
Une affaire d’occupation illégale de terrain appartenant à autrui et voie de fait impliquant le président de la commission sportive d’une association sportive de Rufisque, Ndaw M. Dieng a été jugée, ce 28 juillet, devant la chambre correctionnelle du tribunal des flagrants délits. En effet, le mis en cause à la tête d’un groupe de jeunes regroupés sur le terrain litigieux a contesté l'idée de céder le terrain à la famille Cissé, propriétaire de l’espace et représenté par El Hadji M. M. Cissé. Pour cause, le terrain en question a été transformé en un espace de jeu au bénéfice des associations sportives de Rufisque qui prennent du plaisir à s’y entraîner depuis des années.
Devant la barre, le plaignant El Hadji M. M. Cissé avance les raisons de la réclamation dudit terrain.
« Le terrain avec le numéro de lot 13/R est légitimement le nôtre. On a même un titre foncier. Il y avait des conteneurs qui y étaient. Un jour, un groupe d'individus a décidé d’enlever les conteneurs sans même s'intéresser au propriétaire du terrain. Après, ils ont commencé à utiliser le terrain comme espace de jeu. Quand j'ai décidé de mettre un terme à cela, j’ai commencé à recevoir des menaces de mort. Ils ont commencé à y jouer depuis 2019, nous avons besoin du terrain à d'autres fins », a-t-il dit. Selon son avocat Me Sarr, la défense a empêché à la famille Cissé d'occuper son terrain depuis 3 ans, ce qu’il juge inadmissible.
« C'est une propriété privée, au moins avant de faire quoi que ce soit, ils auraient dû chercher à savoir à qui appartenait le terrain. Ndaw M. D. a qui, la plainte est adressée particulièrement, a dit aux enquêteurs que c'est lui qui a engagé un engin pour enlever les conteneurs, lui qui est le président de la commission sportive », a dénoncé devant la barre l’avocat de la partie civile.
Interrogé, le mis en cause Ndaw M. Dieng, par ailleurs, président de la commission sportive d'une des associations qui prennent plaisir dans ce terrain a nié avoir engagé l'engin et se dédouane.
« J'ai grandi en trouvant ce terrain nu. Un jour on a tenu une assemblée générale d'où, nous tous sommes tombés d'accord pour faire de ce terrain non occupé, un espace d'entraînement. Le même jour, nous avions prévu un budget pour pousser les conteneurs. C'est après qu'on a fait appel à un engin qui est venu faire le travail », a confié le prévenu. Selon lui, plusieurs associations sportives font usage de cet espace non occupé.
« Ce n’est pas seulement notre association qui y joue. Nous sommes avec trois autres associations. Puisque qu’on n’avait pas où jouer alors que le lieu était libre on a en fait un espace de jeu », a précisé Ndaw M. D. Il a également nié les menaces de mort contre le plaignant.
« Nous ne l’avons jamais menacé de mort. Personnellement, je n'ai jamais vu El Hadji M. M. Cissé sur les lieux venir nous interdire d’y jouer. Je ne savais même pas que l’espace foncier lui appartient, parce que nous avons grandi en voyant cet espace inoccupé », a dit l’accusé. Cela a suffi pour que Me Tounkara de la défense réfute l'idée selon laquelle le sieur Dieng a occupé illégalement le terrain d'autrui. L’avocat a poursuivi en disant que la partie civile ne s’est jamais présentée sur les lieux pour récupérer son bien.
« Malgré que ce sont 4 équipes du quartier qui s'entraînent sur le terrain, c'est juste pour un temps. Quand le propriétaire a besoin de son terrain, il doit juste aller le récupérer. Ce qui est étrange dans cette affaire, c'est que Ndaw M. Dieng qui n'est ni président, ni secrétaire général encore moins trésorier qui a comparu à la barre », a-t-il fustigé.
Selon Me Tounkara aucun dommage n'a été noté sur cette affaire, par conséquent, les faits ne sont pas constitutifs avant de plaider pour la relaxe de son client.
Mais pour la partie civile, Ndaw M. Dieng est à la barre, parce que c'est lui qui a déclaré à la police être la personne qui a amené l'engin pour pousser les conteneurs.
Dans son réquisitoire, le parquet a demandé l’application de la loi pénale. L’affaire a été mise en délibéré au 22 septembre prochain…
Devant la barre, le plaignant El Hadji M. M. Cissé avance les raisons de la réclamation dudit terrain.
« Le terrain avec le numéro de lot 13/R est légitimement le nôtre. On a même un titre foncier. Il y avait des conteneurs qui y étaient. Un jour, un groupe d'individus a décidé d’enlever les conteneurs sans même s'intéresser au propriétaire du terrain. Après, ils ont commencé à utiliser le terrain comme espace de jeu. Quand j'ai décidé de mettre un terme à cela, j’ai commencé à recevoir des menaces de mort. Ils ont commencé à y jouer depuis 2019, nous avons besoin du terrain à d'autres fins », a-t-il dit. Selon son avocat Me Sarr, la défense a empêché à la famille Cissé d'occuper son terrain depuis 3 ans, ce qu’il juge inadmissible.
« C'est une propriété privée, au moins avant de faire quoi que ce soit, ils auraient dû chercher à savoir à qui appartenait le terrain. Ndaw M. D. a qui, la plainte est adressée particulièrement, a dit aux enquêteurs que c'est lui qui a engagé un engin pour enlever les conteneurs, lui qui est le président de la commission sportive », a dénoncé devant la barre l’avocat de la partie civile.
Interrogé, le mis en cause Ndaw M. Dieng, par ailleurs, président de la commission sportive d'une des associations qui prennent plaisir dans ce terrain a nié avoir engagé l'engin et se dédouane.
« J'ai grandi en trouvant ce terrain nu. Un jour on a tenu une assemblée générale d'où, nous tous sommes tombés d'accord pour faire de ce terrain non occupé, un espace d'entraînement. Le même jour, nous avions prévu un budget pour pousser les conteneurs. C'est après qu'on a fait appel à un engin qui est venu faire le travail », a confié le prévenu. Selon lui, plusieurs associations sportives font usage de cet espace non occupé.
« Ce n’est pas seulement notre association qui y joue. Nous sommes avec trois autres associations. Puisque qu’on n’avait pas où jouer alors que le lieu était libre on a en fait un espace de jeu », a précisé Ndaw M. D. Il a également nié les menaces de mort contre le plaignant.
« Nous ne l’avons jamais menacé de mort. Personnellement, je n'ai jamais vu El Hadji M. M. Cissé sur les lieux venir nous interdire d’y jouer. Je ne savais même pas que l’espace foncier lui appartient, parce que nous avons grandi en voyant cet espace inoccupé », a dit l’accusé. Cela a suffi pour que Me Tounkara de la défense réfute l'idée selon laquelle le sieur Dieng a occupé illégalement le terrain d'autrui. L’avocat a poursuivi en disant que la partie civile ne s’est jamais présentée sur les lieux pour récupérer son bien.
« Malgré que ce sont 4 équipes du quartier qui s'entraînent sur le terrain, c'est juste pour un temps. Quand le propriétaire a besoin de son terrain, il doit juste aller le récupérer. Ce qui est étrange dans cette affaire, c'est que Ndaw M. Dieng qui n'est ni président, ni secrétaire général encore moins trésorier qui a comparu à la barre », a-t-il fustigé.
Selon Me Tounkara aucun dommage n'a été noté sur cette affaire, par conséquent, les faits ne sont pas constitutifs avant de plaider pour la relaxe de son client.
Mais pour la partie civile, Ndaw M. Dieng est à la barre, parce que c'est lui qui a déclaré à la police être la personne qui a amené l'engin pour pousser les conteneurs.
Dans son réquisitoire, le parquet a demandé l’application de la loi pénale. L’affaire a été mise en délibéré au 22 septembre prochain…
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