Portrait de la semaine. Nom: Abdou Mbow, Signe distinctif: Flibustier combatif.


Portrait de la semaine.  Nom: Abdou Mbow, Signe distinctif: Flibustier combatif.
DAKARACTU.COM On peut dire d’Abdou Mbow, quand on évoque sa petite taille, que « la bonne taille d’un homme, c’est quand les pieds touchent bien par terre ». Réaliste et terrien, ce garçon a tout petit été guidé par le désir de responsabilité, ce désir qui vient du fait qu’on ne laisse son destin entre les mains de personne, et qu’on prend les choses à sa charge. Il a quinze ans lorsqu’il devient, au CEM Mamadou Diao de Thiès, président du foyer des élèves. Commence alors sa vie syndicale, celle qui va plus tard dicter ses choix politiques, qu’il renforcera au lycée Malick Sy de Thiès dont il sera aussi président du foyer socio-éducatif. Pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Il continue à l’Université Cheikh Anta Diop où il est président de la Coordination des étudiants et élèves de Thiès et de l’Amicale de la faculté de lettres et sciences humaines. En 2000, il est avec Mbaye Jacques Diop au Ppc puis, du fait de la fusion de ce parti avec le Pds, intègre le Ben de l’Ujtl sous Modou Diagne Fada et naturellement devient porte-parole de l’Ujtl de Aliou Sow. C’est en 2008 qu’il est appelé auprès de Macky Sall comme chargé de mission à l’Assemblée nationale et il vivra en direct l’éviction brutale de ce dernier du perchoir et démissionnera de son poste avant de quitter le premier le Parti démocratique sénégalais. Il suit Macky Sall dans sa traversée du désert et devient membre fondateur de l’Apr, coordonnateur du Mouvement des jeunes républicains. Abdou Mbow est de tous les combats et il est endurant. Son courage militant le maintient dans le cercle restreint des conseillers de Macky Sall. A la victoire de ce dernier à la présidentielle, tout le monde s’attend, parce que c’est la coutume, à le voir s’installer au ministère de la Jeunesse. De là viendra la frustration des jeunes de l’Apr qui ne comprennent pas la feinte du chef de l’Etat et prennent cette décision pour une non-récompense du travail des jeunes dans le résultat de la présidentielle. Il défend son mentor bec et ongles, affirmant contre l’avis de ses camarades, qu’ils ne s’étaient pas battus pour des postes de ministre, ayant bien des stations où faire valoir leurs désirs de changement et où fourbir leurs armes pour accomplir leurs idéaux. Abdou Mbow devient donc député et décide de se battre à l’Assemblée nationale pour y incarner la rupture à laquelle il croit dur comme fer. Pour cet homme affable et féru de mbalakh et de bons mots d’esprit, le pouvoir n’est rien d’autre qu’une incarnation d’une vérité sur la Terre. Il se veut donc un modèle pour sa génération qui souhaite que la manière de faire de la politique change radicalement. A 35 ans, il est le benjamin du bureau de l’Assemblée Nationale, comme secrétaire élu, et ambitionne de marquer son passage dans cette institution. Il souhaite être un député qui va vivre et bouger seulement mû par l’intérêt des populations. Des mots vains et justes sonores ? Non, il continuera à être fréquent dans sa ville de Thiès où il se rend systématiquement tous les weekends. Abdou Mbow défend l’idée que, contrairement aux personnalités nommées, les élus se doivent d’être à tout temps en symbiose avec leurs mandants. C’est cette image qui, pour lui, doit symboliser cette législature, pour ne jamais avoir l’impression qu’on s’est trompé sur les choix des hommes et des femmes qui siègent Place Soweto. Abdou Mbow n’est pas préoccupé par sa carrière personnelle. Pour que la rupture dont il a été convaincu de la nécessité par Macky Sall soit effective, il ne négligera aucune des qualités qu’il se voit incarner, la détermination, la loyauté, la combativité, la fidélité et la générosité, qualités qu’il a concentrées dans 160 centimètres de vitalité et d’énergie, énergie qu’il dépense jusqu’à la dernière onde. C’est pour cela que, souvent le soir, alors qu’il vous a posé une question et que vous êtes sur le point de lui répondre, vous constatez, attendri, qu’il s’est endormi, au bord du canapé. Simplement. Profondément serein. Jusqu’au combat du lendemain.
Samedi 11 Août 2012



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21.Posté par tarkhiss le 11/08/2012 23:59
il faut aussi rectifier;il n'a jamais ètè president du foyer du lycee.en son temps c'est bachir diawara qui l'etait,il etait chargè des relations exterieures

22.Posté par lecteur le 12/08/2012 00:30
Je ne connais pas Abdou Mbow mais franchement en lisant certains commentaires je me dis qu'il est en avance sur ces gens avec leurs commentaires bidons et pourvus de jalousie. Au moment ou il se battait dans l'arène politique pour devenir ce qu'il est, ou est ce que vous étiez ? La jalousie, ce n'est pas bon mes amis. Quant à Cheikh Yérim SECK, il n'a fait que son travail de Journaliste avec tranquillité. C'est à vous d'aller faire les vôtres !

23.Posté par bakh le 12/08/2012 00:41
sénégalai mo sokhor

24.Posté par age le 12/08/2012 01:47
35 ?

25.Posté par age le 12/08/2012 01:48
35?

26.Posté par defoumako le 13/08/2012 17:29
bayilène sokhor abdou daf ko niass way ! foulou camp la ba bandé tortes! deu nguène eugneuti ! khol you tang rek allez abdou tia kow tia kanam! d'ailleurs tu seras président sène khol yi geuna dag nak ! abdou abdou abdou abdou abdou abdou!!!!!!!!!!weeeeeuuuuuuuuuyyyyyyy

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