Lutte contre le cancer du col de l’utérus et du sein à Saint-Louis : Le professeur Kassé magnifie l'implication de LSAS dans ce combat et plaide pour une bonne communication sur l'utilisation du vaccination.


Le cancer du col de l’utérus et du sein sont des maladies qui sont en train de faire des ravages au sein de la population. À Saint Louis, beaucoup de femmes qui sont touchées par cette maladie ne s’en rendent pas compte très tôt car elles n’ont pas la chance de se faire consulter à l’hôpital ou dans un centre de santé. Un constat qui a motivé cette initiative  du  mouvement  LSAS (Liguéye Nguir Suxali Askanwi) présidé par Cheikh Moussa Camara dit Baye Camara qui a organisé  ces journées de consultations et de dépistage du cancer du col de l’utérus au niveau du quartier de Diamaguène. 300 femmes de la ville de Saint-Louis ont pu bénéficier de ces opérations de dépistage.
Amath Dias de LSAS  a souligné que cette activité médicale entre dans le cadre d’une collaboration avec l’association « Prévenir » dont le professeur Kassé est le président. 
Le chargé de Communication de la dite structure (LSAS) d’ajouter que le Pr Kassé a eu à faire des discours de sensibilisation aux  femmes pour les prévenir sur toutes les dispositions à prendre pour se protéger contre la maladie mais son souhait le plus fort reste et demeure la mise en place d’une unité de dépistage à Saint-Louis. En effet, les moyens de dépistage manquent dans la ville et de l’avis de  Madame Sy, Présidente de l’association des sages-femmes de la région, la situation est loin d’être alarmante mais il faut renforcer les besoins en matière de prévention. 
« Le cancer est une question de développement et c’est pourquoi il faut qu’on continue à dépister quotidiennement et pour cela, il faut une unité sur place », a expliqué le Pr Kassé. 
Contre certaines supputations et autres rumeurs qui laissent entendre qu’il y a des riques en vaccinant les jeunes filles de 9 ans, le Pr Kassé a été clair et catégorique. « Il n’y a aucun danger avec ce vaccin, c’est de la pure invention et de l’irresponsabilité de la part de personnes malintentionnées. 
Le Sénégal à travers ses autorités étatiques, a eu l’intelligence de mettre en place ce plan stratégique pour lutter contre ces maladies et cela va beaucoup impacter sur les chances de prévention pour les populations et surtout pour les femmes et les jeunes filles. Il faut seulement reconnaître qu’il y a quelques insuffisances dans la communication par rapport à ce vaccin », a-t-il souligné avant d’ajouter qu’il y va de la responsabilité de ceux-là qui se sont amusés à semer le doute dans l’esprit des sénégalais de se rappeler qu’ils ont une conscience et retenir qu’ils sont responsables de la mort de toutes les personnes qui seront emportées par le cancer pour n’avoir pas compris ou accepté de prendre ce vaccin qui demeure et reste le seul moyen de se prémunir des maladies que sont le cancer du col de l’utérus et du sein... 
Dimanche 16 Décembre 2018




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