qu'il a causé, mais de façon involontaire. Le jugement sera rendu le 15 février prochain...
Le président du tribunal lui rappelle que son acte est très grave. Vous deviez le conduire à l'hôpital à la vue du sang. Il rétorque : "je n'avais pas vu la blessure".
À son tour, le frère Mamadou Mactar Diallo a fait savoir que la victime l'a appelé vers 23 heures en lui disant qu'il souffrait de maux de tête. Je l'ai conduit à l'hôpital, il n'a voulu rien me dire. Et c'est après l'interrogation du médecin, qu'il a avoué s'être cogné la tête.
Invité à faire son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis une application de la loi pénale. Quant à la défense, c'est une tragédie qu'on peut comprendre, car le prévenu ne fait que pleurer.
"À la vue du sang, il croyait que c'était un petit bobo. C'est pourquoi, il lui a mis un sparadrap. Cette affaire a été minimisée au point que la victime est décédée. C'est le destin", a plaidé la robe noire. Ainsi, elle sollicite une application douce de la loi, car le mise en cause est déjà marqué par cette mort qu'il a causé, mais de façon involontaire. Le jugement sera rendu le 15 février prochain...
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