La Suisse est fière d’avoir été élue membre du Conseil de Sécurité à New York, l'organe le plus important du système onusien. Ceci pour la première fois depuis son adhésion aux Nations-Unies en 2002. Elle est désormais, depuis janvier 2023 et jusqu'à fin 2024, l'une des 10 Nations élues aux côtés des 5 membres permanents.
La Suisse s’y est fixée quatre priorités thématiques : construire une paix durable ; protéger la population civile dans les conflits armés ; renforcer l’efficience du Conseil ; et agir pour la sécurité climatique. Au sein du Conseil de Sécurité, la Suisse est chargée de plusieurs tâches. Elle est notamment, avec le Ghana, celle qui stimule les discussions concernant l’engagement de l’ONU en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Elle remplit ce même rôle de « co-rédactrice » pour l'accès humanitaire en Syrie. Résolument engagée en faveur de la promotion du droit international humanitaire, des droits de l’homme et de la gestion des conflits, la Suisse s’efforce de maintenir la paix et de protéger les populations vulnérables, avec le soutien de personnel civil et militaire œuvrant pour la paix dans de nombreux pays. Elle aborde ce mandat au Conseil avec une devise à la mesure de son ambition : Être « Un plus pour la paix » et bâtir des ponts entre les pays. La longue tradition humanitaire de la Suisse et son engagement en faveur de la paix sont reconnus dans le monde entier.
La protection de la population civile et des personnes hors de combat est, par ailleurs, au centre de nombreuses situations de conflit dont s’occupe le Conseil de Sécurité. Le choix de la protection des civils comme priorité thématique paraît donc une évidence.
Le Président de la Confédération de Suisse, Alain Berset, dirigera la séance annuelle consacrée à ce thème. Au sein du Conseil à New York, l’engagement suisse consiste notamment à œuvrer en faveur du respect plein et entier du droit international humanitaire, à se mobiliser en particulier pour la protection des enfants dans les conflits armés, ainsi que des infrastructures critiques et médicales ; ou encore, à renforcer les poursuites pénales en cas de violations du droit international humanitaire. Dans la région, la Suisse s’engage depuis longtemps pour la paix et le développement.
Elle travaille étroitement avec le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS). Tous deux poursuivent des objectifs communs : protéger la population civile, promouvoir une paix durable, atténuer les effets négatifs du changement climatique sur la sécurité et prévenir l’extrémisme violent.
Sur la dernière thématique, nous avons récemment organisé à Dakar une grande conférence qui a offert un espace d’échanges et de dialogue à des représentants étatiques et de la société civile de toute la sous-région. Au Sénégal, la Suisse a soutenu fin avril un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion/réintégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance.
Cette rencontre s’est inscrite dans un contexte propice, tant au niveau politique que sécuritaire, pour le déploiement de nouveaux programmes en Casamance. En effet, depuis 2012, l’État du Sénégal a déployé de nombreux efforts pour faire de la « paix définitive » une réalité. Bien que les tractations pour un règlement du conflit n’aient, jusqu’à ce jour, pas encore abouti à un accord définitif, la situation est en train de s’améliorer. Cela se matérialise par une dynamique de retour des populations déplacées et réfugiées, la mise en œuvre d’activités de dépollution des terres, ou encore la réalisation d’infrastructures communautaires. La communauté internationale, dont la Suisse, y contribue.
Plusieurs partenaires suisses, tels que le Comité International de la Croix-Rouge CICR et le Centre pour le dialogue humanitaire HD, soutiennent le travail humanitaire et contribuent au dialogue et à l’atténuation ou à la résolution du conflit.
La prévention des conflits et la promotion de la stabilité dans les pays d’Afrique de l’Ouest nécessitent une approche concertée et globale. La Suisse défend cette position en tant qu’acteur sur le terrain et maintenant au sein du Conseil de Sécurité.
Guidée par sa Constitution fédérale, dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, la politique étrangère suisse vise un ordre international plus juste et pacifique. Œuvrons tous et toutes ensemble pour la paix !
La Suisse s’y est fixée quatre priorités thématiques : construire une paix durable ; protéger la population civile dans les conflits armés ; renforcer l’efficience du Conseil ; et agir pour la sécurité climatique. Au sein du Conseil de Sécurité, la Suisse est chargée de plusieurs tâches. Elle est notamment, avec le Ghana, celle qui stimule les discussions concernant l’engagement de l’ONU en Afrique de l'Ouest et au Sahel.
Elle remplit ce même rôle de « co-rédactrice » pour l'accès humanitaire en Syrie. Résolument engagée en faveur de la promotion du droit international humanitaire, des droits de l’homme et de la gestion des conflits, la Suisse s’efforce de maintenir la paix et de protéger les populations vulnérables, avec le soutien de personnel civil et militaire œuvrant pour la paix dans de nombreux pays. Elle aborde ce mandat au Conseil avec une devise à la mesure de son ambition : Être « Un plus pour la paix » et bâtir des ponts entre les pays. La longue tradition humanitaire de la Suisse et son engagement en faveur de la paix sont reconnus dans le monde entier.
La protection de la population civile et des personnes hors de combat est, par ailleurs, au centre de nombreuses situations de conflit dont s’occupe le Conseil de Sécurité. Le choix de la protection des civils comme priorité thématique paraît donc une évidence.
Le Président de la Confédération de Suisse, Alain Berset, dirigera la séance annuelle consacrée à ce thème. Au sein du Conseil à New York, l’engagement suisse consiste notamment à œuvrer en faveur du respect plein et entier du droit international humanitaire, à se mobiliser en particulier pour la protection des enfants dans les conflits armés, ainsi que des infrastructures critiques et médicales ; ou encore, à renforcer les poursuites pénales en cas de violations du droit international humanitaire. Dans la région, la Suisse s’engage depuis longtemps pour la paix et le développement.
Elle travaille étroitement avec le Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS). Tous deux poursuivent des objectifs communs : protéger la population civile, promouvoir une paix durable, atténuer les effets négatifs du changement climatique sur la sécurité et prévenir l’extrémisme violent.
Sur la dernière thématique, nous avons récemment organisé à Dakar une grande conférence qui a offert un espace d’échanges et de dialogue à des représentants étatiques et de la société civile de toute la sous-région. Au Sénégal, la Suisse a soutenu fin avril un atelier de plaidoyer sur les stratégies de mobilisation des ressources financières pour soutenir le déminage humanitaire et la réinsertion/réintégration socioéconomique des populations victimes du conflit en Casamance.
Cette rencontre s’est inscrite dans un contexte propice, tant au niveau politique que sécuritaire, pour le déploiement de nouveaux programmes en Casamance. En effet, depuis 2012, l’État du Sénégal a déployé de nombreux efforts pour faire de la « paix définitive » une réalité. Bien que les tractations pour un règlement du conflit n’aient, jusqu’à ce jour, pas encore abouti à un accord définitif, la situation est en train de s’améliorer. Cela se matérialise par une dynamique de retour des populations déplacées et réfugiées, la mise en œuvre d’activités de dépollution des terres, ou encore la réalisation d’infrastructures communautaires. La communauté internationale, dont la Suisse, y contribue.
Plusieurs partenaires suisses, tels que le Comité International de la Croix-Rouge CICR et le Centre pour le dialogue humanitaire HD, soutiennent le travail humanitaire et contribuent au dialogue et à l’atténuation ou à la résolution du conflit.
La prévention des conflits et la promotion de la stabilité dans les pays d’Afrique de l’Ouest nécessitent une approche concertée et globale. La Suisse défend cette position en tant qu’acteur sur le terrain et maintenant au sein du Conseil de Sécurité.
Guidée par sa Constitution fédérale, dans un esprit de solidarité et d’ouverture au monde, la politique étrangère suisse vise un ordre international plus juste et pacifique. Œuvrons tous et toutes ensemble pour la paix !
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