Comment avez-vous accueilli les sanctions de la CEDEAO contre le Malick ?
« Suite à la fermeture des frontières, on ne s’attendait pas à cela. Nous pensions que dans les dispositions communautaires, cela n’existe pas. D’autres voix plus autorisées que moi l’ont dit, en l’occurrence le président du Niger. Maintenant, par rapport à la crise, les intérêts divergent. Suite au communiqué des chefs d’État, certains pays n’ont pas fermé leurs frontières, les produits exemptés ont continué à sortir. Mais notre grand étonnement fut l’arrêt et la fermeture de la frontière du Sénégal que nous considérons et qu’on considère encore comme un allié sûr. »
Impact sur vos activités depuis l’entrée en vigueur des sanctions
« Vous avez remarqué que depuis dimanche, il y a moins de mouvements dans le port. Il y a moins d’embouteillages. Ça veut dire que l’activité malienne au port de Dakar constitue une part très importante. En moyenne, il y a 400 camions qui quittent le port de Dakar pour le corridor, soit 12 000 camions/mois. En terme de valeur marchande, si mes souvenirs sont bons, ce n’est pas moins de 4 millions de tonnes par an. Ça impacte sur l’activité de transport et de transit »
Quelle sera votre réponse si les sanctions perdurent ?
« Je suis très positif. Suite au discours apaisant du président de la transition, suite au discours du Premier ministre et à l’activité diplomatique autour de cette crise, je pense que très rapidement, nous allons dépasser cela. Maintenant, ce qu’il faut craindre, c’est l’après crise. Parce qu'à chaque fois qu’il y a une crise de cette nature, les gens apprennent à créer d’autres chemins pour d’autres ports. Nous sommes dans les questionnements à savoir si nous n’avions pas 70% de nos activités ici et si on les avait répartis entre la Guinée et la Mauritanie, peut-être qu'on n’allait pas sentir la crise ... »
« Suite à la fermeture des frontières, on ne s’attendait pas à cela. Nous pensions que dans les dispositions communautaires, cela n’existe pas. D’autres voix plus autorisées que moi l’ont dit, en l’occurrence le président du Niger. Maintenant, par rapport à la crise, les intérêts divergent. Suite au communiqué des chefs d’État, certains pays n’ont pas fermé leurs frontières, les produits exemptés ont continué à sortir. Mais notre grand étonnement fut l’arrêt et la fermeture de la frontière du Sénégal que nous considérons et qu’on considère encore comme un allié sûr. »
Impact sur vos activités depuis l’entrée en vigueur des sanctions
« Vous avez remarqué que depuis dimanche, il y a moins de mouvements dans le port. Il y a moins d’embouteillages. Ça veut dire que l’activité malienne au port de Dakar constitue une part très importante. En moyenne, il y a 400 camions qui quittent le port de Dakar pour le corridor, soit 12 000 camions/mois. En terme de valeur marchande, si mes souvenirs sont bons, ce n’est pas moins de 4 millions de tonnes par an. Ça impacte sur l’activité de transport et de transit »
Quelle sera votre réponse si les sanctions perdurent ?
« Je suis très positif. Suite au discours apaisant du président de la transition, suite au discours du Premier ministre et à l’activité diplomatique autour de cette crise, je pense que très rapidement, nous allons dépasser cela. Maintenant, ce qu’il faut craindre, c’est l’après crise. Parce qu'à chaque fois qu’il y a une crise de cette nature, les gens apprennent à créer d’autres chemins pour d’autres ports. Nous sommes dans les questionnements à savoir si nous n’avions pas 70% de nos activités ici et si on les avait répartis entre la Guinée et la Mauritanie, peut-être qu'on n’allait pas sentir la crise ... »
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