C’est un scandale silencieux qui dure depuis trop longtemps : au Sénégal, des milliers de bacheliers patientent pendant six mois, parfois un an avant de poser le pied dans un amphithéâtre. En 2023, des élèves ayant décroché le bac en juillet n’ont démarré les cours qu’en juillet 2024. Une année blanche déguisée, une attente insensée dans un pays où chaque jour de retard dans l’éducation coûte cher. Très cher. Selon les chiffres officiels, cette déréalisation du calendrier universitaire représenterait un gaspillage de 40 milliards de FCFA par an. De quoi financer une université entière.
Le drame, c’est que tout cela se faisait dans une indifférence bureaucratique presque criminelle. Les orientations, longtemps menées dans le flou et le retard, ont souvent poussé les étudiants vers des filières qu’ils ne comprenaient pas, dans des institutions qu’ils ne connaissaient pas. Le tout, après une longue hibernation post-bac qui démotive, désorganise et désespère. Les pertes humaines et financières sont colossales. Et personne ne rendait vraiment de comptes. Jusqu’à avril 2024.
C’est à ce moment-là que le gouvernement décide de changer de logiciel. Orientation accélérée, stratégie anticipée, système digitalisé : dès mi-septembre 2024, les 78 456 bacheliers de l’année avaient tous été orientés – une première historique. Puis, innovation audacieuse : lancer les demandes d’orientation avant même l’obtention du bac. Une révolution pour certains, une hérésie pour d’autres. Mais avec une subtilité : les choix peuvent être modifiés jusqu’au dernier clic. Résultat : orientation ciblée, délais raccourcis, confusion réduite.
Mais la réforme ne s’arrête pas là. Pour la première fois, les lycéens ont pu vivre une immersion dans le monde universitaire avant même d’avoir le bac grâce au Salon Univers, un espace d’information inédit organisé avec le CISES. Résultat ? Des vocations naissent, des choix s’affinent, des abandons évités. Des élèves découvrent en 24h des filières qu’ils ignoraient l’avant-veille. À cela s’ajoute une promesse inédite : en août 2025, les bacheliers seront orientés en 45 jours maximum après les résultats. Du jamais-vu au Sénégal.
L’heure est donc à la rupture avec le chaos ancien. Le président de la République l’a compris : il faut rationaliser, planifier, moderniser. Car chaque jour d’attente coûte. Chaque erreur d’orientation décourage. Chaque année blanche est une hémorragie de temps, d’argent, et de potentiels humains. Le Sénégal n’a plus le luxe de laisser ses bacheliers dans l’ombre. Désormais, l’université ne doit plus être un labyrinthe, mais une rampe de lancement.
Le drame, c’est que tout cela se faisait dans une indifférence bureaucratique presque criminelle. Les orientations, longtemps menées dans le flou et le retard, ont souvent poussé les étudiants vers des filières qu’ils ne comprenaient pas, dans des institutions qu’ils ne connaissaient pas. Le tout, après une longue hibernation post-bac qui démotive, désorganise et désespère. Les pertes humaines et financières sont colossales. Et personne ne rendait vraiment de comptes. Jusqu’à avril 2024.
C’est à ce moment-là que le gouvernement décide de changer de logiciel. Orientation accélérée, stratégie anticipée, système digitalisé : dès mi-septembre 2024, les 78 456 bacheliers de l’année avaient tous été orientés – une première historique. Puis, innovation audacieuse : lancer les demandes d’orientation avant même l’obtention du bac. Une révolution pour certains, une hérésie pour d’autres. Mais avec une subtilité : les choix peuvent être modifiés jusqu’au dernier clic. Résultat : orientation ciblée, délais raccourcis, confusion réduite.
Mais la réforme ne s’arrête pas là. Pour la première fois, les lycéens ont pu vivre une immersion dans le monde universitaire avant même d’avoir le bac grâce au Salon Univers, un espace d’information inédit organisé avec le CISES. Résultat ? Des vocations naissent, des choix s’affinent, des abandons évités. Des élèves découvrent en 24h des filières qu’ils ignoraient l’avant-veille. À cela s’ajoute une promesse inédite : en août 2025, les bacheliers seront orientés en 45 jours maximum après les résultats. Du jamais-vu au Sénégal.
L’heure est donc à la rupture avec le chaos ancien. Le président de la République l’a compris : il faut rationaliser, planifier, moderniser. Car chaque jour d’attente coûte. Chaque erreur d’orientation décourage. Chaque année blanche est une hémorragie de temps, d’argent, et de potentiels humains. Le Sénégal n’a plus le luxe de laisser ses bacheliers dans l’ombre. Désormais, l’université ne doit plus être un labyrinthe, mais une rampe de lancement.