La capitale sénégalaise a vibré au rythme d’une mobilisation d’envergure nationale. Ce vendredi, la majorité de l’opposition réunie au sein du Front pour la Défense de la Démocratie (FDR) a réussi le pari d’une démonstration de force impressionnante. Des dizaines de milliers de citoyens ont envahi les rues de Dakar pour exprimer leur ras-le-bol face à la cherté de la vie, aux licenciements jugés abusifs, à l’augmentation du prix de l’électricité (le fameux “woyafal”), et surtout pour exiger la libération des détenus politiques.
Dès les premières heures de la matinée, la foule s’est formée dans une ambiance électrique, scandant des slogans pour la justice sociale, la liberté et le respect des droits démocratiques. Les manifestants, drapeaux en main et pancartes brandies, ont dénoncé la détérioration du pouvoir d’achat et appelé à des réformes urgentes pour soulager les ménages.
Mais au cœur des revendications, une exigence politique retentissait : la démission du Premier ministre Ousmane Sonko. Pour de nombreux participants, le chef du gouvernement « a trahi les espoirs de changement » et « n’a pas su répondre aux urgences économiques et sociales du pays ».
La marche, encadrée par un important dispositif sécuritaire, s’est déroulée dans le calme, signe que la tension politique, bien que palpable, n’a pas débordé sur le terrain. Les leaders du FDR, visiblement satisfaits de cette mobilisation record, ont salué « la maturité du peuple sénégalais » et promis de poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction des revendications populaires.
Ce rassemblement, qui restera sans doute dans les annales des mobilisations citoyennes, sonne comme un avertissement politique clair : le peuple sénégalais entend faire entendre sa voix, coûte que coûte.
Dès les premières heures de la matinée, la foule s’est formée dans une ambiance électrique, scandant des slogans pour la justice sociale, la liberté et le respect des droits démocratiques. Les manifestants, drapeaux en main et pancartes brandies, ont dénoncé la détérioration du pouvoir d’achat et appelé à des réformes urgentes pour soulager les ménages.
Mais au cœur des revendications, une exigence politique retentissait : la démission du Premier ministre Ousmane Sonko. Pour de nombreux participants, le chef du gouvernement « a trahi les espoirs de changement » et « n’a pas su répondre aux urgences économiques et sociales du pays ».
La marche, encadrée par un important dispositif sécuritaire, s’est déroulée dans le calme, signe que la tension politique, bien que palpable, n’a pas débordé sur le terrain. Les leaders du FDR, visiblement satisfaits de cette mobilisation record, ont salué « la maturité du peuple sénégalais » et promis de poursuivre le combat jusqu’à la satisfaction des revendications populaires.
Ce rassemblement, qui restera sans doute dans les annales des mobilisations citoyennes, sonne comme un avertissement politique clair : le peuple sénégalais entend faire entendre sa voix, coûte que coûte.