DAKARACTU.COM Hier à 14h, à l'hôtel Saint James, dans le 16ème arrondissement de Paris, l'ancien Premier ministre, Idrissa Seck, candidat déclaré à la présidentielle de février 2012, a rencontré le ministre d'Etat, Karim Wade, fils du président sénégalais, en présence de l'homme d'affaires Abass Jaber. Le journal Le Pays a donné l'information. C'est la première fois que les deux hommes se retrouvent en tête-à-tête depuis le limogeage de l'ex-chef du gouvernement, en 2004. Jaber, qui a joué le rôle de facilitateur, est leur ami commun. Ce Franco-sénégalais qui a grandi à Thiès, comme Idrissa Seck, a été introduit par ce dernier dans le cercle du pouvoir libéral avant qu'il ne se lie d'amitié avec Karim Wade. L'entretien entre l'ancien homme de confiance et le fils d'Abdoulaye Wade a marqué leur réconciliation après une brouille de plusieurs années, réconciliation qui doit être scellée à Dakar par une rencontre des deux avec le chef de l'Etat.
Idrissa Seck, qui avait déclaré qu'il n'allait retourner au palais de l'Avenue-Léopold-Sédar-Senghor que le jour de la passation de service entre son actuel locataire et lui, va-t-il se dédire ?
La brouille entre Seck et Karim avait jusqu'ici empêché des retrouvailles entre le premier et son "père" Abdoulaye Wade. S'achemine-t-on vers une recomposition du pouvoir libéral à la faveur d'un retour du "fils d'emprunt" au bercail ? En tout état de cause, les caciques du parti au pouvoir qui avaient choisi le camp de Wade dans sa longue et violente guerre contre son ex-homme de confiance se font des soucis. Certains d'entre eux proclament d'ores et déjà leur volonté de se battre pour ne pas être bouffés à la sauce de la réconciliation. Nous y reviendons.
Idrissa Seck, qui avait déclaré qu'il n'allait retourner au palais de l'Avenue-Léopold-Sédar-Senghor que le jour de la passation de service entre son actuel locataire et lui, va-t-il se dédire ?
La brouille entre Seck et Karim avait jusqu'ici empêché des retrouvailles entre le premier et son "père" Abdoulaye Wade. S'achemine-t-on vers une recomposition du pouvoir libéral à la faveur d'un retour du "fils d'emprunt" au bercail ? En tout état de cause, les caciques du parti au pouvoir qui avaient choisi le camp de Wade dans sa longue et violente guerre contre son ex-homme de confiance se font des soucis. Certains d'entre eux proclament d'ores et déjà leur volonté de se battre pour ne pas être bouffés à la sauce de la réconciliation. Nous y reviendons.
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