Le ministre de la Justice dans l'affaire Aliou Sall : "Il n'y a pas eu de rétropédalage de ma part"


Dans ce qu'il convenu d'appeler l'affaire Bp-Timis-Aliou Sall, le ministre de la Justice a été le premier à réagir. En effet, Me Malick Sall avait soutenu dans un premier temps, en marge d'une rencontre, que c'est une affaire privée dans laquelle l'État ne s'impliquera pas. Seulement les lignes ont bougé quelques temps après, puisque le procureur général près la Cour d'appel a été saisi par le même ministre de la Justice pour l'ouverture d'une enquête aux fins de faire la lumière aussi bien sur les contrats pétroliers qui ont fait l'objet d'un reportage par la BBC que la fuite du rapport de l'Inspection générale d'État. 

Interpelé sur ce changement de posture, le Garde des Seaux qui présidait un atelier sur les preuves dans les dossiers liés au terrorisme, Me Malick Sall, niera avoir rétro pédalé. "Vous savez très bien qu'il n'y a pas de rétropédalage et vous savez très bien pourquoi le procureur a été saisi", s'est il défendu... 
Mardi 25 Juin 2019




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