Comme Chantal Goya ou Nana Mouskouri, Mireille Mathieu n'a jamais varié d'un iota sa coupe de cheveux.
Plutôt style Jeanne d'Arc en début de carrière dans les années 60, la coiffure de la jeune Avignonnaise révélée par un télé-crochet, a glissé vers un bol lisse pour se stabiliser dans les années 80 et ne plus jamais bouger.
De son immuable frange, la chanteuse dit dans Paris Match en 2012: "C’est moi, c’est comme ça que Johnny Stark m’a façonnée. Vous ne me verrez jamais sans ma frange".
En 1970, on la voit pourtant arborer une coupe à la Jane Fonda époque "Klute".
Mais ce n'est qu'un petit écart, et bien vite elle retourne à son brushing.
Et c'est un bol ultra-lisse qu'elle offre au regard de Leonid Brejnev, en visite officielle en France, sous l’œil attentif de Valéry Giscard d'Estaing.
"Boule", "casque", "bol, "champignon"... cette coupe qu'elle est la seule à avoir portée aussi longtemps a fini par s'appeler tout simplement "à la Mireille Mathieu".
1.200 titres, 11 langues, 130 millions d'albums vendus, des duos avec Tom Jones, Dean Martin, Burt Bacharach, Patrick Duffy, héros de Dallas, et tous les chœurs de l'Armée rouge en aurait ébouriffé plus d'une.
Les 24 et 26 octobre prochains, les fans de toujours et les curieux pourront vérifier à l'Olympia, si l'immarcescible bol de Mireille Mathieu est toujours en place.