DAKARACTU.COM Serigne Mbacké Ndiaye a attaqué frontalement ce 4 octobre, estimant "qu'il est impensable que la Raddho, clairement engagée contre la candidature de Me Abdoulaye Wade puisse observer l'élection. On ne peut pas être juge et partie. (...) Est-il possible que l'entraineur de la Jeanne d'Arc arbitre un match qui oppose son équipe au Jaraaf ?" Avant d'ajouter : "C'est la Raddho elle-même qui devait, par éthique, renoncer à observer la future présidentielle."
Cette sortie du porte-parole du président de la République n'est que la partie émergée du bras de fer meurtrier qui oppose le palais à l'organisation dirigée par Alioune Tine. La présidence est décidée à aller jusqu'au bout pour détruire la Raddho. A commencer par lui couper les vivres. Une correspondance va être officiellement envoyée dans les jours à venir au Conseil économique et social des Nations-Unies (Ecosoc) pour lui demander de ne plus verser les 400 000 euros annuels de subvention annuelle qu'il allouait à la Raddho. Motif ? Celle-ci s'est muée d'une organisation de la société civile en une association politique. Alioune Tine a d'ores et déjà pris les devants pour expliquer à l'Ecosoc le sens de son combat dans le cadre du M23 : défendre les principes démocratiques contenus dans la Charte des Nations-Unies et le Pacte relatif aux droits civils et politiques. La Raddho n'entend pas s'en arrêter là. Après avoir commencé à observer le processus électoral depuis son début, elle est déterminée à poursuivre jusqu'au bout. Et va scruter la présidentielle et dresser son rapport avec ou sans autorisation de l'Etat. Le bras de fer entre le palais et l'organisation de défense des droits de l'homme ne fait que commencer. Abdoulaye Wade a tenté par tous les moyens de prendre langue avec Alioune Tine. En désespoir de cause, il use de la manière forte pour l'emmener à composer. Tous les moyens sont bons pour soumettre le très engagé coordonnateur du M23.
Cette sortie du porte-parole du président de la République n'est que la partie émergée du bras de fer meurtrier qui oppose le palais à l'organisation dirigée par Alioune Tine. La présidence est décidée à aller jusqu'au bout pour détruire la Raddho. A commencer par lui couper les vivres. Une correspondance va être officiellement envoyée dans les jours à venir au Conseil économique et social des Nations-Unies (Ecosoc) pour lui demander de ne plus verser les 400 000 euros annuels de subvention annuelle qu'il allouait à la Raddho. Motif ? Celle-ci s'est muée d'une organisation de la société civile en une association politique. Alioune Tine a d'ores et déjà pris les devants pour expliquer à l'Ecosoc le sens de son combat dans le cadre du M23 : défendre les principes démocratiques contenus dans la Charte des Nations-Unies et le Pacte relatif aux droits civils et politiques. La Raddho n'entend pas s'en arrêter là. Après avoir commencé à observer le processus électoral depuis son début, elle est déterminée à poursuivre jusqu'au bout. Et va scruter la présidentielle et dresser son rapport avec ou sans autorisation de l'Etat. Le bras de fer entre le palais et l'organisation de défense des droits de l'homme ne fait que commencer. Abdoulaye Wade a tenté par tous les moyens de prendre langue avec Alioune Tine. En désespoir de cause, il use de la manière forte pour l'emmener à composer. Tous les moyens sont bons pour soumettre le très engagé coordonnateur du M23.
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