Pourquoi cette urgence à élaborer un nouveau Plan Stratégique de Développement ?
Le calendrier nous y oblige. Notre plan actuel s’achève en 2025, et nous devons assurer la continuité. Mais au-delà de cette échéance, deux impératifs justifient cette démarche. D’abord, une obligation légale : la loi d’orientation régissant le secteur parapublic impose à toutes les entités de se doter d’un PSD. Ensuite, une nécessité opérationnelle : la performance d’une institution comme la nôtre repose sur une vision claire et des orientations pertinentes.
Le Conseil d’Administration, en tant qu’organe délibérant, porte la responsabilité de garantir la qualité de ce document avant son adoption. C’est pourquoi nous avons travaillé main dans la main avec la Direction générale pour produire un plan exhaustif et ambitieux.
Ce PSD constitue-t-il véritablement la feuille de route de l’ONAS pour les années à venir ?
Sans aucun doute. Une fois examiné et adopté par le Conseil, ce document définit nos grandes orientations stratégiques et servira de cadre de gouvernance pour les cinq prochaines années. C’est notre boussole, celle qui guidera l’ensemble de nos actions et de nos investissements jusqu’en 2030.
Quel lien entretient ce plan avec le contrat de performance qui vous lie à l’État ?
Le lien est direct et fondamental. Le contrat de performance avec l’État découlera précisément du PSD. Tous les investissements que l’État financera seront extraits de ce plan stratégique. Autrement dit, nous ne pouvons signer de contrat de performance sans disposer au préalable d’un PSD validé.
Cet outil de gouvernance revêt donc une importance capitale : il conditionne notre accès aux subventions de l’État et structure nos programmes d’investissements pour les années à venir. Le PSD 2026-2030 engage véritablement l’avenir de l’ONAS.