Visage marqué, silhouette frêle, ton posé, sang-froid à toute épreuve, Mahammed Boun Abdallah Dionne, 59 ans, nommé Premier ministre, un 6 juillet 2014, a les pieds sur terre. «C’est un pragmatique, pas un dogmatique », assure ses proches collaborateurs. D’autres abondent dans le même sens, affirmant qu’il est une personnalité capable de fédérer. Dans les couloirs du palais et de la Primature, est aussi louée la «loyauté» du «PM».
Dans un parti Apr à la Mexicaine, cet ingénieur diplômé de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE, alors rattaché au Conservatoire national des arts et métiers), grande école d’ingénieurs devenue l’École nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise, est considéré, comme « un homme « d’écoute et de consensus ».
Il bénéficie d’une cote d’estime plutôt élevée, y compris parmi ses adversaires. Technocrate pur et dur, politique, il l’est aussi. Le technocrate courtois s’est mué en politicien affable et redoutable. Pour preuve, chef de file de coalition Benno Bokk Yakaar, il a remporté avec brio les législatives de 2017, s’épargnant un destin à la Mimi Touré, son prédécesseur, limogée en juillet 2014 après sa défaite aux municipales.
Le 6 septembre de la même année, Macky Sall lui renouvelle sa confiance en le reconduisant dans ses fonctions de chef du gouvernement, qu’il occupe depuis plus de quatre ans. Ce, grâce à sa campagne victorieuse aux législatives, mais pas uniquement
Avec un Pm dévoué, le président devrait pouvoir se consacrer pleinement à sa future campagne présidentielle sans inquiétude.
La plus grande réussite de Mahammed Boun Abdallah Dionne est de parvenir à toujours s’entendre avec son ami de président. Entre les deux têtes de l’exécutif, il n’existe pas l’ombre d’une brouille depuis leur première collaboration, en 2005, raconte un proche du Pm.
Quid de la politique économique du Gouvernement. Le Premier ministre a, au moins, réussi en virtuose et en maestro à défendre ardemment la vision de Macky Sall.
Ses compétences appréciées à l’applaudimètre, ont permis aux bailleurs de fonds d’exprimer leur enthousiasme à la politique que mène le Sénégal, au moment où d’autres acteurs internationaux de l’économie de marché convergent vers le pays pour élaborer des actes novateurs et inédits de féconde coopération.
Il a su inscrire l’action du Gouvernement par une politique adaptée aux exigences du Plan Sénégal Emergent et à l’éthique de bonne gouvernance. Un parcours presque sans faute.
Dans un parti Apr à la Mexicaine, cet ingénieur diplômé de l’Institut d’informatique d’entreprise (IIE, alors rattaché au Conservatoire national des arts et métiers), grande école d’ingénieurs devenue l’École nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise, est considéré, comme « un homme « d’écoute et de consensus ».
Il bénéficie d’une cote d’estime plutôt élevée, y compris parmi ses adversaires. Technocrate pur et dur, politique, il l’est aussi. Le technocrate courtois s’est mué en politicien affable et redoutable. Pour preuve, chef de file de coalition Benno Bokk Yakaar, il a remporté avec brio les législatives de 2017, s’épargnant un destin à la Mimi Touré, son prédécesseur, limogée en juillet 2014 après sa défaite aux municipales.
Le 6 septembre de la même année, Macky Sall lui renouvelle sa confiance en le reconduisant dans ses fonctions de chef du gouvernement, qu’il occupe depuis plus de quatre ans. Ce, grâce à sa campagne victorieuse aux législatives, mais pas uniquement
Avec un Pm dévoué, le président devrait pouvoir se consacrer pleinement à sa future campagne présidentielle sans inquiétude.
La plus grande réussite de Mahammed Boun Abdallah Dionne est de parvenir à toujours s’entendre avec son ami de président. Entre les deux têtes de l’exécutif, il n’existe pas l’ombre d’une brouille depuis leur première collaboration, en 2005, raconte un proche du Pm.
Quid de la politique économique du Gouvernement. Le Premier ministre a, au moins, réussi en virtuose et en maestro à défendre ardemment la vision de Macky Sall.
Ses compétences appréciées à l’applaudimètre, ont permis aux bailleurs de fonds d’exprimer leur enthousiasme à la politique que mène le Sénégal, au moment où d’autres acteurs internationaux de l’économie de marché convergent vers le pays pour élaborer des actes novateurs et inédits de féconde coopération.
Il a su inscrire l’action du Gouvernement par une politique adaptée aux exigences du Plan Sénégal Emergent et à l’éthique de bonne gouvernance. Un parcours presque sans faute.
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