Après la rude bataille pour l’accession au pouvoir, le parti Pastef atteint la première phase de sa bataille politique. Avec 54,28% des voix des électeurs qui se sont exprimés dimanche dernier, Bassirou Diomaye Faye devient le 5e président de la République du Sénégal. L’ancien secrétaire général du parti Pastef fait face à plusieurs défis notamment la réconciliation nationale, la réforme des institutions, l’emploi et le coût de la vie. Mais Bassirou Diomaye Faye et son leader Ousmane Sonko devront faire face à l’équation de l’exploitation du pétrole et du gaz. Des géants du pétrole ont investi des milliards de dollars pour exploiter les gisements découverts offshore.
D’une part, il y a l’exploitation de Sangomar (pétrole et gaz offshore), opérée par l’australien Woodside qui doit démarrer en juin, suivi quelques mois plus tard par le mégachamp de Grand Tortue Ahmeyim, connu sous le nom de « GTA » (gaz offshore), exploité par le britannique BP. D’ailleurs, ce dernier avait décidé de se retirer du projet de champ gazier de Yakar Teranga au Sénégal, car ayant constaté, des « différence de vues » entre les sociétés supervisant le projet.
Ce qu’il faut rappeler que le leader du Pastef, Ousmane Sonko dans plusieurs de ses sorties a fustigé les contrats qu’il juge défavorables au contribuable Sénégal. « Une équité dans le traitement et la conception des contrats était nécessaire ». Aussi, le président élu,Bassirou Diomaye Faye a spécifiquement désigné les contrats pétroliers comme l’un de ses chevaux de bataille. Ainsi, à l’instar de son mentor, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye veut prendre à bras le corps cette question.
Comment compte s’y prendre le nouveau chef de l’Etat après que plusieurs milliards de dollars d’investissement ont été cumulés entre les majors et les sous-traitants locaux, directs ou indirects? »
Avant la tenue du scrutin présidentiel, l’incertitude planait sur le Sénégal qui a finalement fait parler sa capacité de résister face aux menaces. La démocratie a triomphé et plus de peur que mal. Quelles sont alors, les urgences? Renégocier les contrats déjà en cours? Faire appel aux partenaires qui ont déjà quitté par exemple, Bp…? Toutefois, Bachir Dramé, expert pétrolier et ancien communiquant de la compagnie publique Petrosen, confie au média français « que des renégociations ne pourront se faire sur Sangomar ou GTA, car, des contrats sont déjà en cours » aussi, ajoutera t-il, « On ne peut rien faire sans la Mauritanie. Or la Mauritanie n’a jamais parlé de renégociation des contrats. »
Des discussions pourraient en revanche s’ouvrir pour d’autres blocs, moins avancés, comme ceux de Yakaar-Teranga, pour lesquels Dakar cherche un autre investisseur après le retrait récent de BP, note M. Dramé.
Cependant, la renégociation des contrats pétroliers ou encore la réforme du franc CFA ne constituent pas les seuls axes économiques du programme du Président Bassirou Diomaye Faye. La révision des accords de pêche, le développement de la production locale, la lutte contre la corruption sont aussi des initiatives fortes que le nouveau Président entend, avec son équipe gouvernementale, mettre en œuvre.
D’une part, il y a l’exploitation de Sangomar (pétrole et gaz offshore), opérée par l’australien Woodside qui doit démarrer en juin, suivi quelques mois plus tard par le mégachamp de Grand Tortue Ahmeyim, connu sous le nom de « GTA » (gaz offshore), exploité par le britannique BP. D’ailleurs, ce dernier avait décidé de se retirer du projet de champ gazier de Yakar Teranga au Sénégal, car ayant constaté, des « différence de vues » entre les sociétés supervisant le projet.
Ce qu’il faut rappeler que le leader du Pastef, Ousmane Sonko dans plusieurs de ses sorties a fustigé les contrats qu’il juge défavorables au contribuable Sénégal. « Une équité dans le traitement et la conception des contrats était nécessaire ». Aussi, le président élu,Bassirou Diomaye Faye a spécifiquement désigné les contrats pétroliers comme l’un de ses chevaux de bataille. Ainsi, à l’instar de son mentor, Ousmane Sonko, Bassirou Diomaye Faye veut prendre à bras le corps cette question.
Comment compte s’y prendre le nouveau chef de l’Etat après que plusieurs milliards de dollars d’investissement ont été cumulés entre les majors et les sous-traitants locaux, directs ou indirects? »
Avant la tenue du scrutin présidentiel, l’incertitude planait sur le Sénégal qui a finalement fait parler sa capacité de résister face aux menaces. La démocratie a triomphé et plus de peur que mal. Quelles sont alors, les urgences? Renégocier les contrats déjà en cours? Faire appel aux partenaires qui ont déjà quitté par exemple, Bp…? Toutefois, Bachir Dramé, expert pétrolier et ancien communiquant de la compagnie publique Petrosen, confie au média français « que des renégociations ne pourront se faire sur Sangomar ou GTA, car, des contrats sont déjà en cours » aussi, ajoutera t-il, « On ne peut rien faire sans la Mauritanie. Or la Mauritanie n’a jamais parlé de renégociation des contrats. »
Des discussions pourraient en revanche s’ouvrir pour d’autres blocs, moins avancés, comme ceux de Yakaar-Teranga, pour lesquels Dakar cherche un autre investisseur après le retrait récent de BP, note M. Dramé.
Cependant, la renégociation des contrats pétroliers ou encore la réforme du franc CFA ne constituent pas les seuls axes économiques du programme du Président Bassirou Diomaye Faye. La révision des accords de pêche, le développement de la production locale, la lutte contre la corruption sont aussi des initiatives fortes que le nouveau Président entend, avec son équipe gouvernementale, mettre en œuvre.
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