Le wakh wakhéte révélateur de Mody Niang (Thierno Bocoum)


Le wakh wakhéte révélateur de Mody Niang (Thierno Bocoum)
Mody Niang a révélé que nos quelques échanges ont ameuté ses amis, parents et sympathisants qui lui ont supplié de ne pas répondre. Je ne sais pas si tout ce beau monde pourra lui faire gagner des élections pour être chef de quartier mais ce n’est rien comparé aux milliers de sénégalais qui font confiance à Idrissa Seck et qui sont surpris de voir tous les jours des soi-disant intellectuels l’accuser sans raisons valables et étaler une méchanceté gratuite.

Je n’ai pas de problème avec Mody Niang. Je ne le connais même pas. J’ai répondu à un état d’esprit pas à une personne âgée. Je ne défends pas, non plus, un homme. Je défends un projet dont la personne morale fait l’objet d’attaques abjectes et injustifiées.

Je n’ai pas également de problèmes avec les personnes âgées contrairement à ce que Mody Niang laisse penser. Au contraire. Je prie tous les jours pour faire partir de leur communauté. Faut-il le rappeler, c’est Mody Niang lui-même qui nous a révélé que la vieillesse endurcit le comportement de l’homme. Il le dit en ces termes en parlant de Wade « « Ce n’est pas à 84 ans – d’autres disent infiniment plus – que cet homme va changer. Nous devons donc rester fermement sur nos gardes. ». J’ai donc suivi les conseils de Mody Niang en restant sur mes gardes en ce qui le concerne. Et je n’ai pas eu tort parce qu’il nous avait promis de clore définitivement la page Idrissa Seck. Aujourd’hui il est encore revenu à la charge.

Après le wakh wakhéte politique d’Abdoulaye Wade nous venons donc d’assister au wakh wakhéte intellectuel de Mody Niang. J’avais donc raison de dire dans une contribution parue le 19 septembre 2011, en réponse à une de ses diatribes, que « Mody Niang est intellectuellement ce qu’Abdoulaye Wade est politiquement.» Le garçon est donc bien conscient de ce qu’il avance et mesure pleinement ses propos. Et si l’avenir lui donne raison, il faudra peut être lui reconnaitre un minimum de capacité d’observation et non résumer ses propos à des injures parce que tout simplement on est allergique à la contradiction. J’ai, en effet, suivi Mody Niang pendant des années. Je l’ai écouté et lu plusieurs fois sans piper mot. Je sais qui il épargne, qui il attaque, à quel moment il agit, comment il agit et peut être même pourquoi et pour qui il agit mais sur ce dernier point j’attendrai d’avoir les preuves. Je ne ferai pas comme lui. Je savais par contre qu’il n’allait pas tourner la page Idrissa Seck, qu’il allait encore revenir à la charge. C’est ce qui explique la dernière phrase de ma dernière contribution : « Nous resterons donc fermement sur nos gardes (…) même s’il nous promet de clore définitivement la page Idrissa Seck. »

Mody Niang s’est dédit comme ce fut le cas avec Wade. Ses amis et sympathisants qui voulaient l’empêcher de se défouler sur Idrissa SECK ont été bien méchants de vouloir lui imposer un silence et lui priver d’un exercice déstressant. Mais l’acharnement se comprend finalement. Inconsciemment, il l’avoue lui-même. Rien, absolument rien, ne pourra le convaincre. Quoiqu’on lui dise il restera arcbouter sur sa position. « Ils ne me feront jamais croire à son innocence totale, ni ne m’amèneront à lui faire confiance » dit-il. La messe est alors dite ! Monsieur Niang, s’est bouché les oreilles, a fermé les yeux pour ne voir que ce qu’il a envie de voir.

Mais pour faire voir aux autres et les faire adhérer à sa cause il convoque des arguments fallacieux qui se résument comme suit et qui fonderaient sa croyance :
1- Des propos prêtés à Idrissa Seck et rapportés par les mêmes sources qui avaient publié des comptes bancaires qui se sont révélés fictifs.

Mody Niang devrait savoir que des propos rapportés dans la presse ne sont pas des preuves. Ce sont des propos rapportés dont la véracité est à prouver. Le fait qu’on les retrouve dans plusieurs journaux n’est pas une garantie de véracité. Un journaliste n’invente pas forcément, il peut être cependant manipulé. Dans le dossier Idrissa Seck la volonté de manipulation a même, au-delà des journalistes, visé les juges. J’avais donné l’exemple des numéros de comptes bancaires publiés dans plusieurs journaux présentés comme étant la propriété de Idrissa Seck. Ces numéros de comptes bancaires ont également été versés dans le dossier d’accusation de ce dernier. Des commissions rogatoires envoyées partout dans le monde ont finalement conclu qu’ils étaient fictifs. Pourquoi Mody Niang n’a jamais relevé ce fait ? Pourtant ses références montrent qu’il avait bien suivi ce dossier.
2-Un aveu d’enrichissement qui se trouve être une dénégation

Il parle souvent d’aveu parce qu’ayant certainement entendu que l’aveu est la mère des preuves. Par contre, il n’a pas été très inspiré en nous renvoyant à une réponse qui commence par « Je ne me suis pas enrichi à la faveur du pouvoir ». Cette phrase que Mody Niang nous rapporte est une dénégation et non un aveu d’enrichissement.

3-Le fait du Président Wade qui a augmenté ses fonds politiques après le départ des socialistes en y associant des fonds dit illicites.

Pour Mody Niang Idrissa Seck est coupable, peut être, d’avoir été le premier ministre de Wade oubliant que ce dernier a eu des prédécesseurs et des successeurs sous ce même régime. Dans ce cas qu’il nous dise si les autres sont coupables?

Il s’interroge « Á partir de quels fonds Idrissa Seck s’est-il enrichi, des licites ou des illicites ? » Il en est encore là, lui ? N’est ce pas là l’effectivité d’une absence manifeste de preuves. C’est comme un guide touristique qui demande son chemin aux touristes.

4-la présomption de culpabilité qu’il défend ouvertement.

A le comprendre il faut bruler les salles d’audiences des tribunaux, renvoyer les juges et compter sur son flair et son expérience de prés de trente années dans l’observation sélective des faits inhérents à la gestion de notre pays pour savoir qui est coupable et qui ne l’est pas. Pour étayer sa thèse il nous parle de cuillères et des fourchettes qui auraient été achetées à des prix exorbitants sans nous expliquer le lien avec le sujet qui a suscité nos échanges?
Voilà les quelques arguments qu’il a brandi tout au long de ses diatribes pour justifier ses accusations graves contre un leader politique. Pour d’autres, contre un cousin, un père, un frère, un ami, un voisin, une connaissance, une référence…

« L’équité naturelle demande que le degré de preuves soit proportionné à la grandeur de l’accusation » disait MONTESQUIEU. Mody Niang pense qu’on peut accuser sans preuves. Il s’interroge « m’appartient-il de fournir des preuves à la Justice ? Á quel titre le ferai-je ? » Mais pardi à titre d’accusateur bien sûr ! On ne peut bien évidemment pas accuser dans le néant.
Soit on dispose de preuves et on accuse soit on en dispose pas et on se garde d’accuser.
Cependant, Mody Niang a fini de démontrer que pour lui Idy sera, à jamais, coupable de faits non prouvés. Il a cru et a cherché les raisons de croire et aujourd’hui il continue de croire sans avoir trouvé les vraies raisons.
Pour se conforter dans une telle position, Il cherchera toujours la petite bête, mais ne cherchera pas la vérité.

Mody Niang nous reviendra d’une manière ou d’une autre.



Thierno Bocoum

Sécrétaire national chargé des jeunes de Rewmi

thbocoum@yahoo.fr
Samedi 1 Septembre 2012
Thierno Bocoum



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81.Posté par bouba le 15/09/2012 18:15
Mody Niang ne croit pas en Dieu il veut détruire Idrissa. Si Dieu décide qu'il sera pas détruit il ne le sera jamais. Je ne suis pas membre du parti Rewmi mais je n'aime pas l'injustice.

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