Dans une diatribe passionnée et percutante, Me Alassane Cissé critique un processus pénal qu'il juge « entièrement inquisitoire », où l'on incarcère d'abord pour investiguer par la suite. Comme il le dit, aucune preuve concrète n'établit un lien entre Farba Ngom et les allégations de détournement de fonds publics. Il rappelle que la loi est claire : seule une catégorie précise d’agents publics peut être poursuivie pour ce type d’infraction, ce que Farba ne représente en aucun cas. L'avocat s'interroge : comment peut-on priver un individu de sa liberté sans même exposer les charges portées contre lui ?
Il ne fait pas que déjouer les soupçons, il les renverse : Farba Ngom n'est pas celui qui bénéficie des fonds publics, mais plutôt un homme qui finance sa propre commune en construisant des écoles et des hôpitaux, refusant même d'accepter l'argent de l'État. « Demandez-vous plutôt la vraie question : recevait-il vraiment son salaire ? » a ironisé Me Cissé, en soulignant que les accusations portées à l'encontre d'un homme de cette trempe sont dénuées de sens sur le plan juridique et moral.
Pour finir, l'avocat clame avec conviction : il ne s'agit pas simplement de créer du bruit autour d'une affaire sans substance, mais de défendre une vérité profonde. En citant une phrase célèbre, il déclare : « Notre préoccupation n'est pas les vagues, mais l'océan. » Et ici, l'océan symbolise la liberté d'un homme faussement accusé. Il a déclaré que Farba Ngom est innocent et que cette affaire reflète une défaillance préoccupante de notre système judiciaire.
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