Lettre Ouverte à Monsieur Youssou NDOUR, PDG de la Télévision Futurs Médias : « Veuillez » faire censurer l’émission SEN P’.TIT GALLE


Lettre Ouverte à Monsieur Youssou NDOUR, PDG de la Télévision Futurs Médias : « Veuillez » faire censurer l’émission  SEN P’.TIT GALLE
L’image est un langage populaire que tout individu peut apprécier à son goût. Mais, il serait fort difficile et prétentieux de « parler » d’images sans avoir la légitimité. A raison, permettez-nous ces lignes ci-dessous qui répondrait à la question de savoir : pour qui elle se prend ?

Comme je l’ai déjà dit dans la lettre que j’ai récemment adressée à Monsieur Sidy Lamine NIASSE, en tant que spécialiste de la pédagogie de l’image autrement dit comment utiliser l’image comme outil pédagogique, suite à un master II professionnel de cinéma et audiovisuel, mention Didactiques de l’Image à l’Université Paris 3 Sorbonne nouvelle ; titulaire d’un doctorat qui porte sur la littérature et le cinéma africains ; auteure de travaux théoriques et pratiques sur la littérature, le théâtre et le cinéma africains dont un film pédagogique, en 2008, « Le mutisme parlant de l’enfant dans cinq films de Sembène Ousmane » et ayant eu la chance d’être une disciple de Sembène, nous regardons la télévision en lisant entre les images.
Concurrence ou coïncidence médiatique, les téléspectateurs assistent « en ce moment » à l’envahissement des enfants des deux chaînes de télévision que sont Walf TV et la TFM (Télévision Futurs Médias) par des émissions dont le contenu a apparemment une visée distractif et didactique.

Si c’est un souci qui nous a incitée à adresser « une lettre ouverte à Monsieur Sidy Lamine NIASSE » pour qu’il veuille bien faire revoir le concept de Najemb Gunneyyi (cf. quotidien LAS du 30 septembre 2011 ; Leral.net ; sen24heures.com), pour SEN P’.TIT GALLE c’est une crainte qui nous pousse à sonner sur l’alarme.
SEN P’.TIT GALLE est une émission « pour enfants » dirigée par NGoné Ndour, produite par Prince Arts, réalisée et diffusée par la TFM (Télévision Futurs Médias).

Le concept est scindé en deux form ats : l’un porte les schèmes du théâtre et le second est entièrement musical sur un script de télé-réalité.
Quelle est la réaction que l’on peut avoir devant les images de Sen P’.tit Gallé, selon le statut du téléspectateur et son état d’esprit ? Face à ces images d’enfants, micros à la main, sous les projeteurs, devant un orchestre et un public, chantant la vie et surtout l’amour d’après des textes de chanteurs connus : le frère, la sœur, les parents, téléspectateurs, soucieux d’une éducation à norme sociale peuvent se dire : « écœurant » ;

le frère, la sœur, les parents, téléspectateurs inconscients, pour ne pas dire « simples d’esprit », de l’effet psychologique et comportemental de ce genre d’émission sur l’enfant, pourraient applaudir ;

le pédagogue, qui sue sang et eau pour former un ou une élève ordinaire, sans tambour ni trompette, pour un résultat scolaire extraordinaire, peut se dire : « décourageant ».

Pour la pédagogue des images, que nous sommes, avertie de la portée pédagogique et psychologique de l’Image sur l’enfant, en voyant les images de Sen p’.tit Gallé, nous disons : « Troublant ».
Nous allons décrypter le « dit » et le « vu » de l’émission sous ces deux formats. Le titre de l’émission « votre petite maison » en dit long sur le cadre socialement déplacé dans le contexte sénégalais. Que le titre signifie littéralement « votre maison des petits » ou « votre petite maison », ni l’un ni l’autre ne sied au cadre de vie social référentiel du Sénégal. En outre, la télévision est populaire, c’est un fait social, et si la TFM se dit « Miroir du Sénégal », on ne peut concevoir que sa première émission de « télé-réalité » sur la famille sénégalaise se résume en une petite famille ou un p’.tit gallé ou une « maison » où « des petits » mènent la barque.



Dans Sen p’.tit Gallé à apparence théâtrale qui se passe dans une maison, il apparaît des scènes anti-pédagogiques et socialement, pour ne pas dire sénégalaisement, déplacées : Dans quelle société du Sénégal de référence voit-on des enfants mineurs discuter ouvertement du célibat de leur père ? Une fillette et un garçon qui contribuent toujours aux discussions pour adulte ?

Comment le Sénégalais peut concevoir l’idée d’une fillette sénégalaise selon laquelle : « raconter n’est pas mentir ». Allez-le dire aux Français, ça marcherait !

De surcroit, la fillette traduit en mots la sentence en racontant, sans laisser une virgule, à son père ce que les deux filles adultes ont dit à propos de sa situation de célibat : l’équation est de lui trouver une fiancée.

Comme pour applaudir la fillette, le scénario résout l’équation : le père, après avoir écouté les « racontars » de la fillette, leur annonce une prochaine sortie en famille, à laquelle participe une future fiancée. Comme pour dénoncer son père d’avoir commis d’acte pervers, le garçon décrie le geste du père qui pose la main sur celle de la future fiancée ; de surcroît, le garçon dénonce le père auprès de l’accusé, de sa sœur et de l’autre fille adulte. Il faut vraiment que le scénario ait fabriqué un gamin à l’esprit mal tourné pour que ce geste soit ainsi interprété par le garçon.



Rappelons que, selon le scénario, la mère des enfants « n’est pas là » (elle est peut-être morte dans le scénario) et le père veut épouser « la fiancée » pour combler le vide maternel chez les enfants. La caméra nous montre « la fiancée » en mini-jupe, les jambes nues presque jusqu’aux fesses en compagnie du père ! sans commentaire !

Dans un numéro, on nous sert le prétexte du rêve du garçon sur un fondu enchaîné (en prise de vues filmiques, une image s’efface progressivement pour laisser apparaître une autre ; les deux images se rencontrent par surimpression sur le champ en un laps de temps) pour nous fait étalage de stars connus, de limousine et de « khoumbal », fête à tintamarre qui fait danser endiablés une dizaine d’enfants et les deux filles adultes.

C’est trop superficiel, comme idée et comme technique visuelle, car au cinéma et à la télévision, le rêve est aussi image, et l’on ne peut se servir du rêve pour tout juste montrer ce que l’image-cadre ne peut livrer.

En voyant le cadre de vie, la façon de vivre, le comportement des adultes et des enfants et le fond du scénario de Sen p’.tit gallé, « théâtre », nous sommes tenue de vous poser la question de savoir : quel est ce Sénégal ?
Sen p’.tit Gallé , de même que l’ émission « Relève bi » conçu sous le concept de prime qui réunit des apprentis chanteurs sur un podium n’apprend rien en matière de création de programme « à ceux qui savent »: TOUT est calqué sur « Star academy », une émission de télé-réalité musicale qui passait sur TF1 et était présentée par Nikos Aliagas. Après huit sessions de 2001 à 2008, réunissant, en tout, une centaine d’apprentis chanteurs, dont seuls trois (Jenifer, Nolwenn Leroy et feu Grégory Lemarchal) ont connu un succès consécutif, Star academy finit par lasser le public français qui dénonce les limites de l’émission. TF1 reconnaît qu’elle ne peut plus avancer avec et l’émission mourut le 19 Décembre 2008.

Contrairement à Star academy qui recrutait des adolescents et des adultes, Sen p’tit Gallé s’intéresse aux « petits ». Et c’est là que se trouve le problème ! Des enfants exposés au grand public! L’idée de faire accompagner l’enfant par un chanteur connu peut faire développer chez l’enfant le sentiment de vivre l’adulte et la star. Encore, l’enfant apprenti-chanteur et le téléspectateur-enfant risquent d’être affecté d’homéostasie : en image audiovisuelle, la relation entre les émotions et la réflexion qui, dans ce cas, peut déclencher l’esprit du fan qui copie machinalement les actes, le comportement et le port vestimentaire de la star adulte.

Une telle métamorphose de l’enfant provoque une croissance mentale précoce, laquelle entraîne un risque d’exposition à la pédophilie, à l’alcoolisme et à la drogue.


Nous avons bien remarqué que la direction artistique de l’émission tient à habiller décemment, voire à l’africaine, les enfants. Mais détrompez-vous, l’habillement, si correct soit-il, ne peut compenser les dégâts mentaux et comportementaux que ce genre d’émission peuvent causer à l’enfance. Au cinéma, au théâtre et à la télévision, l’adulte joue un rôle alors que l’enfant vit un rôle qu’il prolonge à petit ou grand format dans la vie réelle. C’est juste la réalité à retenir dans le traitement de l’image chez l’enfant.
L’histoire nous rappelle que nombreux sont les enfants mis sous les projecteurs qui ont une triste histoire. Pour ne pas tous les citer ici, nous retenons la vie bouleversée de presque tous les Jackson five ; le petit chanteur Jordy dont le succès international précoce a divisé sa famille pour un problème d’argent ; l’enfant-acteur Macaulay Culkin, dans « Maman, j’ai raté l’avion », qui a connu le même sort que Jordy, et ont tous les deux eu une ascension fulgurante qui a fini par une chute brutale et prématurée. Psychologiquement, l’enfant-star digère durement les échecs, et cette règle est internationale, car il est mentalement difficile pour l’enfant-star de gérer l’absence d’intérêt médiatique. Pour en être convaincu, allez demander à travers le monde comment finissent les enfants-star qui ont connu une chute ou une absence médiatique (exemple :Anissa Jones dans Chez Oncle Bill, Lindsay et Sidney Greenbush dans La petite maison dans la prairie, Mary-Kate et Ashley Olsen dans La fête à la maison, etc.»)

.

Monsieur le Président Directeur Général de la TFM, dans Sen p’tit gallé, les enfants sont exposés sous ce que nous appelons les cinq P de la star : paillettes- projecteurs-podium-public-people. Comme vous devez le savoir, ces cinq P sont lourds à porter par un adulte et c’est trop pour un enfant. Les enfants de Sen p’tit gallé portent déjà les empreintes de la star marquée par le passage de l’ordinaire à l’extraordinaire, d’où les tresses en couleurs, les ongles en vernis multicolores, les boucles d’oreilles en couleur démesurées pour un enfant et le bonnet, à la Usher, (star américaine) en version couleur. Si l’influence fonctionne, que les parents et les maîtres d’écoles s’attendent que la mode de Sen p’tit gallé envahisse les écoles ; si l’influence fonctionne que les Sénégalais s’attendent à une invasion de petits chanteurs. Eu égard à la faculté mentale naturelle chez l’enfant à recevoir fortement les influences, nous pensons que la magie de la télé va malheureusement fonctionner sur les enfants.



Le Sénégal compte déjà un nombre important de personnes qui se lancent dans la chanson, au point que, nous pensons, que cela suffit largement; nous pensons qu’il n’y a pas lieu de fabriquer une relève en « relève bi » car la relève est déjà là ; nous pensons qu’il n’est pas pertinent de fabriquer de petits chanteurs : le Sénégal s’appauvrit de plus en plus en ressources économiques et a fort besoin de ses « petits » pour se développer autrement que par la chanson. A ce sujet, souvenez-vous de ces mots de La Fontaine : « La cigale, ayant chanté / Tout l’été, /Se trouva fort dépourvue. (…) Elle alla crier famine/ Chez la fourmi sa voisine… ».

Monsieur le Président Directeur Général de la TFM, pour les raisons que nous avons disséquées ci-dessus, nous vous demandons pour le bien de notre société et sans prétention aucune de faire retirer « Sen p.’tit Gallé », télé-réalité musicale, du programme de la TFM et de faire revoir les scénarii y compris le cadre de « Sen p.tit Gallé » à apparence théâtrale.

Le rapport entre image et enfant comporte une forte dose d’influence. Pour en être convaincu, allez interroger le fin esprit de SEMBENE Ousmane, qui faisait dire à la mère de FAAT Kiné, (film, en 2000), s’adressant à ses petits-enfants : « Vous avez reçu l’éducation de la Télévision. »



Dr Hadja Maïmouna NIANG NDIAYE

Ecrivain-dramaturge

Professeur de Techniques de Communication

à l’Université de Thiès
Mercredi 5 Octobre 2011



Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent

1.Posté par lam le 05/10/2011 00:57
Autre aspect que vous n'avez souligné et qui est choquant en suivant cette emission, c'est la forte émotion qu'il font vivre à ces petits innoncents. Comment peut mettre un enfant de 10-11ans devant tout le peuple senegalais et lui annoncer son echec. Voilà une situation qui marquera ces gamins toute leurs vies durant. Mais j'incombe la responsabilté surtout aux parents qui laissent leurs enfants participer à ce genre d'emissions.

2.Posté par seck le 05/10/2011 01:15
vraiment c'est bien dit les chefs de presse doivent revoir leur programme parck maintenan on voit du nimporte koi a travers la television et c'étais pas le cas quand il yavé ke la rts1 vraiment on remerci Dr adja maimouna davoir pri la peine de bien observé pour pouvoir tiré tout ca.donc esperont en revanche ke ces directeur de télé vont compredront vos proposcpour kmm essayé de suivr vos penséés. MERCI encore

3.Posté par Metzo le 05/10/2011 01:35
Bien vu, Dr Ndiaye, mais que peut-on esperer d'une chaîne de télévision dont le directeur des programmes est un producteur de musique? beaucoup d'émissions genre relève bi, sen p'tit gallé, etc. C'est une question de déformation professionnelle. Par ailleurs, je propose de mettre en place un système d'émulation à travers lequel les meilleurs programmes de télé sont récompensés et les plus nuls désignés par un jury et sous l'égide du CNRA. Dr Ndiaye je vous propose d'office comme présidente du jury.

4.Posté par adji le 05/10/2011 02:59
sen petit callé néex rék la déf moy sama emission

5.Posté par people le 05/10/2011 08:16
Merci Docteur d'avoir soulevé ce que beaucoup de parents pensent sans pouvoir faire quelque chose.

j'ajouterai des émissions comme OSCAR des VACANCES de 2STV, copié récemment par Walf et je souhaite vivement le retour à la télé des émissions comme Génie en herbe ou jatayou khaléyi.

Force est de reconnaître qu'en général les émissions des Télé sénégalaise ne sont pas compatible pour l'éducation des enfants toutes les émissions tournent au tour
- de la musique avec des images obscènes,
- de la lutte avec une violence permanent et légalisée à la télé,
- des débats politiques où des adultes s'accusent mutuellement de menteurs en oubliant que des enfants les regardent
- du sexe avec des émissions sans cesse sur la prostitutions pire diffuser le matin dans l'émission Wareef.

en résumer en TFM ej croyais à un renouveau mais hélas ils font pire que les autres et j'ai même envie de le renommer TFN (Télé Famille Ndour)

6.Posté par Ndiaga DIOUF le 05/10/2011 08:27
Nous aimerions que vous souligniez ce que l'émission a de positif.

7.Posté par courage le 05/10/2011 08:46
Bien dit monsieur. C'est qui est étonnant est qu'il y a des parents qui ne se genent pas du tout de veiller a ce que les enfants regardent! mais l'etat doit régler ca. c'est abodulaye wade. Ndour ne peut pas avoir une licence sans controle quand meme malgre que l'accord entre eux est que ndour utilise sa tele pour soutenir wade. il le fait bien d'ailleur.

8.Posté par faly le 05/10/2011 09:31
vous avez parfaitement raison. merci de dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. personnellement assis dans mon salon j'ai toujours décrié ces genres d'émissions. la floraison des televisions fait que la conrrurence est rude d'ou ces emissions insensé et non instructifs qui ont pour but de sapper l'éducation de nos enfants. et pourtant comme ils ne font que copier que les émissions francaises pourquoi pas ne pas prendre l'émission qui porte sur la grammaire ou les parents affrontent leurs enfants. c'est dommage au sénégal les stars sont les lutteurs, les chanteurs et les danseurs etc........ CERTES ils font partie de notre société mais comment un pays peut se devellopper dans ces conditions. MAIS c'est aussi la faute de nos dirigeants qui donnent de l'argent à des lutteurs alors nos enseignants souffrent. on devrait miser sur des émissions relatifs à 'éducation l'enseignement tels que les GENIES EN HERBES par ex.

9.Posté par faly le 05/10/2011 09:34
MERCI ET BIEN DIT. ne sapons pas l'education de nos enfants . ils sont nos espoirs de demain. l'education est la base de tout. J'ESPERE QUE VOTRE LETTRE TROUVERA UNE OREILLE ATTENTIVE

10.Posté par Darys Junior le 05/10/2011 09:47
Ay emmission you niak fayda rek !!! Le malheur c'est que les filles, les femmes sont friands de cela, et comme elles reste le plus souvent à la maison, elles ne font que suivre ces bidons d'émission du genre "un café avec"..
C'est vraiment dommage pour ce pays!!!!
Amna kou dône wax Sénégal fi, bo niaké fayda rék gnou djox là thieurr!!!
Un autre sage disait il y a peu: au Sénégal, nous n'avons pas de Télés, on n'a que des radios!!!
Mois je dirais qu'on même pas de radios, c'est des boites à sons qui pollue notre environnement ba taxna xalèy yépa dofff !!! Ko giss mouy féth ay youza, goana et autres.......
Désolant !!!
Doyna warr !!!

11.Posté par Niang le 05/10/2011 10:06
Félicitation à Dr Ndiaye c'est très courageux de votre part de décrier cette nouvelle tendance consistant à imposer aux enfants l’éducation de la télévision : qui n'est rien d'autre que les apprendre à chanter, danser ,lutter et jouer.
Le senegal mérite d'avoir une relève sur capable de redresser ce pays qui est malade des cheveux aux or-teilles .

12.Posté par helenaicha. le 05/10/2011 10:28
C'est vrai qu'on n'y comprend que dale avec cette émission. amoul ben sens. à enlever dare dare, ils ne nous apprennent rien du tout. merci Dr. NDIAYE.

13.Posté par SALIOUU le 05/10/2011 10:35
Le suspense lors des éliminations, c'est simplement dans un but purement mercantile. Les parents et amis des enfants/victimes, vont voter sur les serveurs au coût fort 350 f cfa par vote, pour éviter la honte à leur candidat. La tfm se partage la somme récoltée avec l'opérateur. Sil y a 100 mill vote, ce ki est peu, celà fait 35.000.000f trente cinq millions. S'il y a 1 million de vote, celà fait 350 millions. Voila, sur le dos des pauvres gor gorlou

14.Posté par yen à mar le 05/10/2011 11:50
mois ce je déplore le plus à TFM c'est l’émission dakar ne pas, à travers cette émission le Sénégal est entrain de perdre ses valeurs sociaux culturelles ils ne font que la promotion de la prostitution via les boites de nuits et sabar de nuit. Franchement on est entrain de laisser passer certaines émissions qui ne fond conduire notre cher Sénégal dans le déshonneur. J'invite tout le monde et surtout nos autorités a y trouvé très vite une solution.

15.Posté par tech le 05/10/2011 12:27
En lisant la premiere partie de ton intervention ( « Le mutisme parlant de l’enfant dans cinq films de Sembène Ousmane » et ayant eu la chance d’être une disciple de Sembène) j'ai su que c'était toi Adja Maï . J'admire encore une fois ton courage et ta détermination car j'en sais quelque chose car etant à un moment ton monteur . Cela dit moi j'ai un autre regard sur cette émission on dirait que la plupart des enfants qui y joue (ceux qui sont dans la maison avec leur papa je veux dire) sont de la famille de youssou Ndour donc des enfants aisés qui ne connaissent pas vraiment les dures realités de la vie que les enfants de la rue, les talibés et meme les enfants issus de familles moyennes vivent ; là on se pose la question de savoir c'est quoi au juste le but de cette télé reality , un enfant ( petit Mac) qui donne des ordres à une grande personne qui se comporte comme un gordjiguène excusez moi du terme mais il se comporte comme tel est ce pour apprendre aux jeunes garçons de son âge d'adopter ces genres de comportements ! une fille ( la fille de viviane) qui joue la star! et bcoup d'autres imperfections qu'on peut relever sur cette émission qui nous mène à absolument à rien. je dis pas qu'elle doit être retirée mais le scénario, les personnages doivent être revus. merci

16.Posté par citoyen le 05/10/2011 12:38
aujourd'hui dans ce pays y'a plus de référence ni de modèle, si les jeunes ne vous parlent pas de balla gaye, c'est modou lo, g rien contre eux mais c'est pas des gens comme eux qui vont diriger notre pays demain, dans un pays où les danseurs, chanteurs et lutteurs sont plus payés, plus médiatisé et plus adulés que les universitaires, les enseignants ... dans un pays où les télévision du matin au soir ne montrent que des clips, de la lutte, et des débats politiques que des adultes n'ont pas honte de mentir pour défendre leurs intérêts. prenez nos télévision une à une et dites moi la télé qui parle de l’économie du Sénégal, de croissance, d'industrie, de formation des jeunes dans les universités? pourquoi on ne fait pas de débat sur ces thèmes avec les jeunes? pourquoi dans sunu ptit galé vs ne parlez pas du developpement du pays avec les jeunes? pourquoi dans releve bi vous cherchez pas ceux qui vont remplacer kéba MBAYE, cheikh anta DIOP, SENGOR ou lamine DIA mais vs cherchez des remplaçant à youssou ndour, omare pene.... mes amis malheureusement le pire reste à venir car ces gens la ne sont intéressés que par le gain.

17.Posté par Responsabilité le 05/10/2011 13:01
Merci Dr c'est bien dit.
Cependant la responsabilité est partagée. La CNRA doit revoir son organe de veille et impliquer les spécialistes en la matière. Nous avons fort besoin d'une commission de censure dynamique qui diagnostique rigoureusement et sans complaisance les émissions que nous proposent nos télévisions. Etant donné que le Contrôle parental est trés difficile, nous demandons aux autorités et aux patrons de presse de revoir leurs émissions et d'eviter de bouleverser l'avenir de nos petits enfants qui est dèjà trés vulnérable. Je pense qu'on doit réflichir sur des programmes pédagogiques qui combleraient les lacunes de nos enfants.

18.Posté par assane le 05/10/2011 13:14
Je me suis fait une idée de l'émission le jour où j'ai entendu Ngoné Ndour en faire l'apologie et donner comme justificatif le fait que tous "les enfants ne pouvaient pas réussir à l'école" (walahi ce sont ses mots). Et ces propos m'ont profondément choqué. C'est comme pour dire aux parents que les efforts que vous faites pour l'instruction de vos enfants sont vains, étant donné que tout le monde ne peut pas réussir. Mais on ne va pas à l'école que pour réussir, que fait on de l'instruction. Et si cette dame croyait sincèrement à ses dires, pourquoi on ne voit pas un de ses enfants, ou un enfant de Youssou Ndour ou de bouba parmi les enfants innocents de ce concept de télé réalité.
Merci Dr Ndiaye, si je ne me trompe pas je pense que nous avions eu un professeur en commun, même si nous ne sommes pas de la même génération, le regretté Mwamba Cabakulu (paix à son âme). Nous suivons vos pas.

19.Posté par Moctar M'Ballo le 05/10/2011 13:35
D'abord , je dois dire que You et son team font du très beau boulot et il ne manque de spécialiste de la Communication , Dr Hadja Maïmouna NIANG NDIAYE livre ses points de vue sur l'émission SEN PETIT GALLE en mettant en évidence son CV , je me demande si c'est du Self Marketing ou du contre Marketing de SEN PETIT GALLE.
Moi je voudrais tout simplement lui dire que l'éducation des enfants nécessitent des acteurs de premiers plans à savoir les Parents . Si les Parents démissionnent , au delà de la télé , il y' a tant d'autres facteurs de risque auxquels l'enfant est confronté. Donc il faudrait pas se verser dans la facilité et ceci est valable et pour les parents et pour les spécialistes qui tentent d'analyser le phénomène ou de projeter d'apporter des solutions.

20.Posté par Moctar M''Ballo le 05/10/2011 13:37
D'abord , je dois dire que You et son team font du très beau boulot et il ne manque de spécialiste de la Communication , Dr Hadja Maïmouna NIANG NDIAYE livre ses points de vue sur l'émission SEN PETIT GALLE en mettant en évidence son CV , je me demande si c'est du Self Marketing ou du contre Marketing de SEN PETIT GALLE.
Moi je voudrais tout simplement lui dire que l'éducation des enfants nécessitent des acteurs de premiers plans à savoir les Parents . Si les Parents démissionnent , au delà de la télé , il y' a tant d'autres facteurs de risque auxquels l'enfant est confronté. Donc il faudrait pas se verser dans la facilité et ceci est valable et pour les parents et pour les spécialistes qui tentent d'analyser le phénomène ou de projeter d'apporter des solutions.

1 2


Dans la même rubrique :

AIDA CHERIE - 22/05/2015