
DAKARACTU.COM La Cour des comptes abat un singulier et difficile travail, celui de débusquer des manquements graves dans l’utilisation des fonds publics. Elle a en ce moment de quoi désarçonner bien des pans de notre République. Les magistrats sont en train de conclure des dossiers contenant des informations sur le fonctionnement de certaines structures étatiques ou paraétatiques qui montrent à l’envi la désinvolture avec laquelle sont dirigées ces entreprises ou institutions nationales. Par exemple, une boîte comme la Senelec, dont nul n’ignore les dysfonctionnements qui ont abouti à nos pénuries énergétiques, est truffée de graves scandales dont les conclusions peuvent avoir des suites judiciaires. Dakar Dem Dikk n’est pas épargnée par la loupe des magistrats de la Cour des comptes, qui ont noté dans cette entreprise des magouilles à un niveau jamais atteint. Ils n’ont pas lésiné sur les moyens pour traquer les méfaits jusqu’au niveau de l’aide à la presse, qui laisse apparaître dans son fonctionnement de sérieuses failles, les pistant du ministère des Finances aux rédactions, en passant par le ministère de la Communication. On se rappelle les rebuffades du directeur du Quotidien, Madiambal Diagne, qui avait fustigé la grille de répartition ainsi que l’opacité de la gestion de ladite aide.
Des dossiers concernant les hommes politiques aussi sont scrutés en ce moment par les magistrats de la Cour des comptes, comme ceux relatifs aux mairies de Thiès, Richard Toll et Kaolack, sans oublier la région de Tambacounda, soupçonnées d’avoir pris quelques coupables libertés avec l’orthodoxie de gestion. Avec encore cette possibilité, vu l’état des textes, que ce soient les comptables qui trinquent et pas les directeurs généraux, ministres et maires en cause.
Des dossiers concernant les hommes politiques aussi sont scrutés en ce moment par les magistrats de la Cour des comptes, comme ceux relatifs aux mairies de Thiès, Richard Toll et Kaolack, sans oublier la région de Tambacounda, soupçonnées d’avoir pris quelques coupables libertés avec l’orthodoxie de gestion. Avec encore cette possibilité, vu l’état des textes, que ce soient les comptables qui trinquent et pas les directeurs généraux, ministres et maires en cause.
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