Le collectif des impactés de la phase 2 du TER « TAXAWU SUNU MOMEL », dans une note, a décrié le processus de libération des emprises du tracé du Ter Diamniadio-Aibd, piloté par les préfets des départements concernés et les représentants de l’APIX.
Le texte dénonce ce qu’ils considèrent comme une modification du tracé initial du TER sans refaire une étude environnementale ; une absence d’enquête parcellaire sérieuse; une absence d’information fiable à l’endroit des impactés de la phase 2; une absence de barème commun d’indemnisation.
Ainsi, le collectif des impactés du TER de Sébikotane demande le paiement global de l’indemnité, notamment la prise en compte du foncier; la prise en compte du bâti; les primes de vulnérabilité et d’accompagnement; le cas échéant un site de recasement viabilisé avec titre foncier individuel.
Selon le texte, à ce jour, la commission de conciliation « ne prévoit pas de payer le foncier et compte mettre à disposition des impactés de la phase 2 un site de recasement non viabilisé. Monsieur le Président, nous n’accepterons pas une indemnisation en nature pour le foncier. »
Il est prévu la démolition de plus de 700 maisons à Sébikotane dans cette deuxième phase du projet TER. « L’étude environnementale, sociale et stratégique qui avait été faite par la BAD pour le tracé initial ne prend pas en compte ces lourdes conséquences et impacts sur la vie future des Sébikotanois », lit-on dans le texte. « Plus de 50 milliards ont été déboursés pour indemniser les impactés de la première phase. Le tracé de la phase 2 est dans sa globalité hors emprise ferroviaire. La décision de ne pas indemniser le foncier de la phase 2 (titres précaires), montre une inégalité de traitement de la part des services de l’État. »
En effet, cette même note envoyée à la presse n’est qu’une copie de celle envoyée au président de la République. « Nous avons saisi en vain par courrier le préfet du département de Rufisque le 31 mai 2022 et le gouverneur de la Région de Dakar le 23 juin 2022. Depuis deux ans nous n’arrivons pas à nous faire entendre par les autorités impliquées dans le processus de libération des emprises (Gouverneurs, Préfets, Représentants de l’Apix). Monsieur le Président, depuis deux ans, nous souffrons de stress dans l'incertitude du lendemain de notre progéniture. Une intervention de votre part est nécessaire. C’est pour cette raison que nous vous demandons de bien vouloir nous accorder une audience », lancera le collectif...
Le texte dénonce ce qu’ils considèrent comme une modification du tracé initial du TER sans refaire une étude environnementale ; une absence d’enquête parcellaire sérieuse; une absence d’information fiable à l’endroit des impactés de la phase 2; une absence de barème commun d’indemnisation.
Ainsi, le collectif des impactés du TER de Sébikotane demande le paiement global de l’indemnité, notamment la prise en compte du foncier; la prise en compte du bâti; les primes de vulnérabilité et d’accompagnement; le cas échéant un site de recasement viabilisé avec titre foncier individuel.
Selon le texte, à ce jour, la commission de conciliation « ne prévoit pas de payer le foncier et compte mettre à disposition des impactés de la phase 2 un site de recasement non viabilisé. Monsieur le Président, nous n’accepterons pas une indemnisation en nature pour le foncier. »
Il est prévu la démolition de plus de 700 maisons à Sébikotane dans cette deuxième phase du projet TER. « L’étude environnementale, sociale et stratégique qui avait été faite par la BAD pour le tracé initial ne prend pas en compte ces lourdes conséquences et impacts sur la vie future des Sébikotanois », lit-on dans le texte. « Plus de 50 milliards ont été déboursés pour indemniser les impactés de la première phase. Le tracé de la phase 2 est dans sa globalité hors emprise ferroviaire. La décision de ne pas indemniser le foncier de la phase 2 (titres précaires), montre une inégalité de traitement de la part des services de l’État. »
En effet, cette même note envoyée à la presse n’est qu’une copie de celle envoyée au président de la République. « Nous avons saisi en vain par courrier le préfet du département de Rufisque le 31 mai 2022 et le gouverneur de la Région de Dakar le 23 juin 2022. Depuis deux ans nous n’arrivons pas à nous faire entendre par les autorités impliquées dans le processus de libération des emprises (Gouverneurs, Préfets, Représentants de l’Apix). Monsieur le Président, depuis deux ans, nous souffrons de stress dans l'incertitude du lendemain de notre progéniture. Une intervention de votre part est nécessaire. C’est pour cette raison que nous vous demandons de bien vouloir nous accorder une audience », lancera le collectif...
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