
Abidjan et Dakar avaient bombé le torse contre les putschs perpétrés par des officiers de premier rang au Mali, au Burkina Faso et en Guinée Conakry. Ils avaient levé le ton pour dénoncer et condamner les coups d’État contre les présidents démocratiquement élus : Ibrahima Boubacar Keïta au Mali, Alpha Condé en Guinée Conakry et Charles Kaboré au Burkina Faso.
Les chefs d’État et de gouvernement de l’institution sous régionale (Cedeao) étaient réunis en urgence pour dénoncer ces putschs au mois de janvier.
Ils se sont encore une fois réunis à Accra au Ghana le 03 juillet dernier pour statuer sur le cas du Mali et du Burkina Faso. Au terme des discussions, la décision de la levée des restrictions économiques contre ces nations a été prise officiellement.
Une décision saluée par les autorités concernées car au Mali le gouvernement de transition vient, après plusieurs tractations, d’adopter un chronogramme de 2 ans, contre jusqu’à 5 ans proposés auparavant avant le transfèrement du pouvoir aux civils.
Ainsi, le Mali et le Burkina Faso sont restés six mois coupés du monde à cause des sanctions économiques pourtant soutenues par la France. La Cedeao après avoir bien étudié les pertes économiques en milliards de francs CFA, a décidé de surseoir à la sanction car tous les pays en souffrent et les pertes économiques sont estimées à des dizaines de milliards.
Réunie à Accra au Ghana, le vendredi 25 mars 2022, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décidé de maintenir ses sanctions prises au mois de janvier contre le Mali et menacé la Guinée et le Burkina Faso, également dirigés par des juntes militaires, de sanctions supplémentaires. La Cedeao invite les autorités de transition du Mali à adhérer au calendrier de 12 à 16 mois de transition recommandé avant le retour des civils au pouvoir.
Pour rappel, la Cedeao avait ordonné le gel des avoirs maliens dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao dont la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le pays et les autres États membres de la Cedeao, de la suspension des transactions commerciales avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. Par ailleurs, le Mali avait été suspendu de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao, notamment auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et de la Banque ouest africaine de développement (Boad).
Par ailleurs, l'organisation ouest-africaine a décidé aussi de sanctionner la Guinée. Le prétexte brandi par l’institution, c’est la présentation d’un calendrier acceptable de transition. Ceci avant fin avril. Et ce qui concerne le Burkina, c’est la libération du président déchu, Christian Roch Kaboré d'ici au 31 mars 2022. La date dépassée, la Cedeao a infligé aux autorités Burkinabé des sanctions individuelles...
Les chefs d’État et de gouvernement de l’institution sous régionale (Cedeao) étaient réunis en urgence pour dénoncer ces putschs au mois de janvier.
Ils se sont encore une fois réunis à Accra au Ghana le 03 juillet dernier pour statuer sur le cas du Mali et du Burkina Faso. Au terme des discussions, la décision de la levée des restrictions économiques contre ces nations a été prise officiellement.
Une décision saluée par les autorités concernées car au Mali le gouvernement de transition vient, après plusieurs tractations, d’adopter un chronogramme de 2 ans, contre jusqu’à 5 ans proposés auparavant avant le transfèrement du pouvoir aux civils.
Ainsi, le Mali et le Burkina Faso sont restés six mois coupés du monde à cause des sanctions économiques pourtant soutenues par la France. La Cedeao après avoir bien étudié les pertes économiques en milliards de francs CFA, a décidé de surseoir à la sanction car tous les pays en souffrent et les pertes économiques sont estimées à des dizaines de milliards.
Réunie à Accra au Ghana, le vendredi 25 mars 2022, la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) a décidé de maintenir ses sanctions prises au mois de janvier contre le Mali et menacé la Guinée et le Burkina Faso, également dirigés par des juntes militaires, de sanctions supplémentaires. La Cedeao invite les autorités de transition du Mali à adhérer au calendrier de 12 à 16 mois de transition recommandé avant le retour des civils au pouvoir.
Pour rappel, la Cedeao avait ordonné le gel des avoirs maliens dans les banques centrales et commerciales de la Cedeao dont la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao), de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le pays et les autres États membres de la Cedeao, de la suspension des transactions commerciales avec Bamako à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali. Par ailleurs, le Mali avait été suspendu de toute aide financière des institutions financières de la Cedeao, notamment auprès de la Banque d’investissement et de développement de la Cedeao (BIDC) et de la Banque ouest africaine de développement (Boad).
Par ailleurs, l'organisation ouest-africaine a décidé aussi de sanctionner la Guinée. Le prétexte brandi par l’institution, c’est la présentation d’un calendrier acceptable de transition. Ceci avant fin avril. Et ce qui concerne le Burkina, c’est la libération du président déchu, Christian Roch Kaboré d'ici au 31 mars 2022. La date dépassée, la Cedeao a infligé aux autorités Burkinabé des sanctions individuelles...
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