Ce qui devait être une simple dispute entre enfants a dégénéré en un véritable drame familial à Mbour. D’après L’Observateur, une querelle de voisinage a conduit à un violent affrontement, coûtant la vie à un bébé à naître et se terminant par une scène d’humiliation publique. À la barre du tribunal d’Instance de Mbour, les familles Diagne et Gassama se livrent une bataille judiciaire après s’être déchirées dans la rue.
Tout commence par une dispute entre enfants
Le 15 juin 2024, dans le quartier Liberté de Mbour, Rokhaya Diagne et Mouhamed Gassama, deux enfants de 12 ans, en viennent aux mains. Mouhamed, fils de Lamine Gassama, aurait violemment frappé Rokhaya. Alertée par les pleurs de sa fille, Maty Diop, enceinte, s’interpose et s’en prend à l’enfant. Mais l’altercation ne s’arrête pas là : Lamine Gassama, furieux, s’attaque à Maty Diop et la roue de coups, sans tenir compte de son état de grossesse.
Transportée d’urgence à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro, Maty Diop perdra son bébé. Le gynécologue confirme un avortement provoqué par les violences subies. Une tragédie qui va déclencher une réaction brutale et incontrôlée de son mari, Momath Diagne.
Une vengeance sans pitié
En apprenant le drame, Momath Diagne entre dans une rage incontrôlable. En rentrant du travail, il se précipite chez les Gassama, bien décidé à se venger. Ne trouvant pas Lamine Gassama, il s’en prend à son épouse, Kounta Gassama, qui s’apprêtait à prendre son bain.
Il lui arrache son pagne, la mettant totalement nue, puis la frappe violemment avant de la traîner dans la rue sous les yeux horrifiés des voisins et de ses propres enfants. La scène est d’une telle violence que les riverains doivent intervenir pour arracher Kounta Gassama des griffes du maçon.
Evacuée à l’hôpital, Kounta Gassama reçoit un certificat médical de 12 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Elle ne tarde pas à porter plainte contre Momath Diagne au commissariat urbain de Diamaguène.
Un face-à-face explosif devant le juge
À la barre du tribunal d’Instance de Mbour, jeudi dernier, la tension entre les deux familles est palpable. Chacun campe sur ses positions :
• Momath Diagne justifie son acte par la perte tragique de son enfant. Pour lui, le couple Gassama a violemment agressé son épouse enceinte, provoquant l’avortement.
• Kounta Gassama, elle, rejette toute responsabilité et accuse Momath Diagne d’avoir frappé son fils Mouhamed en premier.
Elle réclame 300 000 FCFA en dommages et intérêts. Le procureur, face à ce scénario digne d’un film tragique, a requis l’application de la loi.
Un verdict sous haute tension
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 27 février 2025. La justice devra trancher dans ce conflit où les coups et la violence ont remplacé le dialogue. Qui des Diagne ou des Gassama obtiendra gain de cause ?
Le verdict sera suivi de près dans ce quartier de Mbour, où cette querelle a laissé des cicatrices profondes.
Tout commence par une dispute entre enfants
Le 15 juin 2024, dans le quartier Liberté de Mbour, Rokhaya Diagne et Mouhamed Gassama, deux enfants de 12 ans, en viennent aux mains. Mouhamed, fils de Lamine Gassama, aurait violemment frappé Rokhaya. Alertée par les pleurs de sa fille, Maty Diop, enceinte, s’interpose et s’en prend à l’enfant. Mais l’altercation ne s’arrête pas là : Lamine Gassama, furieux, s’attaque à Maty Diop et la roue de coups, sans tenir compte de son état de grossesse.
Transportée d’urgence à l’hôpital Thierno Mouhamadoul Mansour Barro, Maty Diop perdra son bébé. Le gynécologue confirme un avortement provoqué par les violences subies. Une tragédie qui va déclencher une réaction brutale et incontrôlée de son mari, Momath Diagne.
Une vengeance sans pitié
En apprenant le drame, Momath Diagne entre dans une rage incontrôlable. En rentrant du travail, il se précipite chez les Gassama, bien décidé à se venger. Ne trouvant pas Lamine Gassama, il s’en prend à son épouse, Kounta Gassama, qui s’apprêtait à prendre son bain.
Il lui arrache son pagne, la mettant totalement nue, puis la frappe violemment avant de la traîner dans la rue sous les yeux horrifiés des voisins et de ses propres enfants. La scène est d’une telle violence que les riverains doivent intervenir pour arracher Kounta Gassama des griffes du maçon.
Evacuée à l’hôpital, Kounta Gassama reçoit un certificat médical de 12 jours d’incapacité temporaire de travail (ITT). Elle ne tarde pas à porter plainte contre Momath Diagne au commissariat urbain de Diamaguène.
Un face-à-face explosif devant le juge
À la barre du tribunal d’Instance de Mbour, jeudi dernier, la tension entre les deux familles est palpable. Chacun campe sur ses positions :
• Momath Diagne justifie son acte par la perte tragique de son enfant. Pour lui, le couple Gassama a violemment agressé son épouse enceinte, provoquant l’avortement.
• Kounta Gassama, elle, rejette toute responsabilité et accuse Momath Diagne d’avoir frappé son fils Mouhamed en premier.
Elle réclame 300 000 FCFA en dommages et intérêts. Le procureur, face à ce scénario digne d’un film tragique, a requis l’application de la loi.
Un verdict sous haute tension
Le tribunal a mis l’affaire en délibéré pour le 27 février 2025. La justice devra trancher dans ce conflit où les coups et la violence ont remplacé le dialogue. Qui des Diagne ou des Gassama obtiendra gain de cause ?
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