Lancement du projet Tiers-sud (bey daaré) à Kolda / Moussa Baldé, DG Sodagri : « Nous attendons beaucoup de ce projet dans le cadre de l’accélération de la cadence sur le volet agriculture du Pse »


Le projet tiers-sud, en prélude de son lancement du 18 janvier, a tenu un point de presse ce 17 janvier sur les enjeux de son programme. Et ce, sous la houlette du DG de la Sodagri Moussa Baldé et d’Abdou Niang Thiam coordonnateur du projet.

À en croire Moussa Baldé, « demain nous allons procéder au lancement officiel du projet. Ce projet est important pour la Sodagri, connu sous le nom de tiers-sud/bey daaré. Il a été conçu par la Sodagri avec la coopération française à travers l’Afd et l’Union européenne. Des études ont été menées et finalisé il y a un an et aujourd’hui on est dans la mise en œuvre du projet. »

Il avance « la première étape c’était la mise en place  d’une unité de gestion du projet. Le projet est dans sa phase opérationnelle. Je dois dire que c'est la première fois que la Sodagri, à ma connaissance,    depuis quarante ans qu’elle existe, déroule un projet d’une telle envergure. C'est-à-dire un projet de 30 milliards pour cinq ans. Un projet qui a plusieurs dimensions, il n’y a pas que le riz. Nous avons bien sûr le volet riziculture qui est très important mais nous avons aussi les autres céréales comme le maïs, le lait et la banane.»

« C’est la première fois que la coopération française à travers l’Afd finance un projet de la Sodagri. Nous avons choisi une équipe d’experts de façon méticuleuse, donc c’est pour cela que ce projet est très important pour nous. En ce sens, nous attendons  beaucoup de ce projet dans le cadre de l’accélération de la cadence sur le volet agriculture du Pse afin qu’il puisse porter l’émergence dans les 20 communes des trois régions ciblées » souligne-t-il.

Abdou Niang Thiam  coordonnateur du projet  de préciser : « notre objectif reste l’amélioration des conditions de vie des populations mais aussi leur santé nutritionnelle. C’est pourquoi, notre intervention est justifiée dans les zones de Vélingara, Tamba, Salémata et Kédougou car répondant aux critères de sélection. Ceux-ci sont entre autre le taux élevé de la malnutrition et de vulnérabilité dans ces zones. »

« Le projet  s’inscrit pour l’augmentation et la commercialisation de produits vivriers par la réhabilitation d’un périmètre irrigué (secteur G) d’environ 1200 ha dans le bassin de l’Anambé destiné à la production de riz et l’aménagement ou la protection d’environ 1600 ha de bas-fonds sur l’ensemble du tiers-sud et l’amélioration de près de 100 kilomètres de pistes rurales. Et améliore les produits laitiers en respectant tout le circuit que doit suivre le processus du lait... »
Vendredi 18 Janvier 2019




Dans la même rubrique :