Ousmane Ngary Faye, Chef du Département information de la RTS : « On n’a jamais ostracisé qui que ce soit…même avec deux journalistes nous allons faire marcher cette rédaction »


L’intersyndicale SYNPICS-CNTS a tenu ce matin une conférence de presse au siège national de la CNTS « suite aux difficultés que vivent les travailleurs de la RTS face à la gestion de Racine TALLA depuis 2012 ». Et ces difficultés ont, selon Abass Sow et ses camarades, précipité le départ à la rédaction du journal télévisé, de 20 journalistes sans compter, les agents mis au frigo. Des accusations battues en brèche par Ousmane Ngary Faye, Chef du Département information de la RTS, qui trouve ce chiffre excessif et ne correspondant nullement à la réalité, ainsi que les motifs.
 
« Depuis que je suis là, il y a eu deux ou trois qui sont partis de la rédaction », a-t-il avancé au téléphone de Dakaractu. D’ailleurs ajoute-t-il, « toutes les personnes qui sont parties de la rédaction l’ont été de leur propre gré. Ce sont des personnes qui sont allées monnayer leur talent ailleurs ». Selon l’animateur de l’émission « le Point », ce sont des personnes qui sont parties sur la base de disponibilité et cela ce sont des ouvertures que les textes de la RTS permettent.
 
Chef de Département, Ousmane Ngary a par ailleurs assuré de sa volonté d’impliquer tout le monde dans la bonne marche de la boîte. Même si, a-t-il lâché à demi-mot, un manque de productivité a été à la base de la mise au frigo de certains.
 
« Je vous assure que toutes les personnes parties ont été au moins rédacteurs en Chef, mais la plupart n’ont pas été productifs dans les rédactions qu’ils ont eu à gérer.  Nous nous connaissons et savons qui et qui. Et s’il arrive sur la base de leur desiderata qu’ils décident de partir ailleurs,  ils sont libres mais cela sans aucune forme de pression. Nous sommes les plus inclusifs possible, on n’a jamais ostracisé qui que ce soit, mais au contraire permis aux uns et aux autres de s’épanouir. Ils savent comment nous mettons tout le monde dans le mouvement, maintenant ceux qui ne veulent pas suivre, on les laisse. »
 
« Moi j’ai fait des rencontres sectorielles où j’ai rencontré toutes les entités de la rédaction. J’ai parlé avec chacun d’entre eux, maintenant personne ne peut bloquer notre travail. Même avec deux journalistes, nous allons faire marcher cette rédaction. Nous sommes dans des conditions d’avancer, nous essayons d’avancer avec ceux qui le veulent », conclura t-il. 
Vendredi 30 Juillet 2021




Dans la même rubrique :