
DAKARACTU.COM Le leader de Convergence socialiste, Malick Noël Seck, détenu depuis le 11 octobre, a de réelles chances d'être libéré ce mardi 18 octobre, jour de son procès.
Beaucoup de facteurs expliquent ce revirement dans un dossier qui était parti pour déboucher sur une condamnation sévère du prévenu. Il y a d'abord les pressions qui s'exercent sur les autorités de l'Etat au plus haut niveau, menées par les dirigeants de la confrérie tidjane et par les Toucouleurs de la famille omarienne. Ces pressions ont eu pour effet de contraindre le pouvoir à faire machine arrière.
Il y a aussi que les avocats de Malick Noël Seck ont mené une mission de bons offices à l'endroit des juges du Conseil constitutionnel. Ils les ont rencontrés pour calmer le jeu et regretter le comportement à tout le moins téméraire de leur client.
Il y a également que la mobilisation et les condamnations ne faiblissent pas depuis cette matinée du 11 octobre, quand Malick Noël Seck a franchi le portail de la Division des investigations criminelles (DIC). Le pouvoir ne veut pas d'un bras de fer qui résulterait d'une condamnation du jeune leader dans un climat politique déjà très tendu.
Mais, même si le prévenu doit être libéré, il ne faut pas s'étonner qu'il écope d'un sursis. Les magistrats, très remontés après les menaces proférées contre l'un des leurs, ne joueront pas la carte de l'apaisement sans marquer le coup.
Beaucoup de facteurs expliquent ce revirement dans un dossier qui était parti pour déboucher sur une condamnation sévère du prévenu. Il y a d'abord les pressions qui s'exercent sur les autorités de l'Etat au plus haut niveau, menées par les dirigeants de la confrérie tidjane et par les Toucouleurs de la famille omarienne. Ces pressions ont eu pour effet de contraindre le pouvoir à faire machine arrière.
Il y a aussi que les avocats de Malick Noël Seck ont mené une mission de bons offices à l'endroit des juges du Conseil constitutionnel. Ils les ont rencontrés pour calmer le jeu et regretter le comportement à tout le moins téméraire de leur client.
Il y a également que la mobilisation et les condamnations ne faiblissent pas depuis cette matinée du 11 octobre, quand Malick Noël Seck a franchi le portail de la Division des investigations criminelles (DIC). Le pouvoir ne veut pas d'un bras de fer qui résulterait d'une condamnation du jeune leader dans un climat politique déjà très tendu.
Mais, même si le prévenu doit être libéré, il ne faut pas s'étonner qu'il écope d'un sursis. Les magistrats, très remontés après les menaces proférées contre l'un des leurs, ne joueront pas la carte de l'apaisement sans marquer le coup.
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