Au Mali, les manifestations en cours contre le pouvoir d'Ibrahim Boubacar Keïta ont fait 11 victimes parmi les contestataires. Des décès dont les circonstances doivent être élucidées, selon la directrice pour l’Afrique de l’Ouest et Afrique centrale à Amnesty International.
Samira Daoud plaide pour l'ouverture immédiate d’une enquête pour clarifier les conditions dans lesquelles 11 personnes dont un mineur de 15 ans ont perdu la vie.
Amnesty International appelle ainsi les autorités maliennes à se conformer à « leurs obligations constitutionnelles et internationales en matière de respect de la liberté de réunion pacifique et d’interdiction de l'usage excessif de la force ».
L'Organisation non gouvernementale a aussi exigé la libération des personnes détenues.
Depuis vendredi dernier, le Mali est en proie à des troubles après l'invite à la désobéissance civile lancée par le Mouvement du 05 juin à la population. Cette coalition qui regroupe des partis politiques, des mouvements de la société civile et des religieux, réclament le départ d'Ibrahim Boubacar Keita, la dissolution de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.
Dans un message à la nation ce samedi, le président malien a abrogé le décret portant nomination des membres de la Cour constitutionnelle et a annoncé la formation prochaine d'un gouvernement d'union nationale.
Samira Daoud plaide pour l'ouverture immédiate d’une enquête pour clarifier les conditions dans lesquelles 11 personnes dont un mineur de 15 ans ont perdu la vie.
Amnesty International appelle ainsi les autorités maliennes à se conformer à « leurs obligations constitutionnelles et internationales en matière de respect de la liberté de réunion pacifique et d’interdiction de l'usage excessif de la force ».
L'Organisation non gouvernementale a aussi exigé la libération des personnes détenues.
Depuis vendredi dernier, le Mali est en proie à des troubles après l'invite à la désobéissance civile lancée par le Mouvement du 05 juin à la population. Cette coalition qui regroupe des partis politiques, des mouvements de la société civile et des religieux, réclament le départ d'Ibrahim Boubacar Keita, la dissolution de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.
Dans un message à la nation ce samedi, le président malien a abrogé le décret portant nomination des membres de la Cour constitutionnelle et a annoncé la formation prochaine d'un gouvernement d'union nationale.
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