DAKARACTU.COM Depuis l’avènement de l’alternance, en mars 2000, il s'en passe des choses tout autour de l’aéroport Léopold Sédar Senghor. Le bradage des terres du périmètre aéroportuaire, officiellement pour financer la construction du Monument de la Renaissance Africaine, n'est que la partie émergée de l'iceberg. La boulimie foncière a touché tout le pourtour et a bénéficié à différents clients du régime. Les syndicalistes, qui devaient s'ériger en sentinelles, ont été adoucis par des attributions ou des promesses de terrains.
Le mur de clôture a été déplacé dans sa partie sud-ouest où des habitations poussent comme des champignons. Du coté de la VDN, sur l’axe de la piste 36 /18, un immeuble est entrain d’être érigé à 15 m de la rampe d’approche. Les techniciens sont unanimes qu'il ne doit pas y avoir de construction sur un rayon de 300 m de l’axe de la piste. Nonobstant la sommation des autorités aéroportuaires, le propriétaire de ce chantier, un haut d'en-haut, persiste et poursuit ses travaux. Il ignore certes le danger auquel il se soumet lui-même et soumet les passagers et tous ceux qui fréquentent l’aéroport. Les rampes d'approche abritent le « localizer » et indiquent aux pilotes la pente de la piste mais aussi l’éclairage lors de l’atterrissage. Leur vue ne doit en aucune manière être obstruée.
Courant juin, des voleurs ont sectionné les câbles souterrains, plongeant dans une obscurité totale le pourtour de l’aéroport pendant des heures. Sur place, les poteaux coupés sont encore visibles. Ils sont fabriqués à base d'un métal convoité par les ferrailleurs du fait de sa qualité et de son prix.
Créée en 2008, l'Agence des aéroports du Sénégal (ADS) réalise aujourd'hui plus de 30 milliards gérés par ses dirigeants en complicité avec certains cadres du ministère de tutelle. Aux dernières nouvelles, la gestion est en passe d'être confiée pour trente ans à une société allemande. Pourquoi affecter à des intérêts étrangers un bijou qui fait des recettes annuelles de plus de 30 milliards de francs CFA ? Un dossier à scruter de près.
Le mur de clôture a été déplacé dans sa partie sud-ouest où des habitations poussent comme des champignons. Du coté de la VDN, sur l’axe de la piste 36 /18, un immeuble est entrain d’être érigé à 15 m de la rampe d’approche. Les techniciens sont unanimes qu'il ne doit pas y avoir de construction sur un rayon de 300 m de l’axe de la piste. Nonobstant la sommation des autorités aéroportuaires, le propriétaire de ce chantier, un haut d'en-haut, persiste et poursuit ses travaux. Il ignore certes le danger auquel il se soumet lui-même et soumet les passagers et tous ceux qui fréquentent l’aéroport. Les rampes d'approche abritent le « localizer » et indiquent aux pilotes la pente de la piste mais aussi l’éclairage lors de l’atterrissage. Leur vue ne doit en aucune manière être obstruée.
Courant juin, des voleurs ont sectionné les câbles souterrains, plongeant dans une obscurité totale le pourtour de l’aéroport pendant des heures. Sur place, les poteaux coupés sont encore visibles. Ils sont fabriqués à base d'un métal convoité par les ferrailleurs du fait de sa qualité et de son prix.
Créée en 2008, l'Agence des aéroports du Sénégal (ADS) réalise aujourd'hui plus de 30 milliards gérés par ses dirigeants en complicité avec certains cadres du ministère de tutelle. Aux dernières nouvelles, la gestion est en passe d'être confiée pour trente ans à une société allemande. Pourquoi affecter à des intérêts étrangers un bijou qui fait des recettes annuelles de plus de 30 milliards de francs CFA ? Un dossier à scruter de près.
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