Demande de remise en liberté rejetée, ce mardi, pour Tariq Ramadan. Le théologien, mis en examen pour viols, avait déposé une demande devant la Cour d'appel.
Incarcéré depuis trois mois dans le cadre d'une enquête pour viols, l'intellectuel musulman Tariq Ramadan contestait mardi matin devant la justice le refus, le 4 mai dernier, de sa remise en liberté. Son avocat a notamment mis en avant son état de santé - il est atteint d'une sclérose en plaques - incompatible selon lui avec sa détention à la maison d'arrêt de Fresnes. Il avait proposé un contrôle judiciaire de son client, avec remise de son passeport suisse et une caution de 150.000 euros, ou avec un bracelet électronique.
Éviter tout risque de pression sur les victimes présumées
Le 4 mai dernier, le juge des libertés et de la détention avait refusé de lui accorder cette mise en liberté sous contrôle judiciaire pour éviter tout risque de pression sur les victimes, et pour garantir sa présence en France.
L'enquête a été déclenchée en octobre par les plaintes de deux femmes, dans le sillage du scandale Weinstein aux Etats-Unis. Elles ont été rejointes en mars par une troisième. L'audition prévue le 5 juin de Tariq Ramadan - la première depuis sa garde à vue - pourrait conduire à une nouvelle mise en examen pour ces faits. Une quatrième femme a également déposé plainte pour viol à Genève.
Incarcéré depuis trois mois dans le cadre d'une enquête pour viols, l'intellectuel musulman Tariq Ramadan contestait mardi matin devant la justice le refus, le 4 mai dernier, de sa remise en liberté. Son avocat a notamment mis en avant son état de santé - il est atteint d'une sclérose en plaques - incompatible selon lui avec sa détention à la maison d'arrêt de Fresnes. Il avait proposé un contrôle judiciaire de son client, avec remise de son passeport suisse et une caution de 150.000 euros, ou avec un bracelet électronique.
Éviter tout risque de pression sur les victimes présumées
Le 4 mai dernier, le juge des libertés et de la détention avait refusé de lui accorder cette mise en liberté sous contrôle judiciaire pour éviter tout risque de pression sur les victimes, et pour garantir sa présence en France.
L'enquête a été déclenchée en octobre par les plaintes de deux femmes, dans le sillage du scandale Weinstein aux Etats-Unis. Elles ont été rejointes en mars par une troisième. L'audition prévue le 5 juin de Tariq Ramadan - la première depuis sa garde à vue - pourrait conduire à une nouvelle mise en examen pour ces faits. Une quatrième femme a également déposé plainte pour viol à Genève.
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