Paiement avancé des pensions, comportements des employeurs et respect des règles sanitaires : L’IPRES à l’heure du Covid-19.

L’institution de prévoyance retraite du Sénégal, face à la pandémie du Coronavirus, adopte les recommandations qui émanent des autorités sanitaires depuis que les cas de contamination ont commencé à se multiplier dans le pays. Bien évidemment, ces recommandations se traduisent par des mesures prises à l’interne par l’institution pour faire face à la pandémie et pour mieux gérer cette crise en faisant recours à des options préventives.


À l’Ipres, un certain nombre de choses ont été entreprises comme nous l’explique d’ailleurs Mr Pape Mor Touré qui est le directeur du recouvrement de l’institution de prévoyance retraite du Sénégal, notamment pour éviter la propagation du virus. Pour cela, il convient de rappeler que l’institution reçoit beaucoup de monde et les périodes d’échéance sont compliquées à gérer.

Comme nous l’explique celui qui est notamment chargé de la récupération des déclarations des employeurs et leurs cotisations, « entre les employeurs, les travailleurs, les pensionnés (retraités, veufs, veuves et orphelins), c’est tout un dispositif à mettre en place et surtout à faire fonctionner, notamment dans ce contexte dans lequel le pays se trouve ». Il sera donc question de consolider les  mesures proprement dites et qui découlent du plan de continuation d’activité de notre l’institution qui intègre particulièrement deux problématiques :

D’abord, le problème sanitaire qui est pris en charge par l’IPRES dans le cadre défini par le Chef de l’État pour respecter les mesures édictées que tout le monde connait maintenant sous les termes de gestes barrières. Et ceci afin de protéger d’abord le personnel (réduction des effectifs pour un service minimum dans les bureaux permettant de respecter les distances etc), ensuite les éventuels visiteurs (pose de séparateurs entre le public et les agents, utilisation de termoflash à l’entrée, sans compter la réorganisation de l’espace accueil relativement à la distanciation sociale).

Ensuite, selon le directeur du recouvrement, « l’aspect gestion du personnel a été de mise avec la scission en deux parties. La première est maintenue en présentiel pour le service minimum et l’autre est déployée  pour faire du télétravail avec des moyens fournis par la Direction Informatique (DI) en termes d’ordinateurs avec connexion et de téléphones avec des crédits qui leur permettront de continuer à domicile, ce qu’ils étaient en capacité d’accomplir dans les locaux de l’institution », souligne Pape Mor Touré.

Il s’est notamment exprimé sur  les pensions qui, comme il le précise, « continuent d’être payées »

« L’échéance du mois  de mai prévue le 15 avril a été avancée au 3 avril et les paiements sont effectifs », nous dit-il, pour effectivement penser à cette frange vulnérable de la population en cette période de crise et surtout dans ce contexte d’état d’urgence où les déplacements sont limités ».

La question des offres de services qui étaient habituellement rendus aux employeurs et aux travailleurs sont, pour certains, suspendus : C’est le cas par exemple de la  réception et du traitement des DMT, des contrats de travail, des cartes d’affiliation individuelles.

Toutefois, pour les agences régionales, « les adresses électroniques dédiées sont réservées au traitement de toute demande de services », précise Mr Touré.
Le chef de l’État a récemment pris des décisions importantes en faveur des entreprises et des salariés. L’Ipres, selon le directeur du recouvrement, compte s’adapter en renforçant  les mesures d’accompagnement.

Il est toutefois prévu, au cas par cas, d’instruire les demandes envoyées par les employeurs et d’adapter l’accompagnement à la difficulté, selon l’état et la situation face à la crise du Covid-19.
Vendredi 10 Avril 2020




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