Au Sénégal, des milliers d’enfants voient leurs droits fondamentaux bafoués chaque jour : privés d’éducation, de santé et de sécurité, ils errent dans les rues, la main tendue, exposés à tous les dangers. L’association Les Oliviers, par la voix de sa présidente, Dr Khalia Haidara, tire la sonnette d’alarme : la mendicité forcée, l’exploitation économique et parfois sexuelle sont devenues le quotidien de ces mineurs.
Un court-métrage percutant, Je m’appelle Mor, projeté lors d’une journée de sensibilisation, met en lumière cette réalité glaçante, suivi d’un panel sur l’éducation et la mendicité. « Nous sommes devant une case en feu », martèle Dr Haidara, appelant l’État à agir immédiatement et à appliquer les lois déjà existantes.
Mais la responsabilité ne repose pas uniquement sur les autorités. La population elle-même est pointée du doigt : en offrant biscuits, eau ou sucre aux enfants mendiants, souvent par superstition plus que par compassion, elle entretient un système destructeur. Pire encore, certains parents livrent leurs enfants à des maîtres coraniques sans se soucier de leur sort, parfois en échange d’argent, transformant l’éducation religieuse en location humaine. Pour Les Oliviers, il est urgent de distinguer les écoles coraniques respectueuses des droits de l’enfant des autres, et de mettre fin à ces pratiques indignes. « Rien ne justifie moralement ce traitement », rappelle Dr Haidara. La société tout entière est appelée à se réveiller : chaque jour de silence condamne un peu plus ces enfants à un futur brisé.
Un court-métrage percutant, Je m’appelle Mor, projeté lors d’une journée de sensibilisation, met en lumière cette réalité glaçante, suivi d’un panel sur l’éducation et la mendicité. « Nous sommes devant une case en feu », martèle Dr Haidara, appelant l’État à agir immédiatement et à appliquer les lois déjà existantes.
Mais la responsabilité ne repose pas uniquement sur les autorités. La population elle-même est pointée du doigt : en offrant biscuits, eau ou sucre aux enfants mendiants, souvent par superstition plus que par compassion, elle entretient un système destructeur. Pire encore, certains parents livrent leurs enfants à des maîtres coraniques sans se soucier de leur sort, parfois en échange d’argent, transformant l’éducation religieuse en location humaine. Pour Les Oliviers, il est urgent de distinguer les écoles coraniques respectueuses des droits de l’enfant des autres, et de mettre fin à ces pratiques indignes. « Rien ne justifie moralement ce traitement », rappelle Dr Haidara. La société tout entière est appelée à se réveiller : chaque jour de silence condamne un peu plus ces enfants à un futur brisé.