L’Union des transitaires patriotes du Sénégal a tenu une conférence de presse ce mercredi pour exposer les difficultés auxquelles les acteurs portuaires sont confrontés, ainsi que les blocages qui entravent le repositionnement du port de Dakar. Lors de sa déclaration, Ibrahima Diène, chargé de la communication de cette structure, a détaillé les manquements qui constituent un frein majeur au développement de cette infrastructure stratégique.
« Le port de Dakar traitait en moyenne 950 000 conteneurs par an. Aujourd’hui, nous en sommes à 500 000 conteneurs par an », a-t-il révélé. « Les causes de cette baisse sont nombreuses, mais nous demandons aux autorités compétentes de discuter avec les compagnies de consignation qui imposent des taxes excessives. Ces surcoûts pèsent sur les importateurs, qui subissent également des difficultés liées au système de dédouanement. En fin de compte, ces montants sont répercutés sur le marché local, et c’est le consommateur qui en paie le prix », a-t-il déploré.
Concernant le secteur du transport, M. Diène a souligné que les autorités ont décidé de ne plus accorder d’agréments de transport aux entreprises disposant de moins de cinq camions. « On refuse de donner des agréments aux vrais transporteurs », a-t-il dénoncé. Il a également mentionné que des milliers de camions sont immobilisés dans le port, alors que les activités sont à l’arrêt. « Cette situation affecte gravement des milliers de pères de famille qui dépendent de ces emplois », a-t-il regretté.
Les membres de l’Union des transitaires patriotes du Sénégal ont appelé les autorités à impliquer l’ensemble des acteurs portuaires dans la politique de repositionnement du port. Ils ont également interpellé le président de la République sur l’avenir de cette entreprise publique stratégique, soulignant l’urgence de prendre des mesures pour relancer son activité et préserver son rôle économique.
« Le port de Dakar traitait en moyenne 950 000 conteneurs par an. Aujourd’hui, nous en sommes à 500 000 conteneurs par an », a-t-il révélé. « Les causes de cette baisse sont nombreuses, mais nous demandons aux autorités compétentes de discuter avec les compagnies de consignation qui imposent des taxes excessives. Ces surcoûts pèsent sur les importateurs, qui subissent également des difficultés liées au système de dédouanement. En fin de compte, ces montants sont répercutés sur le marché local, et c’est le consommateur qui en paie le prix », a-t-il déploré.
Concernant le secteur du transport, M. Diène a souligné que les autorités ont décidé de ne plus accorder d’agréments de transport aux entreprises disposant de moins de cinq camions. « On refuse de donner des agréments aux vrais transporteurs », a-t-il dénoncé. Il a également mentionné que des milliers de camions sont immobilisés dans le port, alors que les activités sont à l’arrêt. « Cette situation affecte gravement des milliers de pères de famille qui dépendent de ces emplois », a-t-il regretté.
Les membres de l’Union des transitaires patriotes du Sénégal ont appelé les autorités à impliquer l’ensemble des acteurs portuaires dans la politique de repositionnement du port. Ils ont également interpellé le président de la République sur l’avenir de cette entreprise publique stratégique, soulignant l’urgence de prendre des mesures pour relancer son activité et préserver son rôle économique.
Autres articles
-
Guinée: report du procès en appel d'un opposant pour offense au chef de la junte
-
Niger: le chef du régime militaire proclamé président de la république
-
Football : la Côte d’Ivoire renonce à organiser la CAN U20 à quelques semaines du coup d’envoi
-
Secteur minier – Fonds d'appui et de péréquation et fonds d'appui au développement local : "Les élus locaux doivent se mobiliser pour récupérer cette manne financière" (Demba Seydi, CAJUST)
-
Communiqué du CNRA aux médias : Le CDEPS exprime son inquiétude, relève des manquements du régulateur et l’appelle à faire preuve de responsabilité.