Le parquet de Sao Paulo a accusé le chef d'une secte âgé de 85 ans d'avoir abusé sexuellement de quinze de ses adeptes dont une mineure, qu'il "séduisait" en échange de ses "faveurs sacrées".
Les autorités ont d'ores et déjà émis un mandat d'arrestation à l'encontre d'Aldo Bertoni, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère public. Le parquet précise que "Frère Aldo" a pratiqué des viols et s'est livré à des attentats à la pudeur envers des fidèles qui rendaient un culte à sa propre personne, le religieux se présentant comme un "saint".
Le ministère public a entendu le témoignage de quinze femmes victimes de sévices de 1985 à 2009. Selon les procureurs, Bertoni "profitait de sa condition de leader religieux pour assouvir ses désirs sexuels avec les fidèles" de sa dénommée "Eglise apostolique". L'accusation a fait suite à la diffusion par la chaîne de TV privée Record d'un reportage avec les témoignages de plusieurs des victimes.
"Il disait cette petite douleur que tu sens, c'est ici? et il mettait sa main sur mon sein. Je lui répondais que je n'avais pas mal au sein et il me répondait mais si, tu as mal et il commençait à me tripoter. Il me disait regarde-moi dans les yeux, regarde mes yeux. Là, j'ai pris peur et j'ai réussi à m'enfuir", a déclaré Claudete, une des ex-adeptes. (belga)
Les autorités ont d'ores et déjà émis un mandat d'arrestation à l'encontre d'Aldo Bertoni, a déclaré mercredi un porte-parole du ministère public. Le parquet précise que "Frère Aldo" a pratiqué des viols et s'est livré à des attentats à la pudeur envers des fidèles qui rendaient un culte à sa propre personne, le religieux se présentant comme un "saint".
Le ministère public a entendu le témoignage de quinze femmes victimes de sévices de 1985 à 2009. Selon les procureurs, Bertoni "profitait de sa condition de leader religieux pour assouvir ses désirs sexuels avec les fidèles" de sa dénommée "Eglise apostolique". L'accusation a fait suite à la diffusion par la chaîne de TV privée Record d'un reportage avec les témoignages de plusieurs des victimes.
"Il disait cette petite douleur que tu sens, c'est ici? et il mettait sa main sur mon sein. Je lui répondais que je n'avais pas mal au sein et il me répondait mais si, tu as mal et il commençait à me tripoter. Il me disait regarde-moi dans les yeux, regarde mes yeux. Là, j'ai pris peur et j'ai réussi à m'enfuir", a déclaré Claudete, une des ex-adeptes. (belga)
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