Marième Thiam Babou : « Tous les combats politiques que j’ai eu à mener l'ont été de bonne foi… Je me réjouis de …»


Marième Thiam Babou : « Tous les combats politiques que j’ai eu à mener l'ont été de bonne foi… Je me réjouis de …»
La convergence des jeunesses républicaines (COJER) a un nouveau patron. Il s’agit de Moussa Sow, responsable à Linguère. Les pensées vont forcément vers Marième Thiam Babou qui a été un moment au cœur du combat contre la léthargie et le fonctionnement de cette frange du parti APR.

Le choix qui n’a pas été porté sur elle ne semble pas l’ébranler. Selon elle, son combat était d’abord et seulement un combat de principe. « La Cojer est une structure politique des jeunes de l’Alliance pour la République, régie par des statuts précis et des règlements entérinés par les plus hautes instances du parti, le président Macky Sall en tête. Ces statuts établissent les normes requises pour être éligible et qui n'ont jamais été respectées à cause d'un conservatisme évident destiné à pérenniser des privilèges et autres manœuvres déconsolidantes et qui ont enfoncé la Cojer dans une très longue léthargie. Ce qui a d’ailleurs eu pour effet de la tétaniser jusqu’à la veille de la présidentielle », a-t-elle rappelé.  

Elle a d’ailleurs balayé d’un revers de la main cette incompréhension notée entre elle et le SG de la Cojer sortante comme étant une cause pour laquelle elle n’a pas été choisie à sa place. Selon elle, en son temps elle a surtout défendu les principes d'une démocratie interne dans son parti, « j'ai exigé le respect des exigences statutaires, l'application des directives de mon leader envers et contre tout. Je l'ai fait avec conviction et détermination », dira-t-elle, indiquant par ailleurs que l'histoire vient de lui donner raison.

Marième Thiam Babou qui ne se dit nullement déçue, a souhaité bon vent à son nouveau coordinateur. « Je suis venue à l'APR en toute liberté et en toute conviction. Je suis dans l’obligation militante de respecter toute décision émanant de qui de droit. Mon ambition c’était de donner un nouveau souffle et de redynamiser la COJER, afin qu’elle soit une force de proposition et réponde aux attentes du Président. Alors pour moi, lutter contre cette léthargie endémique devenait une nécessité. Aujourd’hui, Je me réjouis de la nomination du frère et camarade Moussa Sow qui a toute la légitimité politique et historique ainsi que l’expérience politique requise pour pouvoir mener à bien sa mission à la tête de la Cojer. Qu'Allah lui facilite la tâche! »

Pour finir, elle a dit tout son soutien à ce dernier dans l’exercice de sa nouvelle fonction...
Mercredi 26 Juin 2019




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