« Les dirigeants de la CAF sont obligés de céder face à la FIFA... On arrivera à une CAN tous les 4 ans » (Salif Diallo, journaliste APS)


C'est sans complaisance aucune que Salif Diallo, le journaliste sportif à l'agence de presse (APS) s'est prononcé sur le changement de la période de la Coupe d’Afrique des nations. À l’en croire, ce passage de la formule « CAN en été » au mois de juin, à un retour précipité à l’ancienne formule (janvier – février.), aurait été occasionné par l’organisation de la prochaine Coupe du monde des clubs au mois de juin 2021. « Quand la FIFA organise personne d’autre n’organise », renchérit-il.
 
Selon lui, les fédérations Africaines sont « impuissantes » devant la FIFA qu’elles craignent plus que la CAF. Infantino tiendrait le bâton et la carotte. En atteste le programme d’aide financière (PAF), un millions de dollars par an, destiné en quelque sorte aux « Bons élèves.» Entre autres paramètres qui justifient ce chamboulement.
 
Avec ce rythme effréné, les joueurs Africains seront entre le marteau et l’enclume. Avec d’une part les attentes du club et d’autre part l’appel de la sélection nationale. Un marathon intenable pour ces professionnels qui tournent à plus 50 matches par saison. Pour Salif Diallo, « Tous les joueurs qui veulent participer à la CAN pourront venir. Mais certains vont privilégier leur carrière.»
 
D’après lui, la solution ou du moins le début de sortie de ce pilotage à vue, serait de vulgariser les compétitions locales (CHAN, UFOA…)  Et, à moyen terme de se projeter sur une formule où la CAN se tiendra tous les quatre ans. « Cest mon intime conviction, on arrivera à une CAN toutes les quatre ans... »
 
Enfin, il a passé en revue la difficile mission du président de la CAF Ahmad Ahmad qui s’est attaqué à plusieurs gros « Chantiers » dès son élection. Entre les affaires de présumée corruption et autres scandales financiers, et les « guerres » de succession internes, le  Malgache tient tant bien que mal la barque, affirmera-t-il. Toutefois, le journaliste Sénégalais préconise en direction de l’instance dirigeante du football Africain, qu’elle règle définitivement cette histoire d’agenda qui a fini d’entacher l’image du football Africain.
Vendredi 17 Janvier 2020




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