Toutes les méthodes, tous les moyens, mêmes les plus dangereux et les plus amoraux, peu importe, l’essentiel est d’arriver à ses fins. Ils sont tous bons, pour Pastef, ses militants et sympathisant, pourvu qu’ils atteignent leur objectif. Celui de tromper les masses, les manipuler et ainsi les rallier à la cause d’Ousmane Sonko dans sa quête de pouvoir.
Nous comprenons d’ailleurs le courroux du chanteur et lead vocal du Super Diamono dont le tube «Koubakh la» a été détourné à des fins de propagande politique. Une pratique qui au-delà de l’artiste a stupéfait tous les Sénégalais épris de justice, honnêtes et de bonne moralité.
«Cela a heurté l’esprit de mes admirateurs, parents, amis et de beaucoup de monde. Je voudrais les rassurer que ce n’est ni ma voix ni avec mon consentement. Ceux qui ont reproduit ce morceau et ceux qui ont adapté la chanson en y intégrant cette propagande, ignorent, sans doute, qu’ils violent les droits moraux des ayants droits qui ont composé, arrangé, écrit et chanté ce titre. Je laisse aux auteurs de ce forfait le soin de se dévoiler avec courage et d’expliquer publiquement les raisons de cet acte inapproprié. Encore une fois, je voudrais rassurer l’opinion qu’Omar Pène restera à sa place d’artiste, chanteur, toujours au service de son pays et de l’Afrique».
Ce que les incultes de Pastef ne savent pas, est que le Code de la Propriété Intellectuelle stipule : «toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle d’une œuvre faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque». Ce même Code énonce d’ailleurs que «toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon, et toute contrefaçon est un délit».
Dans le cas spécifique d’Omar Pène, le mobile des Pastefiens est très clair : il consiste à donner le «faux sentiment» que le chanteur, réputé pour son engagement auprès des jeunes, des étudiants et des couches défavorisées, soutient la cause d’Ousmane Sonko. Ce, d’autant que l’expérience a démontré que les musiciens et la musique jouent un rôle prépondérant dans la participation politique des citoyens. L’exemple des élections présidentielles américaines de 2008 au cours desquelles la musique et les artistes ont été très présents notamment via des clips diffusés sur Internet et des concerts de soutien principalement à Barack Obama. Chez nous, au Sénégal, à travers différents exemples dont Pape et Cheikh «Gorgui Dolinu» en faveur de Wade en 2007, Souleymane Faye et Doudou Ndiaye Mbengue en 2012 au profit du candidat Macky Sall ont, sans conteste, contribué d’une manière ou d’une autre, aux choix des électeurs.
Il faut surtout dire qu’au regard de leur procédé, Pastef, ses partisans et son leader font montre d’un «narcissisme du politique», ayant trop hâte d’assouvir sa passion du pouvoir et qui en perd parfois la raison. Que nos concitoyens ne se laissent pas prendre par cette nouvelle caste d’hommes politiques sans foi dont les faits et gestes sont connotés par une forte démagogie tendant à produire un discours sur la base de contrevérités.
On est aujourd’hui amené à croire que chez Sonko et ses affidés, la politique se conçoit comme une guerre civile larvée, dans laquelle l’arme du mensonge prend le relais des armes tout court. Ils perdent, cependant, de vue que la dynamique du mensonge annihile le rapport critique à soi-même et engendre une faiblesse stratégique. Mais Pastef n’en a cure. Il fait valoir la mystification, la calomnie et le travestissement des faits au détriment de la vérité, l’honnêteté et la morale.
Alioune Badara COULIBALY (Journaliste)
Nous comprenons d’ailleurs le courroux du chanteur et lead vocal du Super Diamono dont le tube «Koubakh la» a été détourné à des fins de propagande politique. Une pratique qui au-delà de l’artiste a stupéfait tous les Sénégalais épris de justice, honnêtes et de bonne moralité.
«Cela a heurté l’esprit de mes admirateurs, parents, amis et de beaucoup de monde. Je voudrais les rassurer que ce n’est ni ma voix ni avec mon consentement. Ceux qui ont reproduit ce morceau et ceux qui ont adapté la chanson en y intégrant cette propagande, ignorent, sans doute, qu’ils violent les droits moraux des ayants droits qui ont composé, arrangé, écrit et chanté ce titre. Je laisse aux auteurs de ce forfait le soin de se dévoiler avec courage et d’expliquer publiquement les raisons de cet acte inapproprié. Encore une fois, je voudrais rassurer l’opinion qu’Omar Pène restera à sa place d’artiste, chanteur, toujours au service de son pays et de l’Afrique».
Ce que les incultes de Pastef ne savent pas, est que le Code de la Propriété Intellectuelle stipule : «toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle d’une œuvre faite sans le consentement de l'auteur ou de ses ayants droit ou ayants cause est illicite. Il en est de même pour la traduction, l'adaptation ou la transformation, l'arrangement ou la reproduction par un art ou un procédé quelconque». Ce même Code énonce d’ailleurs que «toute édition d’écrits, de composition musicale, de dessin, de peinture ou de toute autre production, imprimée ou gravée en entier ou en partie, au mépris des lois et règlements relatifs à la propriété des auteurs, est une contrefaçon, et toute contrefaçon est un délit».
Dans le cas spécifique d’Omar Pène, le mobile des Pastefiens est très clair : il consiste à donner le «faux sentiment» que le chanteur, réputé pour son engagement auprès des jeunes, des étudiants et des couches défavorisées, soutient la cause d’Ousmane Sonko. Ce, d’autant que l’expérience a démontré que les musiciens et la musique jouent un rôle prépondérant dans la participation politique des citoyens. L’exemple des élections présidentielles américaines de 2008 au cours desquelles la musique et les artistes ont été très présents notamment via des clips diffusés sur Internet et des concerts de soutien principalement à Barack Obama. Chez nous, au Sénégal, à travers différents exemples dont Pape et Cheikh «Gorgui Dolinu» en faveur de Wade en 2007, Souleymane Faye et Doudou Ndiaye Mbengue en 2012 au profit du candidat Macky Sall ont, sans conteste, contribué d’une manière ou d’une autre, aux choix des électeurs.
Il faut surtout dire qu’au regard de leur procédé, Pastef, ses partisans et son leader font montre d’un «narcissisme du politique», ayant trop hâte d’assouvir sa passion du pouvoir et qui en perd parfois la raison. Que nos concitoyens ne se laissent pas prendre par cette nouvelle caste d’hommes politiques sans foi dont les faits et gestes sont connotés par une forte démagogie tendant à produire un discours sur la base de contrevérités.
On est aujourd’hui amené à croire que chez Sonko et ses affidés, la politique se conçoit comme une guerre civile larvée, dans laquelle l’arme du mensonge prend le relais des armes tout court. Ils perdent, cependant, de vue que la dynamique du mensonge annihile le rapport critique à soi-même et engendre une faiblesse stratégique. Mais Pastef n’en a cure. Il fait valoir la mystification, la calomnie et le travestissement des faits au détriment de la vérité, l’honnêteté et la morale.
Alioune Badara COULIBALY (Journaliste)
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