
DAKARACTU.COM C'est dans le style feutré qui est le sien que Bara Tall a prononcé son discours à l'occasion de la cérémonie de lancement national de son mouvement "Yamalé", ce 17 décembre à Thiès.
Il s'est élevé contre cette façon "de gouverner la majorité pour le bénéfice exclusif d'une minorité, d'un clan pour ne pas dire d'une famille." Malgré la détermination de l'opposition contre cette dérive, a-t-il ajouté, "il est arrivé un moment où elle a jugé qu'elle n'y arriverait pas seule et qu'elle avait besoin de l'implication de toutes les forces vives de la nation pour la recherche de solutions." D'où l'émergence de mouvements citoyens comme "Yamalé". Bara Tall a assumé son entrée en politique: "Oui, sans faire de politique partisane, nous citoyens, nous allons nous occuper de cette politique qui s'est largement occupé de nous."
Avant d'asséner: "Nous ne laisserons surtout pas, sans le dénoncer, le kilomètre d'autoroute nous revenir à 10 milliards de francs cfa en moyenne, alors qu'il en coûte 2 au Maroc et 1,5 en Tunisie. Nous ne pouvons pas voir, sans les dénoncer, les chantiers de l'Anoci engloutir deux voire trois fois plus d'argent que nécessaire; observer que 30 km d'autoroute de Dakar à Diamniadio coûtent plus d'argent qu'il n'en faudrait pour relier Dakar à Kaolack, Dakar à Touba, Dakar à Saint-Louis, je parle de tous les trois axes, par des autoroutes modernes. On a raison de demander à quel prix ont été réalisées les infrastructures dont on se vante alors qu'on devrait en avoir honte."
Bara Tall est résolu à "abattre le vieil arbre au milieu de la place et qui constitue un danger pour tous." Son combat, avec son allié Youssou Ndour et tous ceux qui vont les rejoindre, va s'étaler sur la présidentielle, les législatives et l'après-élections. A bon entendeur...
Il s'est élevé contre cette façon "de gouverner la majorité pour le bénéfice exclusif d'une minorité, d'un clan pour ne pas dire d'une famille." Malgré la détermination de l'opposition contre cette dérive, a-t-il ajouté, "il est arrivé un moment où elle a jugé qu'elle n'y arriverait pas seule et qu'elle avait besoin de l'implication de toutes les forces vives de la nation pour la recherche de solutions." D'où l'émergence de mouvements citoyens comme "Yamalé". Bara Tall a assumé son entrée en politique: "Oui, sans faire de politique partisane, nous citoyens, nous allons nous occuper de cette politique qui s'est largement occupé de nous."
Avant d'asséner: "Nous ne laisserons surtout pas, sans le dénoncer, le kilomètre d'autoroute nous revenir à 10 milliards de francs cfa en moyenne, alors qu'il en coûte 2 au Maroc et 1,5 en Tunisie. Nous ne pouvons pas voir, sans les dénoncer, les chantiers de l'Anoci engloutir deux voire trois fois plus d'argent que nécessaire; observer que 30 km d'autoroute de Dakar à Diamniadio coûtent plus d'argent qu'il n'en faudrait pour relier Dakar à Kaolack, Dakar à Touba, Dakar à Saint-Louis, je parle de tous les trois axes, par des autoroutes modernes. On a raison de demander à quel prix ont été réalisées les infrastructures dont on se vante alors qu'on devrait en avoir honte."
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