La mission de médiation dépêchée au Mali par la Cedeao pour trouver une solution à la crise socio-politique qui secoue le pays risque de rentrer bredouille. L'un des plénipotentiaires du mouvement du 05 juin a tout simplement boudé la rencontre prévue ce jeudi 16 juillet à l'hôtel Salam avec l’ancien président nigérian, Goodluck Jonathan, désigné envoyé spécial par l'organisation régionale.
« Je suis déçu de voir que les vrais problèmes n'ont pas été posés (…) J’ai d’autres impératifs », a déploré Issa Kaou Ndjim à sa sortie de la salle où se tenait la rencontre avec les émissaires de la CEDEAO avec les responsables du M5-RFP.
« Je veux qu'on nous dise qui a tué les 23 personnes ? Qui sont les coupables ? Si cela n'est pas fait, moi personnellement je ne rentre dans aucune négociation », a martelé le leader de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS).
Officiellement, les événements des 10, 11 et 12 juillet dernier ont fait 11 victimes parmi les manifestants qui réclament le départ d'IBK du pouvoir, la dissolution de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.
En vérité, Issa Kaou Ndjim ne croit pas à la bonne foi de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest. « La Cedeao ne proposera rien. Elle se contentera de sauver des chefs d’État », croit fermement le sympathisant en chef de l’Imam Dicko. « Le Mali a besoin de changement », rappelle-t-il avant de prendre congé des journalistes.
« Je suis déçu de voir que les vrais problèmes n'ont pas été posés (…) J’ai d’autres impératifs », a déploré Issa Kaou Ndjim à sa sortie de la salle où se tenait la rencontre avec les émissaires de la CEDEAO avec les responsables du M5-RFP.
« Je veux qu'on nous dise qui a tué les 23 personnes ? Qui sont les coupables ? Si cela n'est pas fait, moi personnellement je ne rentre dans aucune négociation », a martelé le leader de la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’Imam Mahmoud Dicko (CMAS).
Officiellement, les événements des 10, 11 et 12 juillet dernier ont fait 11 victimes parmi les manifestants qui réclament le départ d'IBK du pouvoir, la dissolution de l'Assemblée nationale et de la Cour constitutionnelle.
En vérité, Issa Kaou Ndjim ne croit pas à la bonne foi de la Communauté économique des États de l'Afrique de l’Ouest. « La Cedeao ne proposera rien. Elle se contentera de sauver des chefs d’État », croit fermement le sympathisant en chef de l’Imam Dicko. « Le Mali a besoin de changement », rappelle-t-il avant de prendre congé des journalistes.
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