DAKARACTU.COM Voici au moins la troisième fois, ce 13 novembre, qu’un des enfants du garde des sceaux se signale au rayon des faits divers et délictueux. Abdou Aziz Sy a passé 6 heures de garde-à-vue à la brigade de gendarmerie de Ngor pour avoir agressé un taximan et détruit son véhicule. Ce n’est, hélas !, pas la première fois que la progéniture de Cheikh Tidiane Sy se trouve en porte-à-faux avec la loi. Dans une impunité totale. Les justiciables sénégalais comptent-ils parmi eux des personnes intouchables ? Faut-il appartenir à certaines familles pour échapper aux foudres de Dame Justice, lorsqu’on a fait des bêtises, des grosses bêtises même !!! C’est à croire, lorsque l’on voit avec quelle facilité les enfants de Cheikh Tidiane Sy, garde des sceaux, échappent aux conséquences judiciaires des actes crapuleux qu’ils posent de façon régulière à la face des Sénégalais ahuris par tant de complaisance. Il y a d’abord eu cette affaire de la vente de la licence Sudatel, dans laquelle le fils de Cheikh Tidiane Sy, Thierno Ousmane Sy, était soupçonné par une sérieuse enquête du magazine « La Gazette » d’Abdoulatif Coulibaly, d’avoir indûment perçu une ristourne de 20 milliards sur ce marché, en tant que délictueusement initié. Au lieu d’une condamnation, c’est au contraire les auteurs de l’enquête ainsi que leur directeur de publication qui furent condamnés. Un comble, seulement possible sous le magistère de Cheikh Tidiane Sy, ministre de la Justice, adepte des lancements de poursuites compulsifs, contre n’importe qui et n’importe comment. Ordres que refusent souvent d’agréer les magistrats du parquet, qui quoique sous son autorité, ne voulent pas céder à tous ses abus de position de pouvoir.
Il y eut ensuite l’histoire rocambolesque de son fils Abdou Aziz Sy qui, totalement éméché après une soirée aux Almadies, fit un accident grave, sans permis de conduire, détruisant les biens d’autrui, ayant mis la vie d’un gardien qui dormait là en face du Méridien en danger, et s’en sortit sans même une garde-à-vue. C’est à se demander s’il n’a pas pour l’occasion reçu de son ministre de père qui, à l’époque était titulaire de l’Intérieur, de chaudes félicitations comme parfait pilote de gymkhana. Il aurait dû à cette occasion faire preuve de la rigueur qu’il applique aux autres, et d’un sens de l’éducation pour l’exemple, en demandant au moins à ses flics, sous ses ordres à ce moment-là, de garder son rejeton turbulent en garde-à-vue ne serait-ce qu’une nuit, pour lui faire peur en guise de leçon. Mais non !!! C’est à croire que Cheikh Tidiane Sy a une trop haute idée de sa progéniture, pour lui faire goûter aux affres d’une grille de commissariat ou aux piqures de puces et poux des prisons dakaroises. Et Dieu seul sait que ces sales gosses du ministre de la Justice le méritent parfois et amplement. La preuve ? Elle nous vient de la dernière incartade de Abdou Aziz Sy, qui a défrayé la chronique ce weekend dans le secteur des Almadies où il est réputé très fervent happy few de notre Jet SET nationale et souvent libérale. Ce fils est particulier. Il a 19 ans, né en 1992, et il a déjà un petit pedigree qui lui colle au veston Gucci. En octobre dernier, cet enfant si digne du garde des sceaux a été cité dans l’agression d’Européens, agression en bande organisée au cours de laquelle les voyous avaient dépouillé leurs victimes de leurs biens. La bande a été arrêtée et déférée au parquet, exception faite du fils du ministre de la Justice, qui a échappé au jugement des subordonnés de son papa. Il n’avait peut-être volé aux Européens qu’une paire de lacets, on n’allait pas l’enfermer pour si peu, le petit ange… Alors devant tant de libertés laissées à ses malsaines pulsions, pourquoi hésiter lorsque ce samedi devant le Nirvana, il a une altercation avec un chauffeur de taxi, qui veut charger trois jeunes filles qui ne veulent pas partir avec lui ? Il lui interdit de les prendre en charge et, devant le refus du chauffeur qui lui répond que son boulot est de charger les clients qui veulent monter dans son véhicule, il pète un câble et massacre le véhicule, détruisant la vitre droite et une partie du pare-brise. Là-dessus les choses se gâtent pour lui et il est amené à la gendarmerie de Ngor où il est gardé à vue. Il transige avec le chauffeur et envoie quelqu’un avec sa carte de crédit et son code retirer 250.000frs, ce qui déjà en soi laisse transpirer la vulgarité de gens qui laissent à la disposition de leurs rejetons de cet âge de telles sommes. Passons, ce n’est pas le sujet. Il est à la suite de cette transaction libéré à 11h 55 le dimanche, sans autre forme de procès. On rigole jaune en pensant à la colère que le même Cheikh Tidiane Sy avait piquée lorsqu’il apprit en conseil des ministres que le fils lui aussi enfant terrible de Idrissa Seck avait été libéré à la suite du hold-up qu’il avait fait subir à son papa, lequel n’avait pas porté plainte. En effet, il passa un savon mémorable au procureur général qui n’avait pas jugé bon de poursuivre le fils de l’ancien Premier ministre. On peut se demander quelle conception de la justice a cet homme, lui qui pousse à la fermeté lorsque des magistrats plaident pour la peine de principe à l’endroit de Malick Noël Seck, lequel est condamné à 2 ans de prison, pour une lettre écrite à des magistrats et qui, ensuite, le fait pour si peu déporter à Tambacounda, pour rendre cette punition encore plus dure. Il est vrai que Cheikh Tidiane Sy est réputé sévère. Il l’est surtout avec les enfants… d’autrui.
Il y eut ensuite l’histoire rocambolesque de son fils Abdou Aziz Sy qui, totalement éméché après une soirée aux Almadies, fit un accident grave, sans permis de conduire, détruisant les biens d’autrui, ayant mis la vie d’un gardien qui dormait là en face du Méridien en danger, et s’en sortit sans même une garde-à-vue. C’est à se demander s’il n’a pas pour l’occasion reçu de son ministre de père qui, à l’époque était titulaire de l’Intérieur, de chaudes félicitations comme parfait pilote de gymkhana. Il aurait dû à cette occasion faire preuve de la rigueur qu’il applique aux autres, et d’un sens de l’éducation pour l’exemple, en demandant au moins à ses flics, sous ses ordres à ce moment-là, de garder son rejeton turbulent en garde-à-vue ne serait-ce qu’une nuit, pour lui faire peur en guise de leçon. Mais non !!! C’est à croire que Cheikh Tidiane Sy a une trop haute idée de sa progéniture, pour lui faire goûter aux affres d’une grille de commissariat ou aux piqures de puces et poux des prisons dakaroises. Et Dieu seul sait que ces sales gosses du ministre de la Justice le méritent parfois et amplement. La preuve ? Elle nous vient de la dernière incartade de Abdou Aziz Sy, qui a défrayé la chronique ce weekend dans le secteur des Almadies où il est réputé très fervent happy few de notre Jet SET nationale et souvent libérale. Ce fils est particulier. Il a 19 ans, né en 1992, et il a déjà un petit pedigree qui lui colle au veston Gucci. En octobre dernier, cet enfant si digne du garde des sceaux a été cité dans l’agression d’Européens, agression en bande organisée au cours de laquelle les voyous avaient dépouillé leurs victimes de leurs biens. La bande a été arrêtée et déférée au parquet, exception faite du fils du ministre de la Justice, qui a échappé au jugement des subordonnés de son papa. Il n’avait peut-être volé aux Européens qu’une paire de lacets, on n’allait pas l’enfermer pour si peu, le petit ange… Alors devant tant de libertés laissées à ses malsaines pulsions, pourquoi hésiter lorsque ce samedi devant le Nirvana, il a une altercation avec un chauffeur de taxi, qui veut charger trois jeunes filles qui ne veulent pas partir avec lui ? Il lui interdit de les prendre en charge et, devant le refus du chauffeur qui lui répond que son boulot est de charger les clients qui veulent monter dans son véhicule, il pète un câble et massacre le véhicule, détruisant la vitre droite et une partie du pare-brise. Là-dessus les choses se gâtent pour lui et il est amené à la gendarmerie de Ngor où il est gardé à vue. Il transige avec le chauffeur et envoie quelqu’un avec sa carte de crédit et son code retirer 250.000frs, ce qui déjà en soi laisse transpirer la vulgarité de gens qui laissent à la disposition de leurs rejetons de cet âge de telles sommes. Passons, ce n’est pas le sujet. Il est à la suite de cette transaction libéré à 11h 55 le dimanche, sans autre forme de procès. On rigole jaune en pensant à la colère que le même Cheikh Tidiane Sy avait piquée lorsqu’il apprit en conseil des ministres que le fils lui aussi enfant terrible de Idrissa Seck avait été libéré à la suite du hold-up qu’il avait fait subir à son papa, lequel n’avait pas porté plainte. En effet, il passa un savon mémorable au procureur général qui n’avait pas jugé bon de poursuivre le fils de l’ancien Premier ministre. On peut se demander quelle conception de la justice a cet homme, lui qui pousse à la fermeté lorsque des magistrats plaident pour la peine de principe à l’endroit de Malick Noël Seck, lequel est condamné à 2 ans de prison, pour une lettre écrite à des magistrats et qui, ensuite, le fait pour si peu déporter à Tambacounda, pour rendre cette punition encore plus dure. Il est vrai que Cheikh Tidiane Sy est réputé sévère. Il l’est surtout avec les enfants… d’autrui.
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