(PUBLIREPORTAGE) CHEIKH MANSOUR DIOUF PARLE ENFIN : "Je ne suis pas franc-maçon mais mouride et musulman... La sortie de Lamine Loum est regrettable... Cela fait 13 ans que j'ai été intronisé Cheikh"


A l'occasion de la préparation de la treizième édition de son thiant annuel, Cheikh Mansour Diouf s'est adressé, ce samedi, à la presse. Le représentant du Khalife à Yoff a tenu à revenir sur son ascension spirituelle qui a fait de lui, depuis 2006,  ''un Cheikh'' par l'entremise de son marabout Serigne Fallou Mbacké Souhaïbou. Une grade qui sera par la suite confirmée par Serigne Saliou Mbacké, confie Cheikh Mansour Diouf ( cf Vidéo).  Pour cette année, l'innovation de taille a été le lancement de l'événement depuis Touba avec cette conférence de presse dans la cité religieuse. Une journée sera réservée à Mame Cheikh Ibrahim Fall, une autre au Coran et une troisième à la cérémonie officielle du thiant et autres activités religieuses.

Le chef religieux a aussi accepté de revenir sur la polémique qui a récemment éclaboussé sa personne au sujet de son appartenance à des loges d'obédience franc-maçonne. Pour lui, il y a eu erreur sur les conclusions hâtives et manipulation de ses déclarations à la presse. Il est ainsi revenu sur ce sommet controversé afin de fixer pour '' la première et la dernière fois '' ses admirateurs sur cette affaire.

'' Il n'y a eu un sommet de la paix. C'était le premier sommet mondial pour la paix en Afrique. Ces gens ne sont pas des franc-maçons, pour ce que j'en sais. Ils étaient plus de 2000 personnes à rallier Dakar. C'étaient des chefs de gouvernement, des leaders hommes et femmes, des personnalités plus connues que moi, des chefs religieux et j'étais juste le Président du comité de pilotage. Il y avait 194 pays.

Lorsqu'il j'ai été interpellé sur la composante franc-maçonne des invités, je m'étais limité, par précaution, à dire que '' c'est possible ''. C'est après que mes propos ont été coupés, montés et transformés laissant croire que j'avais dit que les retombées financières que je tirais des franc-maçons étaient destinées à financer des activités religieuses. J'ai reconnu que ce sommet avait des retombées économiques importantes. Ils ont aidé Gorée à avoir une petite chaloupe, ils ont aidé le centre Talibou Dabo. Ils ont donné un prix au Chef de l'État avec à la clef 50 millions, soutenu un village SOS.  Cette affaire, en soi,  ne me cause aucun problème. J'ai pardonné à tout le monde. Je suis un mouride, un musulman. Je sais que je ne suis pas franc-maçon et Dieu aussi le sait. Et c'est l'essentiel. Je ne suis intéressé que par l'islam et par Serigne Touba. Je n'ai nullement été dérangé par ces rumeurs. Mes talibés aussi n'ont eu aucun ressentiment quelconque parce qu'ils savent que je ne verserai jamais dans des affaires de ce genre. Je ne connais rien de la franc-maçonnerie. Je ne connais aussi aucun franc-maçon. '' 

L'Ingénieur financier a aussi abordé la supposée crise financière ayant causé quelque part, le cauchemar de l'Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il parlera de dysfonctionnements jugulables par trucs et astuces. Cheikh Mansour Diouf de se permettre de regretter la sortie de l'ancien Premier ministre Mamadou Lamine Loum qui a manqué, selon lui, de réserve en tant qu'ancien fonctionnaire de l'État et ancien Premier ministre. Il ne lui incombait pas la charge de mettre sur la place publique les tares des finances Sénégalaises sachant que sous son magister, il y avait des retards de salaires qu'aucun fonctionnaire du trésor n'osait révéler. Ce brillant financier a sauvé ce pays avec un plan d'ajustement structurel. Par conséquent, sa sortie n'avait pas raison d'être.  Il dira croire à la véracité des éléments de réplique du ministre Amadou Bâ. Pour lui, les caisses ne sont pas vides.'' Il regrette, en passant, que le ministère des finances et celui de l'enseignement supérieur se soient mis à se rejeter les responsabilités.

Cheikh Mansour Diouf fera un large exposé de la gestion de Diouf, Wade et Macky estimant que chacun a fait des efforts au plan démocratique et de la gestion des finances. '' Diouf a instauré un multipartisme démocratique qui l'a d'ailleurs emporté. Wade a démarré de grands projets avec l'autoroute à péage, la Goana, la décentralisation technique et territoriale... ''

 Il reconnaîtra au Président Sall, pour mieux coller à l'actualité,  cette volonté de transformer structurellement l'économie,  de veiller au développement du capital et de travailler à la promotion de la bonne gouvernance. Sur ce point, il terminera par dire. ''Ce qui me plaît en lui, c'est le goût du risque''. Pour lui, la conclusion finale appartient au peuple sénégalais qui saura sanctionner positivement ou négativement lors des élections. (Publireportage)
Lundi 18 Juin 2018




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